Les gérants d estrade 08
85 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les gérants d'estrade 08 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
85 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Les joueurs des Requins de Rocketville et des autres localités rejoignent les rangs bantam. Ils espèrent laisser derrière eux les commentaires désobligeants de leurs parents, qui ont souvent tendance à se transformer en gérants d'estrade. Malheureusement, rien ne change, et les cris en provenance de la foule ne laissent rien présager de bon. Les joueurs en ont ras le bol. Les arbitres aussi en ont assez de subir les foudres de l'assistance. Les parents peuvent-ils changer ? Et si la grève était le seul moyen de leur faire entendre raison ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 septembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782924253809
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0374€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Danielle Boulianne

Les gérants d’estrade
Tome 8 de Bienvenue à Rocketville

Illustrations Jocelyne Bouchard

Collection Œil-de-chat

Éditions du Phœnix
© 2016 Éditions du Phœnix
Dépôt légal, 2016

ISBN 978-2-924253-74-8 (imprimé) ISBN 978-2-924253-80-9 (ePub)

Illustrations : Jocelyne Bouchard Graphisme : Hélène Meunier Révision linguistique : Madeleine Vincent
Adaptation numérique : Studio C1C4

Éditions du Phœnix
206, rue Laurier L’île Bizard (Montréal) (Québec) Canada H9C 2W9 Tél. : (514) 696-7381 Téléc. : (514) 696-7685 www.editionsduphoenix.com


Nous remercions la SODEC de l’aide accordée à notre programme de publication. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition à notre programme de publication.
Nous sollicitons également le Conseil des Arts du Canada. Éditions du Phoenix bénéficie également du Programme de crédit d’impôts pour l’édition de livres – Gestion SODEC – du gouvernement du Québec.
Danielle Boulianne
Les gérants d’estrade
De la même auteure chez Phœnix :

Voyage au centre d’un vidéopoker coll. Adulte, 2008.
Bienvenue à Rocketville coll. Oeil de chat, 2010.
Suspense à l’aréna (tome 2) coll. Oeil de chat, 2011.
Le remarquable héritage (tome 3) coll. Oeil de chat, 2011.
Toute une recrue (tome 4) coll. Oeil de chat, 2012.
En route pour la coupe (tome 5) coll. Oeil de chat, 2013.
Du hochey pee-wee puis non (tome 6) coll. Oeil de chat, 2014.
Dana et Dalya coll. Oeil-de-chat, 2013.
Salut Gilles ! (tome 1) coll. Oeil-de-chat, 2014.
Profession pilote (tome 2) coll. Oeil-de-chat, 2015.
Commotions (tome 7) coll. Oeil de chat, 2015.
Gang de ruelle coll. Maîtres-rêveurs, 2016.
À Félix Lapierre à qui j’ai promis un jour qu’il deviendrait un personnage de la série Bienvenue à Rocketville ; aux élèves de l’école Montcalm de Montréal ainsi qu’à ceux de l’école des Bois-et-Marées de Rimouski qui ont gentiment accepté de participer à la création d’un des personnages de la série… que vous apprendrez à connaître dans ce tome.
Prologue
Une fois ce superbe été terminé, au cours duquel les Requins ont arboré un nouveau chandail, celui de l’équipe des BQR, ou les Boules qui roulent, et au cours duquel ils ont été déclarés champions du tout premier tournoi de hockey-balle à Rocketville, les amis ont repris leur routine, tant sur la patinoire de leur aréna local que sur les bancs de la polyvalente.
Leur adaptation en première secondaire et leur dernière saison dans les rangs pee-wee étant maintenant derrière eux, les joueurs des Requins sont plus que prêts à reprendre du service sur la glace. Ils font dorénavant partie du club de joueurs bantam ! Ils retrouveront aussi Mario, leur entraîneur. En effet, la ligue a décidé qu’en vertu du bon travail que ce dernier a accompli, il méritait de superviser des joueurs de calibre supérieur… et de suivre ses jeunes protégés pendant encore deux autres années. Ce qui n’est pas pour déplaire à ses soldats sur lames. Toutefois, une nouvelle préoccupation anime ces derniers. Pendant ces années pee-wee, les partisans n’ont cessé de les inonder de leurs commentaires et de les marteler de leurs ordres du haut de leurs gradins. Leur colère sera nourrie par l’introduction des mises en échec, permises dans les rangs bantam, donc par l’augmentation du nombre de punitions. Tous espèrent donc, à partir d’aujourd’hui, de pouvoir faire la sourde oreille aux critiques cinglantes de ceux qui, trop souvent, ont joué le rôle de gérants d’estrade…
Ainsi, trois semaines après le début des activités scolaires et de loisirs, les Requins ont moins le temps de se côtoyer. Surtout depuis que Laurier a changé d’école et que certains de ses camarades ont décidé d’abandonner le sport-études, dont William, Lévi et Roman. Comme prévu, ils se retrouvent aux séances d’entraînement de hockey obligatoires, qui se tiennent de deux à trois fois par semaine. Personne ne néglige non plus les mini-matchs et les parties de hockey-balle dans la cour d’école, si la météo se montre clémente.
Les Requins ont l’impression de gravir un échelon important. Les garçons se disent qu’ils deviennent des hommes. Naomi, pour sa part, remarque que l’intensité du jeu s’élève d’un cran pour tous. C’est pourquoi elle est très heureuse d’être gardienne de but, car cela lui évite les bousculades et les contacts physiques.
Les hockeyeurs ont le teint basané, les traits du visage reposés et une foule d’histoires amusantes à se remémorer sur l’été qui tire à sa fin. Même s’ils ont repris l’entraînement, les Requins de Rocketville n’ont encore aucune idée de ce qui les attend aux premiers jours de la saison, leur première à titre de joueurs bantam. Mais cette fois, les jeux ne se corseront pas seulement dans les coins de la patinoire. Le septième joueur, ou plutôt les gérants d’estrade risquent d’en prendre pour leur rhume…
CHAPITRE 1
À l’aube d’une nouvelle saison
Le camp d’entraînement vient de se terminer. Les joueurs des Requins se préparent avec fébrilité pour le premier match, qu’ils disputent d’ailleurs à domicile ce samedi. Au cours des dernières semaines, ils ont appris les rudiments de la mise en échec – comment la donner, mais aussi comment la recevoir – et ils ont hâte de passer de la théorie à la pratique. Ils ont la ferme intention d’aborder la saison avec des flammes dans les yeux. Et ils ne visent rien de moins que la tête du classement, surtout après avoir surmonté les épreuves auxquelles ils ont dû faire face au cours de leur dernière saison pee-wee, qu’ils ont commencée en champion pour atteindre rapidement le fond du baril. Hors de question qu’une telle défaite ne se reproduise ! Ils ont retenu la leçon, et ne veulent plus prendre le risque de détruire leur esprit d’équipe 1 .
C’est pourquoi le début de leur dernière séance d’entraînement avant le match, Mario prend la parole.
— Bienvenue dans les rangs bantam, les jeunes ! Samedi, nous allons inaugurer notre première saison dans cette catégorie, vous en tant que joueurs, et moi en tant qu’entraîneur. Si nous avons laissé notre marque dans les rangs pee-wee, certains plus que d’autres…
— J’imagine que tu veux parler de notre capitaine, déclare William.
— C’est évident, Will, enchaîne Joey. Nous, nous avons été bons, mais pas exceptionnels, à ce qu’il semble.
— Oui, je dois l’avouer : faire retirer son chandail en fin de saison et en fin de carrière pee-wee, c’est assez impressionnant ! admet Laurier. Du jamais-vu ! Et, apparemment, personne d’autre que notre capitaine ne méritait ce privilège. Zack, tu devrais peut-être nous demander de t’appeler « monsieur », non ?
— En fait, les amis, je préfère davantage « monsieur Zack », rétorque ce dernier en éclatant de rire.
Reprenant son souffle, il ajoute :
— Non, franchement, cela m’en prendra beaucoup plus pour m’enfler la tête. Quand j’aurai un aréna nommé en mon honneur, ce sera peut-être une autre histoire. En attendant, coach, tu peux continuer.
— Merci bien, « monsieur Zack », dit Mario en souriant. Les garçons, vous avez pris de l’âge et de l’expérience sur la glace. Votre vision du jeu s’est améliorée au cours des dernières années, et ce détail devrait faire la différence sur la patinoire cette saison-ci.
— Et dans les estrades aussi j’espère, coach ! s’exclame Naomi. À notre niveau, j’imagine que nous pourrons dire adieu aux phrases répétitives que nos parents nous lancent à longueur de matchs. Quoique je nous trouve assez chanceux à Rocketville, les adultes sont franchement plus compréhensifs que dans certains arénas. Nos partisans se spécialisent plus dans l’encouragement que dans le dénigrement.
— Tu as parfaitement raison ! Au cours de mes nombreuses années comme entraîneur, tant à Rocketville que dans mon ancienne ville, j’en ai vu de toutes les couleurs. Vous êtes effectivement très chanceux, les jeunes.
— Ce n’est pas le cas de toutes les équipes, remarque Nathan. Les partisans de nos adversaires sont parfois insoutenables ! On dirait qu’ils n’ont pas compris que nous ne saisissons pas vraiment leurs paroles sur la glace. Pour ma part, je ressens la joie ou l’animosité juste à leur ton. Mais une fois concentré, j’oublie tout le reste. Il n’y a que moi, mon équipe, l’adversaire et la rondelle.
— Le problème n’est pas que sur la glace, Nath, continue Zack. Nous avons tous entendu des histoires tristes sur les jeunes qui subissent une crise de colère de leur parent après une partie. Et on s’entend qu’à ce chapitre, nous sommes loin d’être des professionnels. Nous courons après la rondelle, c’est à peu près tout !
— Mais c’est l’horreur ! s’exclame Laurier. Tu veux dire que certains joueurs doivent continuer d’endurer des critiques sur le chemin du retour, et même le reste de la semaine ? Ouf ! Je ne voudrais pas être à leur place ! Tu as raison, coach, nous sommes vraiment chanceux.
— De toute façon, je ne peux pas croire que ce sera un problème cette année, poursuit William. Après tout, nous sommes des adolescents, maintenant. Les parents vont bien finir par comprendre que nous maîtrisons mieux notre jeu et que, sur la glace, le patron, c’est notre entraîneur.
— Je pense que oui, dit à son tour Félix-Olivier. Bien que si je me fie au degré de décibels que ma mère peut atteindre avec ses cordes vocales, si elle a quelque chose à me dire, je vais l’entendre, que je le veuille ou pas.
— Oui, mais elle, quand elle crie, c’est pour t’encourager, remarque Naomi. Parfois, il n’y a rien de mieux qu’un « Vas-y, mon homme, t’es capable ! » pour te donner le petit coup de pied dont tu as besoin pour te réveiller et revenir dans le match.
Les coéquipiers approuvent la dernière affirmation de leur Rocketfille. Mario reprend :
— J’ai eu une idée pour ajouter un peu de piquant dans nos vies cette saison. Pour cela, j’ai besoin d’un adjoint. Je suis donc allé chercher l’aide de la personne idéale pour mettre mon projet à exécution.
Mario se dirige vers la p

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents