Princesse Cyliane - Tome 1
158 pages
Français

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Princesse Cyliane - Tome 1 , livre ebook

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Description

La naissance d'une princesse est toujours un événement. Et si les qualités humaines de Cyliane forcent l'admiration, ce n'est pas un hasard : l'énigmatique «?dame de la forêt?» lui prédit un destin extraordinaire... Objets magiques, talismans, créatures figurent parmi les ingrédients de ce conte qui saura séduire les petites filles comme les petits garçons de 7 à 10 ans. Toujours friands de belles histoires, ils découvriront ravis les aventures de Cyliane et son frère Térence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782342150223
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À ma petite-fille Chloé, pour qui Princesse Cyliane fut créée.
À ses sœurs Laura et Maëlle, ainsi que leur cousine Alyssa, qui seront ravies de lire ce conte ou de l’écouter.
À mes petits-fils Stan et Malcolm, qui ne manqueront pas d’accompagner leur sœur dans la lecture et l’écoute de cette histoire.
Avec tout mon amour,
Mamie Camille

Préface
Lorsque j’ai rencontré Mamie Camille, j’ai découvert au fond de ses yeux un trésor d’amour tous azimuts : pour les enfants, les siens, les enfants de ses enfants, ceux des autres, les animaux, les adoptés et les abandonnés, enfin la vie dans tout son ensemble.
Elle écrit des fables pour dire la vie aux plus petits… et des histoires pour les plus grands.
Dans Cyliane, tout a l’air si beau, si facile… C’est comme dans la vie, il y a un devant et un derrière, un avant et un après. Mamie Camille distille tout cela avec précision, presque avec parcimonie. La laideur est présente mais la beauté n’est jamais loin.
Celui qui suit Mamie Camille sera étonné, aucune vraie difficulté à lire, à comprendre.
Elle écrit par intuition plus que par érudition. Elle cherche à rendre accessible à tous l’histoire de ses héros, la complication n’étant pas de son monde.
Aucune crainte à avoir, tout finit bien… Enfin, à ce qu’il semble.
Bon voyage au royaume des Mille Roses.
Martine Mangeon

Remerciements
Je tiens à remercier particulièrement, Martine Mangeon, conteuse professionnelle, qui a su me guider et m’encourager, lors de l’écriture de ce conte dont elle fut la première lectrice.
Mes remerciements vont aussi à mon illustratrice Miia, qui a donné vie à mes personnages avec ses belles illustrations. Elle a été ma première fan à la lecture de Princesse Cyliane et sans elle, mon conte n’existerait pas.
Merci à mes enfants et petits-enfants pour leur soutien tout au long de cette aventure. Ils m’ont rassurée dans les moments de doute, en particulier Sophie et Laurent.
Il y a mes amis, d’ici et d’ailleurs, qui ont toujours cru en moi en tant qu’auteure. Qu’ils soient ici remerciés.
Sans oublier mes fans sur les réseaux sociaux, qui m’ont accompagnée tout au long de ces mois de création avec leurs « j’aime » ou des messages attendrissants d’enfants ou de parents qui ont déjà lu mes fables.
Merci !
Mamie Camille

Chapitre 1 : Le royaume des Mille Roses
I l était une fois, au milieu de l’océan, une merveilleuse île qui abritait un royaume : l’île des Colombes…
Ce royaume appartenait au roi Thibaud de la Gourmandise et son épouse, la reine Clara de la Gourmandise.
Le royaume avait déjà un petit prince nommé Térence, âgé de six ans. Sa nourrice Candy veillait sur lui et s’en occupait en dehors des heures d’instruction de M. Touron, le précepteur.
Un grand château au milieu de magnifiques jardins était la fierté du roi et de la reine.
La reine Clara n’avait plus ses parents, disparus très jeunes dans un naufrage, lors d’un voyage en mer pour se rendre sur une île lointaine.
Elle était l’aînée de la famille ; âgée de trente ans au moment de la mort de ses parents, elle avait la responsabilité de sa sœur cadette, la princesse Charlotte de la Friandise, âgée de vingt-cinq ans, et de son jeune frère, le prince Rodrigue de la Friandise, âgé de vingt ans.
Charlotte et Rodrigue vivaient au château, auprès de la famille royale et, à ce titre, ils avaient chacun des appartements privés avec dame de compagnie et valet.
La princesse Charlotte était d’une très grande beauté, mais aussi d’une dureté sans égal. Elle paraissait aigrie de la vie et s’en prenait au personnel de façon très sévère. Tout le contraire du caractère de sa sœur, la reine Clara.

Le prince Rodrigue était insouciant, il riait tout le temps de tout et de rien. Il était poète et aimait jouer du piano. La musique l’attirait beaucoup. Sa sœur Charlotte le trouvait trop doux pour un homme et le bousculait sans cesse.
Le royaume était régi par des règles très strictes et tout le personnel devait les respecter.
Il y avait :
-Docteur Pastille, le docteur personnel du roi et de la reine ;
-Amandine, l’infirmière assistante du docteur ;
-Carambar, le valet du roi ;
-Sucrette, la dame de compagnie de la reine ;
-Candy, la nourrice du prince Térence ;
-Tagada, le maître de cérémonie ;
-M. Touron, le précepteur (surnommé « la Terreur ») ;
-Berlingot, le comptable ;
-Violette, la femme de chambre ;
-Praline, la couturière avec ses petites mains Angélique et Bergamote, jeunes ouvrières en couture qui débutent dans le métier ;
-Forestine, la cuisinière en chef ;
-Calisson, le lad qui s’occupe des chevaux de courses ;
-Et Malabar, le palefrenier des écuries du royaume.
Ce n’étaient que les principaux, car plus de cent personnes travaillaient au château.
La reine attendait un enfant pour le début de l’automne. Il faisait si chaud que des servantes la rafraîchissaient à l’aide de grands éventails en plumes pendant qu’elle se reposait.

La princesse Charlotte venait de temps en temps faire la conversation à sa sœur et s’inquiéter de sa santé.
En effet, le roi Thibaud de la Gourmandise et la reine Clara de la Gourmandise avaient décidé que Charlotte serait la marraine du bébé à venir et que Rodrigue en serait le parrain.
Charlotte disait à la reine Clara : « Ma chère sœur, j’espère que votre enfant sera une fille pour que je puisse faire son éducation en tant que marraine ! »
La reine Clara répondait : « Charlotte, l’enfant qui naîtra, qu’il soit fille ou garçon, devra avoir toute votre affection en tant que marraine ! »
Charlotte esquissait un sourire et repartait vers ses appartements.

Térence passait ses matinées à apprendre tout ce que son précepteur, M. Touron, devait lui faire connaître : la lecture, l’écriture, le savoir-vivre, le sport, la musique et les langues étrangères.
M. Touron était un homme bougon et taciturne. On ne savait jamais ce qu’il pensait. Il était très sévère et ne tolérait aucun manquement.
Candy se demandait même s’il aimait Térence. Une sorte d’agressivité envers le jeune prince lui semblait suspecte.
Avait-il un secret caché, une rancune envers la famille royale ?
Son attitude n’était pas aimante et il est vrai qu’il était célibataire et côtoyait très peu la gent féminine, sauf par obligation.
Après les cours du prince Térence, Candy lui demandait toujours : « Vos cours se sont-ils bien passés ? » Et Térence répondait invariablement : « Oui, je crois qu’aujourd’hui j’ai appris des choses intéressantes. »
Candy n’osait pas aller plus loin dans son questionnement, mais elle observait M. Touron pour essayer de percer son secret, elle était persuadée qu’il en avait un.
L’après-midi, après la sieste, Térence disposait des magnifiques jardins tout autour du château pour s’amuser et s’initier au sport.
Il y avait quatre jardins :
-le premier avait la forme d’un labyrinthe très mystérieux où l’on pouvait se perdre en essayant de trouver la sortie ;
-le deuxième était aménagé de grands jeux de plein air, comme des toboggans, des manèges ;
-le troisième permettait de pratiquer des sports tels que la natation, le tennis, le golf ;
-le quatrième était réservé aux sports d’adresse comme le tir à l’arc, l’escrime et les arts martiaux.
Térence était encore jeune et il devait être surveillé par Candy. Son jeu préféré était d’essayer d’échapper à la vigilance de Candy pour aller de jardin en jardin et s’amuser à sa guise !
Candy courait partout en criant : « Monsieur Térence ! Monsieur Térence ! Je ne vous vois plus, où êtes-vous ? » Et dans un grand éclat de rire, Térence apparaissait au grand soulagement de Candy.

Le 21 juin approchait et, comme chaque année, un grand bal était donné, avec un thème pour fêter l’été.
Tout le château était en effervescence : il revenait à la reine Clara de désigner le thème du bal.
La reine appela Tagada et lui dit : « Mon cher Tagada, cette année, je veux que tout le monde s’habille à la façon d’une gourmandise, comme le dit notre nom de famille, et il vous revient de bien veiller à ce que chaque famille d’invités ait ses appartements prêts avec nom et blason sur les portes. »
Ainsi, la reine donnait le ton. Les invités venaient des autres îles de l’océan et chacune d’elles possédait un royaume, mais le plus grand des royaumes était celui du roi Thibaud de la Gourmandise.
Tagada devait préparer tous les cartons d’invitation, le programme avec les festivités et s’assurer que chaque convive soit traité selon son rang, car selon l’usage, après le roi et la reine venaient les princes, les princesses et ensuite les ducs, les marquis, les comtes, les vicomtes, les barons, les chevaliers et les écuyers, avec leurs épouses.
Une fois la liste des invités dressée, Tagada vint auprès de la reine pour vérifier que personne n’était oublié. Car, le jour de la fête, Tagada devait annoncer par leur titre et leur nom les invités qui venaient saluer les altesses royales. Il devait dire : le duc et la duchesse de Macaron, le marquis et la marquise de Sucre d’Orge, le comte et la comtesse du Cachou, le vicomte et la vicomtesse de Pastille, le baron et la baronne de Guimauve.

Et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les invités aient été présentés.
Tagada devait connaître les particularités des hôtes, leurs goûts culinaires, leurs habitudes pour les chambres, les couleurs dont ils avaient horreur et celles qu’ils aimaient. Il ne fallait absolument pas se tromper et Tagada donnait ses ordres au personnel du château.
Un bateau était spécialement décoré pour accueillir les hôtes et les emmener sur l’île.
La reine, pour l’occasion, avait commandé à sa couturière trois costumes : pour le roi, Térence et elle-même.
Le roi Thibaud avait un rang à tenir, mais il serait déguisé e

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