Le Roman de Cassandra , livre ebook

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2019

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En plus d’être passionnée par l’écriture, Cassandra rêve, comme ses amies, d’amour et… de tout ce qui vient avec. Malheureusement, elle est toujours celle que les garçons n’aiment que «comme amie». Aussi, lorsque celui qu’elle croyait amoureux d’elle devient trop entreprenant et qu’une rumeur dégueulasse – et fausse – se met à circuler à l’école, la vie de Cassandra se transforme en cauchemar. Sa meilleure amie devient sa pire ennemie, sa mère se fait plus méchante que jamais et tous les regards qui se posent sur elle sont méprisants… ou pire.
Comment Cassandra se sortira-t-elle de cette impasse ?
Cassandra, ça pourrait être toi ou ta meilleure amie. Si tu étais dans sa situation, tu ferais quoi, toi?
Un roman sans tabous qui parle des vraies choses. Même de ça.
Bien connue pour ses ouvrages destinés aux adultes (Histoires à faire rougir, Baiser, Sois belle et tais-toi) qui ont connu un énorme succès, Marie Gray s’adresse aux ados (qu’elle adore!) de façon réaliste, explicite et respectueuse dans des romans qui ne laissent personne indifférent.
«La recherche constante d’estime de soi est sans contredit le thème du récit. Une belle histoire réaliste que les adolescents et les nostalgiques liront avec grand plaisir!»
Le Libraire
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Date de parution

02 octobre 2019

Nombre de lectures

26

EAN13

9782897587772

Langue

Français

Guy Saint-Jean Éditeur
4490, rue Garand
Laval (Québec) Canada H7L 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
saint-jeanediteur.com
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Données de catalogage avant publication disponibles à Bibliothèque et Archives nationales du Québec et à Bibliothèque et Archives Canada
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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
© Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2010, pour l’édition originale. © Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2019, pour cette nouvelle édition.
Correction d’épreuves : Audrey Faille Conception graphique : Christiane Séguin Photo de la page couverture : © Depositphotos/Anna Tamila
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2019
ISBN : 978-2-89758-776-5
ISBN EPUB : 978-2-89758-777-2
ISBN PDF : 978-2-89758-778-9
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Toute reproduction ou exploitation d’un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement légal constitue une infraction au droit d’auteur et est passible de poursuites pénales ou civiles pouvant entraîner des pénalités ou le paiement de dommages et intérêts. Guy Saint-Jean Éditeur est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
À Samuel et Charlotte, mes amours (Si un jour je deviens comme la mère de Cassandra, promettez-moi de me réveiller avec une petite claque derrière la tête…)
INTRODUCTION
Moi et mon roman…
Je m’appelle Cassandra Lemieux-Richer, Cass pour les intimes, Cassie pour mon frère Raphaël, Ma grande pour mon père et Toutoune pour ma mère. Toutoune. Beurk .
J’ai dix-sept ans, et voici mon roman. J’y travaille depuis des années, plus ou moins consciemment ; je ne croyais pas avoir d’histoire à raconter, d’histoire intéressante, en tout cas. Ma vie ne me semblait certainement pas aussi passionnante que celle des héroïnes des romans que je consommais voracement, mais après avoir élaboré toutes sortes de scénarios et de personnages invraisemblables, j’ai compris qu’il était plus facile de parler de quelque chose qu’on connaît et qui est réaliste. Et puis, j’ai vécu tant de mésaventures, ces derniers temps, qu’il est devenu évident que cette histoire, la mienne, en vaut bien une autre ! Je sais, selon les dictionnaires, qu’un roman est une « œuvre d’imagination », un « récit fictif », alors qu’il s’agit ici plutôt de faits réels…, mais comme l’un de mes profs de français aimait le répéter : la réalité dépasse souvent la fiction. Alors voilà.
De toute manière, une autre que moi, avec un peu d’imagination, aurait très bien pu inventer de toutes pièces les aventures que j’ai vécues. Personne n’a besoin de savoir à quel point c’est vrai, car je suis la seule à en porter les cicatrices. Peut-être ne sera-t-il jamais lu, peu m’importe, en fait. Au pire, ce sera une « pratique » pour le vrai roman que j’écrirai un jour…
CHAPITRE 1
Cassandre
Depuis que je sais lire, j’ai bien dû dévorer des centaines, sinon des milliers de livres de toutes sortes. J’ai toujours eu une nette préférence pour les histoires mettant en vedette une héroïne belle, forte, courageuse, intelligente, à la fois généreuse et impitoyable, sachant toujours quoi dire ou comment réagir dans n’importe quelle situation, et au sarcasme décapant. C’est sans doute parce que ce genre de fille est tout le contraire de moi et correspond parfaitement à ce que j’aurais aimé être. J’ai même créé la vedette de mes romans, celui-ci et ceux à venir, à cette image. Elle s’appelle Cassandre. C’est tellement plus joli avec un « e » plutôt qu’un « a » ! Elle n’a pas à entendre les gens l’appeler Cassandrâ, elle, avec un énorme accent circonflexe sur le « a », et encore moins Toutoune !
Physiquement, elle ressemble bien davantage à Anne-Sophie, mon ex-amie, qu’à moi. C’est que j’aurais bien aimé lui ressembler, moi aussi, mais le sort en a décidé autrement. Au lieu d’être grande, mince, blonde aux yeux bleus et de carrure athlétique, je suis plutôt petite, pas vraiment grosse mais certainement rondouillarde, avec de gros seins et des lunettes. Mon sport favori et le seul où j’ai, je crois, un certain talent, est… l’écriture. Un vrai cliché de loser sur deux pattes. Mais on est qui on est, n’est-ce pas ? Cassandre est donc devenue une version améliorée de moi, autant physiquement que mentalement ; elle m’est même venue en aide à plusieurs reprises dans la vraie vie. Oui, elle m’a donné un bon coup de pouce, cette fille imaginaire.
Depuis que j’ai su mettre deux lettres ensemble pour former un mot, j’écris. Peu importe quoi. Des poèmes sans doute ridicules et peu originaux mais qui me réconfortent, des histoires de chevalier dédiées à mon petit frère et des pensées, parfois tellement intimes que je mourrais si quelqu’un venait à les lire. J’ai écrit des centaines de chansons, autant de nouvelles et des milliers de lettres jamais remises à mes parents.
J’avais environ dix ans lorsque j’ai inventé Cassandre, mon autre « moi », pour mieux subir celle que j’étais vraiment. Ainsi, je pouvais m’échapper de mon quotidien terne et décevant. On trouve son refuge, sa source d’inspiration et de courage où on peut ! Il ne me manquait que l’idée géniale, la trame extraordinaire qui ferait de mon premier roman un chef-d’œuvre, qui me permettrait de m’élever au-dessus de toutes les embûches et réglerait mes problèmes. Oui, c’est bien le genre d’idée à laquelle j’aimais m’accrocher. Et pourquoi pas ? Tous mes professeurs, depuis la maternelle, s’entendaient pour dire que j’avais réellement du talent. Ils ne pouvaient pas tous avoir tort. Il devait bien y avoir un aspect de ma vie qui ne soit pas une catastrophe.
Dans les premières versions de mon roman, aujourd’hui détruites, j’avais inventé des explications intéressantes sur divers aspects de ma vraie vie qui me troublaient. La plus réconfortante concernait ma mère. La vraie mère de Cassandre, la mienne, en l’occurrence, s’était découvert une maladie mystérieuse et incurable durant sa grossesse. Elle avait été forcée de me donner en adoption. Celle qui m’élevait n’était donc pas ma mère biologique. L’idée d’avoir été adoptée me plaisait tellement que j’en étais presque venue à le croire même si je savais bien, au fond, que ce n’était qu’une chimère.
Mais j’y reviendrai, à ma mère. En attendant, il me faut situer quelques personnages, question de permettre au lecteur de comprendre le début de mon existence. Cela ne sera pas très difficile : ces personnes sont aussi réelles que moi. J’avais songé à les transformer quelque peu, mais, encore une fois, rien de tel que la réalité pour bien les cerner. Ces personnes ont, heureusement ou malheureusement, fait partie de ma vie et ont contribué à ce qu’elle est devenue, à ce que je suis devenue. J’aimerais pouvoir en ignorer quelques-unes, mais mon roman serait incomplet.
Je les regarde aujourd’hui, du haut de mes dix-sept ans, et je les vois différemment de quand j’étais une petite fille. Normal, j’imagine. Mais il me faut les retrouver telles que je les voyais autrefois. Je tenterai d’être le plus fidèle possible à ce qu’elles étaient et sont devenues, en résistant à la tentation d’exagérer leurs défauts ou leurs qualités…, mais une fois encore, je serais la seule à le savoir. Et puis, on peut bien faire ce qu’on veut dans un roman, non ? ;-)
Les voici donc, dans toute leur splendeur, celles qui ont forgé mon enfance. Plusieurs autres se sont ajoutées, qui ont joué un bien grand rôle dans ma première et ma deuxième vie, mais celles-là se présenteront d’elles-mêmes…
CHAPITRE 2
Mes parents
Je n’ai que quelques souvenirs joyeux de mon enfance : des voyages à la mer en famille alors que mon frère n’était qu’un bébé ou des sourires de ma mère du temps où elle m’aimait encore. Sinon, la vie chez moi était plutôt ennuyante. Je me souviens vaguement que, même lorsque j’étais toute petite, ma mère critiquait tout, tout le temps, surtout mon père. Lui, probablement en réaction à la charmante personnalité de ma mère, n’était presque jamais à la maison. Son travail de camionneur le forçait à s’absenter souvent pour des périodes variables, et

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