Magalie enquête
152 pages
Français

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Description

Un travail scolaire de Magalie et William, son ami d'enfance, débute dans le bureau du chef de police. En découle une enquête policière qui nous tient en haleine tout au long du quatrième roman jeunesse de Carole Dion. Un coup de fil interrompt leur entrevue avec le directeur de police. Un cadavre dans une baignoire, une femme disparue, et la curiosité insatiable de Magalie l'entraîne sur des pistes inconnues et terriblement dangereuses. Elle se retrouve rapidement dans des situations dignes de faire frémir les plus braves lecteurs. Une première fois sous la main gigantesque d'un meurtrier présumé, à qui elle échappe par miracle, et une deuxième fois dans le chalet de ce dernier, à sa merci au milieu de la forêt. Que va-t-il arriver à notre héroïne téméraire qui a le don de se mettre les pieds là où il ne faut pas ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 novembre 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782896995370
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Magalie enquêteDe la même auteure
Chez le même éditeur
Magalie et son fantôme, roman jeunesse, collection
« Cavales », 2015, 120 pages.
Magalie sur la piste du taxeur, roman jeunesse,
collection « Cav ales», 2013, 160 pages.
Magalie et les messages codés, r
« Cavales», 2012, 88 pages. Carole Dion
Magalie enquête
Roman
CollectionCatalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Dion, Carole, 1959-, auteure
Magalie enquête : roman / Carole Dion.

(Collection Cavales)
Également publié en formats imprimé(s) et électronique(s).
ISBN 978-2-89699-536-3 (couverture souple).--ISBN
978-289699-537-0
(PDF).--ISBN 978-2-89699-538-7 (EPUB)


I. Titre. II. Collection : Cavales

PS8607 I63 M337 2016 jC843'.6
C2016905992-8

C2016905993-6
http://interligne.ca/?p=3571
Code promotionnel : cd/5363mecd
(Pour obtenir votre version numérique epub gr !)atuite
Les Éditions L’Interligne
435, rue Donald, bureau 117
Ottawa (Ontario) K1K 4X5
Tél.: 613 748-0850 / Téléc. : 613 748-0852
Adresse courriel communication.interligne@gmail.com :
www.interligne.ca
Distribution : D ifusion Prologue inc.
ISBN 978-2-89699-537-0
© Carole Dion et Les Éditions L’Interligne
Dépôt légalq : uatrième trimestre 2016
Bibliothèque nationale du Canada
Tous droits réservés pour tous paysÀ mes filles, Janie, Myriam et Martine, ma
plus grande fierté! Chapitre 1
Le hasard, parfois !
out est silencieux dans la rue, malgré une Tvoiture de police garée tout près d’une
maison voisine. Pourtant Magalie et William
n’osent pas encore sortir de leur cachette. Ils sont
perplexes. Ils viennent de vivre des moments
pour le moins bizarres. Et il semble à Magalie,
en se basant sur les nombreux films policiers
qu’elle a vus, que la rue devrait grouiller de
policiers, de gens surexcités qui hurleraient des
ordres à droite et à gauche et de subalternes qui
courraient partout afin d’obéir aux ordres aboyés
plutôt que criés.
Magalie, jeune fille légèrement rousselée aux
cheveux mi-longs, tressés, qui pendent presque
toujours sur le devant de son chandail, se
remémore les derniers événements.
Il y a à peine une heure, elle et son meilleur
ami William étaient dans le bureau du chef de
police. Ils ont un travail scolaire à remettre sur la
9carrière de leur choix. Ils ont pensé à questionner
le chef de police, puisque celui-ci cumule de
nombreuses années de service au sein du corps
policier. De plus, il a gravi un à un les échelons
pour atteindre le poste de chef et d’enquêteur.
Ils débutaient à peine l’entrevue lorsque le
téléphone a sonné. Oubliant momentanément
ses jeunes invités, le chef de police a laissé malen -
contreusement le téléphone sur la fonction
hautparleur, permettant ainsi à Magalie et William
d’entendre tout l’entretien.
William, mal à l’aise, se sentait comme un
écornifleur qui écoute les conversations des
autres. C’est un garçon calme, réfléchi, r-espon
sable et très respectueux des convenances.
Magalie est tout le contraire de son ami : voilà
le secret de leur amitié qui subsiste depuis
l’enfance. Elle est très curieuse, observatrice mais
parfois irréfléchie. Cette dernière caractéristique
lui a d’ailleurs causé bien des ennuis.
L’appel téléphonique provenait d’un des
adjoints du chef. Il décrivait avec force détails
la découverte d’un cadavre dans une baignoire.
À première vue, la scène de « crime » semblait
le théâtre d’un suicide. Mais certains détails ne
collaient pas, comme de mini-gouttelettes de
sang sur la moquette, près de la porte d’entrée
de la maison. Pourquoi y aurait-il du sang à
cet endroit précis? U n suicidé ne serait pas allé
répondre à la sonnette juste après s’être ouvert les
10veines. C’est ce que le chef de police a clairement
dit à son adjoint. Magalie et William l’ont très
bien entendu.
Après s’être fait donner l’adresse de la maison
où a eu lieu le drame, il l’a répétée à voix haute en
plus de la noter sur un calepin sorti de sa poche
de pantalon. Puis, il a raccroché le combiné
en demandant de ne rien déplacer. Il a regardé
ses deux invités, avec l’air ahuri, se demandant
ce que ces jeunes faisaient devant lui. Il était
tellement concentré sur les derniers événements
tragiques, qu’il avait momentanément oublié ces
deux écoliers. Il s’est excusé auprès d’eux, il avait
une urgence ; il les a priés poliment de prendre
un rendez-vous auprès de la réceptionniste afin
de conclure leur entretien un autre jour. Puis il
a décroché sa veste de la patère et est sorti pr- éci
pitamment. Il ne semblait pas s’être aperçu que
les deux jeunes avaient tout entendu de l’échange
téléphonique.
Magalie, la curieuse, avait noté mentalement
l’adresse et dit à William, en sortant du poste de
police, qu’elle se rendait elle aussi sur les lieux
du crime.
— Minute, Magalie ! dit William. On sait pas
s’il s’agit d’un crime ; en plus, on n ’a pas d’affaire
là !
— Toi, si tu y vas pas, ça te regarde, mais
moi j’y vais ! répond Magalie. Juste pour v! oir
Penses-y, William, notre travail sera le plus
11extraordinaire en rajoutant une vraie scène de
crime !
Après un temps de réflexion relativement
court, William se décide à accompagner son amie.
Pas dans le but de mériter un A pour le travail
scolaire, mais pour ne pas laisser son amie seule,
car elle a le don de se mettre dans le pétrin. Il croit
qu’il est plus sage de garder un œil sur elle.
C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés près de
la maison entourée de banderoles jaunes. Une
voiture de police était sur place, probablement
celle du chef. Magalie s’étant aventurée tout près
du cordon de sécurité a aussitôt reçu l’ordre de
retourner chez elle rapidement. Un constable
le lui a dit sur un ton bourru qui n’admettait
aucune réplique ; s ’il l’apercevait encore une fois,
elle aurait un billet d’infraction pour entrave au
travail des forces de l’ordre. Il n’en fallait pas
davantage pour qu’elle se détourne aussitôt. Mais
elle n’écouta pas les directives complètement,
elle s’éloigna et se cacha derrière une voiture
à quelques maisons de là, entraînant son ami
derrière elle. Elle voulait éviter d’être vue, mais
ne voulait rien manquer de l’événement. Elle
trouvait d’ailleurs que le policier ressemblait
étrangement au chef. Elle se dit que tous les
agents des forces de l’ordre devaient se r -essem
bler, mais si c’était vraiment le chef de police et
non son adjoint, elle ne voulait surtout pas qu’il
la reconnaisse.
12Elle était déçue. Malgré la longue attente,
Magalie et William tous deux accroupis,
masqués par une voiture stationnée dans la rue,
les jambes engourdies d’être restées pliées trop
longtemps, gardaient le silence. Il ne se passait
rien du tout devant cette maison depuis un
long moment. Puis finalement le chef de police
apparaissant sur le pas de la porte, a crié des
ordres à l’un de ses hommes qui était
probablement à l’intérieur, est rentré dans la demeure,
puis le silence a suivi. Aucune autre agitation
n’est venue déranger les oiseaux qui pépiaient
sur les fils électriques. Il n’y avait pas davantage
de mouvement qui pourrait faire aboyer des
chiens avoisinants.
— Tu crois qu’on peut sortir de notre cachette
sans être vus ? chuchote M agalie qui n’en peut
plus de rester presque immobile.
— Si on fait attention et qu’on ne court pas
pour ne pas attirer l’attention, je crois qu’on
peut s’en aller sans problèmes, puisqu’il n’y a
personne ! r épond William tout bas.
Ils s&

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