Que d aventures ! - Tome 2
274 pages
Français

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Que d'aventures ! - Tome 2 , livre ebook

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Description

Après leurs aventures aux États-Unis et leurs incroyables rencontres et découvertes, Loïc ne compte pas en rester là, mais encore faut-il convaincre Déborah de l'accompagner... « ... Non, mais je rêve ? Ne me dis pas, Loïc, que tu es toujours hanté par notre découverte aux USA ? En tous les cas, il est hors de question que je te suive en Afrique... ! » Pourtant, c'est ensemble que nos deux petits héros s'envoleront pour le continent africain où les attendent de nouvelles aventures et rencontres imprévues, comme cet Ulrich survolant la savane à bord de son Fokker Dr1: un avion mythique qui sera d'une aide précieuse aux deux adolescents pour partir à la recherche de la deuxième grotte du Grand Diamant ou peut-être d'autres trésors!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342049220
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Que d'aventures ! - Tome 2
Michel Keysers
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Que d'aventures ! - Tome 2
 
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://michel-keysers.monpetitediteur.com
 
 
 
Un grand merci à mes premiers lecteurs qui m’ont motivé à poursuivre les aventures de mes deux petits héros, ainsi qu’à mon épouse Chantal pour sa collaboration.
 
À mes enfants et beaux-enfants, en espérant que la vie quotidienne leur montrera le chemin vers la réalisation de leurs rêves.
 
Au premier de mes petits enfants (en attendant les suivants) à qui je souhaite de vivre chaque jour de façon intense et de trouver le bonheur véritable.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Première partie
 
 
 
I
 
 
 
Mon télescope solidement arrimé sur le dos, j’escalade, sans trop de difficultés, branche par branche, le vieux tilleul. J’atteins son sommet et me hisse sur la super plate-forme que j’ai construite de mes mains. J’en rêvais depuis longtemps et j’y suis arrivé, même si ce n’était pas du gâteau : l’entreprise était parfois laborieuse et le plus difficile était d’acheminer les robustes planches jusqu’ici.
Je suis tombé sous le charme de cet arbre, superbe et solitaire, trônant en plein milieu de la campagne et, du haut de mon mirador, la vue est grandiose !
 
Au nord, on peut distinguer les premiers bâtiments du village. À l’opposé commence la forêt tandis qu’à l’est et à l’ouest, se profile l’horizon à perte de vue.
De superbes couchers de soleil me laissent parfois rêveur, mais évidemment, ce qui me captive le plus se trouve là, juste au-dessus de moi : l’immense voûte céleste et le fait d’être perché à plus de dix mètres du sol m’en rapproche certes un peu plus ! Le plus important est bien sûr l’absence d’éclairage public à proximité, ce qui est une des conditions sine qua non pour bien observer le ciel la nuit ! Par contre, je suis obligé de parcourir au moins cinq kilomètres à vélo, dans le noir le plus complet et sur un chemin chaotique pour rentrer chez moi. Mais… rien n’arrête un astronome averti, sûrement pas la frousse !

Je suis un peu en avance aujourd’hui et j’en profite pour consolider les rambardes, car une chute de cette hauteur pourrait être fatale ! Je fixe ensuite solidement mon télescope et me prépare un petit siège bien confortable.
 
Waouh ! Ce que l’on est bien ici, mais, quelle chaleur pour un début d’automne !
Mon attention est subitement attirée par toute une colonie de fourmis. Comme c’est marrant, elles se suivent en file indienne : « Hé hi, hé ho, on rentre du boulot… ! » Ça alors, il y en a des centaines : c’est pratiquement une invasion, et, en plus, elles profitent de mon plancher pour rejoindre une autre branche. Si ce n’est pas de la cohabitation, ça !
Tiens, voilà maintenant deux grosses chenilles qui ne me quittent plus. Elles ont sans doute décidé de devenir papillons ici !
Et je ne compte même plus les coccinelles, les coléoptères, les abeilles et j’en passe. De plus, je n’effraie même plus les oiseaux qui, habitués à ma présence, sont de plus en plus nombreux.
C’est fou la vie qu’il y a sur cet arbre !
 
Je l’aime, ce vieux tilleul, et je me suis même surpris à lui parler pendant que je fabriquais mon observatoire. Cela peut paraître idiot, mais il y a bien des gens qui parlent à leurs plantes ! Et puis, ici, personne ne m’entend, il n’y a guère que quelques promeneurs et agriculteurs qui s’y aventurent. Finalement, ce vieux tilleul est peut-être content d’avoir un nouvel ami ! J’ai bien pris soin de ne pas le blesser : ni vis, ni clou : tout est solidement attaché avec des cordes, car je sais que si je le respecte, il me respectera aussi, c’est tout naturel !

Mon père dit que ce vieux tilleul doit bien avoir entre trois et quatre cents ans. C’est un bel âge !
 
Vous vous imaginez, autant d’années, battu par tous les vents, grelottant en hiver et suant en été, tantôt fouetté par la grêle, tantôt tourmenté par les bourrasques ? C’est certainement cela qui a contribué à faire de cet arbre le solide gaillard qu’il est aujourd’hui !
Et puis, s’il pouvait parler, que de souvenirs à raconter ! Il a vécu les deux grandes guerres, mieux encore, il a peut-être vu défiler les armées de Napoléon. Il a vu arriver l’envahisseur et l’a vu repartir. N’aurait-il pas été aussi le témoin de sanglantes batailles, de combats acharnés ? J’imagine que de pauvres soldats sont venus mourir à ses pieds, ou auront-ils simplement trouvé ici une cachette ou un abri souvent illusoire ?
Ce dont je suis certain, c’est qu’en constatant le nombre de cœurs gravés sur son tronc, il doit en connaître des choses sur l’amour !
Seigneur, s’il pouvait parler !
 
En attendant la tombée de la nuit, confortablement assis, je ne peux m’empêcher de repenser à notre incroyable voyage aux States * . Tout est encore tellement frais dans ma mémoire : notre arrivée mouvementée à New York, cette rencontre avec Ronald, le héros de guerre malheureux, notre première nuit passée dans une caisse en carton en plein cœur du grand pays du dollar… Et Jonas, le « savant fou », qui tentait scientifiquement de nous faire comprendre que « Madame La Grande Faucheuse » n’existe pas… Par contre, je garde un moins bon souvenir de notre traversée en camion avec le chauffeur « pas sympa » qui a tenté de nous kidnapper ! Mais il faut reconnaître que sans lui, nous n’aurions sans doute pas rencontré Shirley, la guérisseuse, l’ange sans ailes qui danse avec les biches !
 
Tiens, à propos, elle nous a écrit pour nous féliciter de notre grande découverte dans son pays et, dans notre réponse, nous lui avons annexé une copie du livre de bord de Déborah. Elle a dû se régaler, surtout au moment de ma rencontre avec grand-mère ! Ce fut l’instant clé de notre voyage, vite transformé en expédition.
Je me rappelle une parole de Shirley concernant notre chemin de vie :
" Quand vous êtes sur votre route, toutes les portes s’ouvrent grandes devant vous ! " On peut le dire, mais nous étions loin d’imaginer que nous allions être à la fois des globe-trotters, ensuite des fugitifs puis des explorateurs et enfin des héros !
Il est vrai que notre rencontre avec les Amérindiens a été déterminante dans notre aventure et jamais je n’oublierai leur grand respect pour toutes les choses qui nous entourent ! La sagesse qui émane d’eux m’a marqué à tout jamais.
 
Tous ces souvenirs se bousculent dans ma tête et j’ai le cœur lourd quand je pense aux personnes merveilleuses rencontrées là-bas. Quel cafard ! J’ai presque envie de chialer… eh oui, comme un bébé !
J’empoigne fermement la dent de grizzli que « Plume d’Aigle » m’a offerte. Bien sûr, ce pendentif ne me quitte plus, il est devenu mon porte-bonheur !
 
Tiens, en revenant sur terre…, je me rends compte que depuis tout à l’heure, une espèce de volatile virevolte au-dessus de moi en piaillant à tue-tête. Cela devient d’ailleurs franchement agaçant !
— Que veux-tu donc ? Serais-je assis sur ton nid ?
Est-ce une question de territoire ? De toute manière, je ne l’ai jamais vu ici cet oiseau râleur !
— Désolé mon vieux, j’étais là avant toi !
 
En l’observant plus attentivement, je me rends compte que cet oiseau est superbe : de son somptueux plumage clair émanent de splendides reflets bleutés, ce qui lui donne beaucoup de grâce. Mais de quelle espèce est-il donc ? Un oiseau rare sans doute, mais est-ce une raison pour être aussi désagréable ? Ses cris incessants n’ont rien d’un gazouillis mélodieux.
— Allez, va-t’en, laisse-moi tranquille maintenant !
 
Finalement, après quelques instants, je crois qu’il a compris : disparu, volatilisé.
 
Enfin, revoici le calme et la sérénité ! Je suis bien là et je ne peux m’empêcher de fredonner le petit refrain bien connu : « auprès de mon arbre, je vivais heureux… ».
 
 
 
II
 
 
 
Tendrement bercé par mes pensées mélancoliques et le doux roulis du vent dans les branches, je n’ai pas senti venir le danger. Le gentil balancement s’est subitement transformé en un brusque tangage.
Mais que se passe-t-il donc ? Un géant serait-il en train de secouer mon vieil ami ?
 
Je me redresse et, tout chancelant, je m’agrippe à la rambarde. Non, c’est bien le vent qui en est la cause. En face de moi, rien d’anormal, le ciel est d’un bleu éclatant, mais lorsque je me retourne, la surprise est de taille : de gros nuages noirs et menaçants surgissent par-dessus la forêt. Ils progressent à une telle vitesse qu’une partie de la plaine est déjà plongée dans l’ombre.
Tel un grand coup d’épée furtif, un éclair gigantesque s’abat sur la forêt, suivi d’un coup de tonnerre assourdissant faisant trembler toute la région.
Cette fois, je suis prévenu, les hostilités sont annoncées ! Fichue soirée ! ! !
Je m’en veux de ne pas avoir senti venir cet orage !
 
Je m’engage alors dans un « contre-la-montre » effréné : je dois à tout prix démonter mon télescope, le ranger dans son étui, bien à l’abri et quitter cet endroit illico presto. De toute manière, pour l’observation, aujourd’hui, c’est foutu !

Un deuxième coup de semonce se fit entendre, plus fort, celui-là. L’orage s’est très vite approché et de grosses bourrasques me déstabilisent sans cesse davantage. Je n’ai qu’une main libre, l’autre m’étant indispensable pour essayer d’éviter la chute. J’ai, ainsi, toutes les peines du monde à décrocher l’instrument.
Allez…, encore un petit effort et ça y est, je l’ai en main. J’arrive, in extremis, à le glisser dans sa

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