Magicville - 1 - La sorcière Démonia
112 pages
Français

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Magicville - 1 - La sorcière Démonia , livre ebook

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Description

Livre jeunesse illustré (de 8 à 10 ans) - 213 pages


Camille et Thibault, âgés de dix ans, sont jumeaux. Cet été, ils passent leurs vacances chez leurs grands-parents à Magicville, un lieu dont on leur avait, jusqu’à présent, caché l’existence. À leur grande surprise, ils découvrent qu’eux aussi, comme les habitants de la petite cité, possèdent certains pouvoirs.


Tout serait merveilleux si la sorcière Démonia n’avait décidé de s’emparer du trône du roi Barnabet. Les Protecteurs de la ville doivent intervenir et lutter contre ses maléfices.



Du bien ou du mal, qui l’emportera ? Les enfants parviendront-ils à protéger Magicville face à cette ennemie prête à tout pour devenir la nouvelle reine ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 décembre 2022
Nombre de lectures 5
EAN13 9782379614934
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Magicville – 1 – La Sorcière Démonia
Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-493-4
Corrections : Nord Correction
CHAPITRE 1
Vive les vacances !

La sonnerie retentit, indiquant enfin le début des grandes vacances. Les rires et les cris de joie des enfants résonnent à travers l’école. Chacun attendait ce moment avec impatience, imaginant ce qu’il allait faire pendant ces deux mois de liberté.
Comme, à Tourlaville, la mer fait partie intégrante du paysage, le programme estival s’annonce limpide : plage, glaces, boissons sucrées, rollers et balades à vélo sur les nombreuses pistes cyclables. S’il ne fait pas beau, il leur restera la piscine, le cerf-volant, les jeux vidéo ou bien encore la télévision. Bref, les idées pour s’occuper ne manquent pas à ces jeunes têtes blondes !
Pour Camille et Thibault, les vacances ne se passeront pas à Tourlaville ! Cette année, ils iront chez leurs grands-parents, mamie Line et papi Pierrot, qu’ils adorent. Aussi attendent-ils cet instant avec impatience. Leur hâte vient peut-être également de ce que leur ont confié leurs parents, quelques jours auparavant. Un secret soigneusement gardé jusqu’à présent par les membres de la famille, afin d’éviter de perturber les enfants, encore trop jeunes jusque-là. Mais… c’était peut-être une blague pour inciter Camille et Thibault à s’éloigner de leurs amis pendant l’été. En effet, comment imaginer que leurs grands-parents ne soient pas des personnes tout à fait comme les autres, qu’ils soient magiciens ? Cette révélation est très excitante. Ils vont partir deux mois bien loin de la France, à Magicville, une ville située dans un pays où tout est magique. D’habitude, c’est la famille qui leur rend visite à Tourlaville, mais cette année, les jumeaux vont avoir dix ans ; ils ont atteint l’âge pour découvrir ce lieu formidable. Le frère et la sœur ont grandi à l’écart de cet univers pour apprendre à vivre normalement. C’était le choix de leurs parents tombés sous le charme de la belle ville traditionnelle au cours d’un voyage. La magie n’est pas indispensable pour vivre, ils en ont toujours été convaincus et leur rêve d’ouvrir une librairie s’est réalisé facilement et rapidement là-bas. À la naissance des jumeaux, ils décidèrent qu’à l’occasion de leurs dix ans, ils leur expliqueraient tout sur Magicville et leurs origines. Ce qu’ils firent quelques jours plus tôt.

La première chose que fait Camille en arrivant à la maison, c’est d’ouvrir le frigo pour y prendre une glace aux fruits de la passion. Elle demande à Thibault qui n’est jamais très loin d’elle :
— T’en veux une à quoi, Titi ?
— À la menthe. Il en reste ?
— Oui.
— Merci, Mimi.
Durant quelques secondes, ils savourent leurs bâtonnets glacés en silence, tandis que leurs esprits s’émoustillent.
— Bon, qu’est-ce que t’as envie de faire pour commencer les vacances ? l’interroge Thibault.
— Ben, j’sais pas… Une partie de frisbee, ce serait bien, il n’y a pas trop de vent, suggère Camille avec un sourire plein d’enthousiasme.
— D’accord, je vais le chercher ! On se retrouve dans le jardin de derrière !
Le garçon gagne les escaliers qui mènent au sous-sol tout en cherchant à se rappeler, à voix haute, à quel endroit il a vu l’objet en question la dernière fois :
— Peut-être au-dessus de l’étagère sur laquelle papa range les affaires de VTT… Ou bien à côté de la machine à laver ?
Il est là ! Thibault s’en empare et s’élance vers le jardin. Camille l’y attend déjà. Ils se hâtent de finir leurs glaces pour vite jouer.
— Bon, Mimi, t’es prête ? s’impatiente Thibault.
— Ça y est !
Elle se frotte les mains sur son short en allant se positionner à dix mètres environ de son frère. La partie peut commencer. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte dans ce jeu : la puissance du lancer, la hauteur et la direction. Ils adorent cette activité de plein air à laquelle ils ont l’habitude de s’adonner. Thibault envoie le frisbee vers sa sœur qui fixe l’objet vert avec concentration pour l’attraper au bon moment. Elle n’a aucune difficulté à l’intercepter. À mesure que les tirs se succèdent, ils rendent l’exercice de plus en plus intense, obligeant l’autre à courir, sauter à droite puis à gauche, ou bien à reculer au dernier moment. Ils se félicitent l’un et l’autre quand l’échange demande plus de rapidité ou d’agilité. Les jumeaux ne manquent surtout pas de rire de bon cœur lorsqu’ils plongent, glissent ou roulent-boulent pour attraper le disque tant convoité. La partie dure près de trois quarts d’heure pendant lesquels ils se dépensent à fond. Ils rentrent enfin et gagnent l’étage pour se rafraîchir. Puis, Thibault leur sert deux verres de grenadine, qu’ils boivent d’un trait avant d’aller dans leurs chambres respectives.
Les jumeaux ne se sont pourtant pas concertés, mais ils effectuent les mêmes gestes chacun de leur côté. Passer la porte, aller jusqu’au bureau, vider leur cartable… et s’élancer dans une demi-roulade sur le lit pour finir par s’y étendre complètement.
Camille et Thibault ne se quittent jamais. À l’école, ils sont dans la même classe. Ces inséparables se disent tout et ne manquent jamais de sujets de conversation. Ils ont cependant leurs propres amis.
La fillette regarde la photo de son frère posée sur son bureau. On y voit un garçon arborant une chevelure brune assez courte avec des épis dans tous les sens, comme le veut la mode. Il a de grands yeux marron bordés de longs cils noirs. Son nez est plutôt arrondi, sa bouche fine et bien dessinée. Ses traits reflètent sa douce personnalité, mais laissent aussi entrevoir son côté espiègle et sa gaieté à toute épreuve.
Camille affiche le même sourire et le même nez que Thibault, mais ses yeux sont verts, frangés eux aussi de longs cils noirs. Elle laisse ses longs cheveux châtains détachés et, selon son humeur matinale, porte sur le côté droit une barrette assortie à ses vêtements.
— Les enfants, le dîner est prêt ! les appelle Mme Leduc vers dix-neuf heures.
Ils se précipitent vers les marches qu’ils descendent tout en se bousculant et chahutant gaiement.
Chacun prend sa place habituelle avant de poser sa serviette sur ses genoux. Fanie leur sert des pâtes carbonara, un de leurs plats préférés, afin de célébrer les vacances qui commencent.
Stéphane, leur père, interrompt leurs récits excités afin de leur demander s’ils ont pris le temps de préparer leurs sacs pour partir chez leurs grands-parents.
— La plupart de mes affaires sont déjà prêtes, papa, s’empresse de répondre Camille.
La bouche pleine, Thibault se contente d’un hochement de tête rassurant.
Rien d’étonnant à cet empressement. Ils ne voient leurs grands-parents que pendant les vacances scolaires. Leur hâte et leur joie transforment le repas en un moment de fête. Le départ est convenu vers quatorze heures le lendemain et, pour plus de simplicité, ce sont leurs grands-parents qui viendront les chercher, car Stéphane et Fanie, propriétaires d’une librairie, travaillent. Cependant, ils ont promis de fermer leur commerce pendant trois semaines au mois d’août afin de les rejoindre.
Bien qu’ils se soient couchés plus tard que d’habitude, les enfants ont eu du mal à trouver le sommeil et leur nuit a été agitée. Pour cette dernière matinée, leur mère reste avec eux à la maison. Après le déjeuner, la famille procède à une dernière vérification des bagages, puis Fanie ajoute les chaussons de Thibault ainsi que la brosse à dents de Camille, tout en faisant remarquer :
— Il est bientôt quatorze heures, ils ne devraient plus tarder maintenant… Ils sont plutôt ponctuels en général.
Le trio se réunit dans le salon. Les enfants réfrènent mal leur impatience, qui est à son comble quand, soudain, un trait de lumière jaillit dans la pièce et dessine un rectangle de la taille d’une porte. Surpris, Camille et Thibault ouvrent des yeux démesurés en voyant surgir mamie Line et papi Pierrot. C’est magique !
Quelle joie de se retrouver après ces longs mois ! C’est un moment de joyeuses effusions. Mamie Line et papi Pierrot sont toujours aussi rayonnants. Leur grand-père est un grand homme barbu, aux yeux foncés et à la chevelure blanche qu’il coiffe souvent d’un chapeau de paille. Aujourd’hui, il est habillé d’une chemise exotique et d’un long bermuda. Quant à leur grand-mère, elle porte une belle robe aux couleurs estivales et ses poignets sont ornés de bracelets fantaisie. Elle a le teint mat et des yeux noisette qui ressortent avec sa chevelure mi-longue blanche tombant en boucles sur ses épaules. Tous deux forment un beau couple de quinquagénaires.
Fanie sert des boissons fraîches qu’ils sirotent tout en se racontant les événements et changements survenus depuis leur dernière visite.
— Vous avez encore grandi, les enfants ! s’exclame Line. Attention, je ne veux pas être la plus petite de la famille, sinon, ça va barder !
Le dynamisme de ses parents n’a pas faibli, constate Fanie. Il vaut mieux, car ils ne connaîtront pas beaucoup de répit pendant le séjour des jumeaux. Elle aurait voulu répéter ses recommandations à Camille et Thibault, mais il est temps de partir, ses parents se lèvent. Les bagages en main, les enfants embrassent leur mère avant de donner la main à leurs grands-parents. Tous les quatre s’alignent, papi Pierrot lève le bras droit et pointe son index devant lui :
— À la maison, dit-il.
Un rectangle de lumière jaillit autour d’eux. Ils ont juste le temps de lancer un dernier « au revoir ! » avant de disparaître. Fanie s’entoure de ses bras tout en pensant que les enfants vont beaucoup lui manquer. Elle se console en se disant que le mois de juillet passera vite et qu’ils se retrouveront tous très bientôt.
 

CHAPITRE 2
Une chouette journée
 
Le voyage de Camille et Thibault s’effectue en un éclair. Ils ont l’impression d’avoir seulement traversé une porte de lumière pour se retrouver, tout en douceur, dans le hall d’entrée de la maison de leu

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