Mon meilleur ami, mon confident
78 pages
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Description

QUATRIEME DE COUVERTURE
Alena habite à San Francisco. Ses parents décident de l'envoyer, pour sa dernière année du secondaire, chez sa grand-mère qui vit à New York, afin de lui faire vivre de nouvelles expériences. Une fois sur place, elle renoue avec Lucas, un ami d'enfance qui habite la métropole depuis quelques années. Il lui fait découvrir New York et une belle relation s'installe entre eux, comme par le passé.
Lors de la rentrée, Alena se lie d'amitié avec un groupe de filles et ne passe pas inaperçue aux yeux d'Austin, capitaine de l'équipe de football de l'école. Bien qu'elle reçoive des lettres anonymes l'avisant de ne pas fréquenter ce garçon, elle tombe sous son charme. Mais est-il vraiment le garçon qu'il prétend être ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 mars 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782896995981
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chapitre 1 
 
 
 
 
 
 
 
 
U ne fois de plus. Je tombais et tombais, sans pouvoir me retenir à quoi que ce soit. J’entendais seulement des voix, lointaines, qui m’étaient familières. Sans plus. Je tâchai de m’identifier, de retrouver mes repères : impossible. Je tombais dans ce qui ressemblait à un trou, sans fond. J’avais beau penser que j’arrivais bientôt à la fin, mais qu’était-ce, la fin ? Des voix m’interpellaient. Que me disaient-elles ? Impossible d’en savoir davantage. Je criais, tâchant d’oublier en même temps que de deviner où j’étais. Un précipice ? Aucune idée. AIDEZ-MOI ! Sans résultat. Puis, une lueur commença à poindre. D’où venait-elle ? Allais-je enfin pouvoir sortir de cette impasse ?
— Alena ! Réveille-toi. 
Où suis-je ? Ah oui ! Dans ma chambre. Encore un de ces rêves qui me hantent depuis quelque temps. Je n’avais pas eu de problème de sommeil avant ma 5e année. Cette année-là, Jimmy, un autre élève, racontait à toutes les filles de la classe comment des intrus pouvaient entrer facilement dans notre maison la nuit, nous regarder dormir et même nous voler nos biens. Chaque jour, son histoire prenait de l’ampleur, si bien que deux de mes amies et moi ne parvenions plus à dormir. Avec le temps, nous avons compris que cette histoire ne tenait pas debout.
— Alena, réveille-toi j’ai dit ! insistait ma mère.
— Encore un peu, s’il te plaît…
— Arrête de crier ! Tu fais un cauchemar !
— Mais non, tout est beau. Tu peux aller te rendormir, ça va aller !
Je regardai l’heure : 2 h 12. Il me restait encore quelques heures pour dormir et je comptais bien en profiter.
Ma mère restait impassible, assise sur mon lit en me regardant. Je m’appuyai sur mes coudes et lui dis :
— Maman, retourne te coucher. Il est encore tôt, c’était juste un mauvais rêve. Je vais me rendormir et tout ira bien.
— Chérie… Tu fais des cauchemars depuis quelque temps déjà. Je pourrais peut-être appeler le Dr Smith pour prendre un rendez-vous, on ne sait jamais, par précaution…
— Maman, c’est bon. De toute manière, je pars demain chez grand-maman Lexie, donc pas besoin de te casser la tête pour ça. Va dormir maintenant.
Je me retournai dans mon lit. Peut-être allait-elle comprendre. Quelques secondes plus tard, j’entendis la porte se refermer et ses pas s’éloigner dans le couloir.
C’était ma dernière nuit à la maison avant longtemps. Mes parents avaient décidé de m’envoyer chez ma grand-mère à New York, afin que je puisse découvrir davantage du pays. Nous avons toujours habité à San Francisco, sans jamais déménager. Certes, nous avons fait quelques voyages pour découvrir de nouvelles cultures, mais selon eux, c’était un plus de m’envoyer ailleurs pour ma dernière année du secondaire. New York n’est pas comme ici, me disait ma mère. Je le savais bien. La ville qui ne dort jamais… Mais en vérité, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, et voilà, j’allais le découvrir assez vite.
Ma mère commençait à se rendre compte que je partais, et ça ne l’enchantait plus autant. Mon père, quant à lui, ne disait rien. Je n’ai jamais vraiment eu une bonne relation avec lui, car il partait souvent pour le travail. Plus jeune, je lui demandais pourquoi il s’absentait autant et il me répondait qu’il devait travailler pour nous faire vivre. Mais à quoi servait une grande maison, si l’on était seules ma mère et moi avec les domestiques, chacune à une extrémité du domaine ? J’ai toujours obtenu ce que je voulais, je ne pouvais m’en plaindre, sauf que certaines fois j’aurais bien aimé avoir une famille unie comme certaines autres.
New York, c’était un nouveau départ. Je quittais tout, ma famille, mes amis et mon copain, Christian. C’était difficile pour nous deux, mais lorsque nous avions commencé à nous fréquenter, nous savions que cela arriverait un jour. Et nous y voilà... Un point positif par contre était qu’en allant à New York, j’allais revoir mon meilleur ami, Lucas. Cela faisait plusieurs années qu’il était parti de San Francisco avec ses parents pour s’établir dans l’Upper East Side à Manhattan. Il habitait près de chez ma grand-mère. C’était une bonne chose, puisque je ne connaissais personne d’autre.
Nous étions fin août, donc l’école commencerait rapidement après mon arrivée à New York. Je n’avais pas beaucoup de temps pour m’habituer à cette nouvelle ville avant de recommencer l’école. Comment la première journée allait-elle se passer ? Je n’en avais aucune idée et c’est ce qui me terrifiait le plus. Ici, tout le monde se connaissait. L’école était grande pour notre ville, mais semblerait probablement minuscule à New York.

— Tu as tout ce qu’il te faut ?
— Oui, mes valises, mon sac et mon billet d’avion, répondis-je.
— Allons-y pour ne pas être en retard, le taxi nous attend ! dit ma mère.
Je partais pour 10 mois et j’avais mal au cœur à l’idée que je ne serais de retour chez moi que pour les vacances de Noël.
En route pour l’aéroport, aucun de nous ne parlait. Mais que dire ? Que l’on s’aimait ? Qu’on allait s’ennuyer ? On le savait déjà, et pour ma part, je pensais qu’il valait mieux se taire. Il était prévu que mes parents me déposent devant l’enregistrement des bagages et que je leur dise au revoir à cet endroit, étant donné qu’ils ne pouvaient passer par le contrôle de sécurité avec moi.
Or c’est ce qui est arrivé.
À la main, j’avais mon sac, mon téléphone cellulaire et mon billet d’avion. En me retournant, j’ai vu mes parents enlacés, se réconfortant. Ma mère pleurait à chaudes larmes et mon père la soutenait tout en me regardant avec tristesse. Une larme a coulé sur ma joue et je l’ai essuyée.
Il me fallait absolument ne pas pleurer et rester forte pour leur montrer que j’étais capable de partir de la maison pour une longue période. J’ai mis mes écouteurs en marchant, afin de penser à autre chose. La musique me faisait voyager, ou bien me permettait à certains moments de m’évader. Tout en marchant en direction de l’aire d’embarquement, je m’achetai un sandwich et une barre de chocolat. Je n’aimais pas les collations qu’ils offraient en avion, alors je me préparais toujours à l’avance. Dans quelques heures je serais arrivée chez grand-mère Lexie. Elle devait venir me chercher à l’aéroport et nous devions aller en ville afin que je découvre mon nouvel environnement.
 
 
Chapitre 2 
 
 
 
 
 
 
 
 
J ’ai dormi pendant tout le trajet, jusqu’à ce que la dame assise à côté me réveille pour m’annoncer que nous arrivions. Nous étions encore dans les nuages, mais la descente commençait. Je lui fus reconnaissante de m’avoir réveillée, afin que je puisse observer New York vue des airs… Je voyais le One World Trade Center, un des plus gros bâtiments de la ville, et je pouvais même voir une partie de Central Park. Comme c’était immense ! Comment allais-je faire pour me retrouver dans les rues de cette île ?
Nous avons atterri à l’aéroport JFK, le plus grand des trois aéroports qui desservent la ville.
À l’intérieur, tout était blanc. Les plafonds étaient très élevés et de gigantesques fenêtres nous permettaient d’apercevoir le ciel et les alentours. Une grande agitation animait les lieux. Je traversai un énorme couloir bordé de magasins raffinés et de restaurants, tandis que des voyageurs couraient pour ne pas manquer leur vol. Les bagages défilaient sur le carrousel. Mes deux valises étaient lourdes et j’avais de la difficulté à les traîner. Ensemble, elles pesaient beaucoup plus que moi !
Il était entendu que je rejoindrais ma grand-mère Lexie à la sortie principale de l’aéroport. Je l’appelais Lexie et non grand-maman, car selon elle, ce titre la vieillissait. Et puis, ça m’accommodait.
Je marchai, essayant de me retrouver parmi tous les arrivants. En me dirigeant vers la sortie, je pensais à l’année qui s’annonçait. J’appréhendais mon nouveau départ. Lucas me manquait, je ne l’avais pas vu depuis plusieurs années ; tout comme ma grand-mère, d’ailleurs. Mille et une questions me trottaient dans la tête : avait-elle changé ? Comment allait-elle se comporter avec moi ?
Et alors je la vis. Elle m’attendait effectivement à la porte et elle n’était pas seule. Un jeune homme l’accompagnait, plus grand qu’elle. Lucas ! Je courus les rejoindre et sautai dans leurs bras. L’odeur de Lexie me réconforta. La lavande, le parfum de mon enfance…
Quant à Lucas, il avait totalement changé. Ce n’était plus le jeune garçon avec qui je jouais à S

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