Le club des cousins
86 pages
Français

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Le club des cousins , livre ebook

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illustré par

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Description

Livre jeunesse illustré (de 8 à 10 ans) - 143 pages


Les grandes vacances sont enfin là !


Gabriel, Romain, Clément et Audrey se retrouvent dans la maison de campagne de leurs grands-parents. À eux les balades à vélo. Quant au château, impossible de s’y rendre depuis que de nouveaux propriétaires s’y sont installés. Mais il n’y a pas que ça de nouveau : des cambrioleurs sévissent dans la région. Il n’en faut pas plus pour éveiller la curiosité des enfants. L’occasion pour eux d’utiliser leurs pouvoirs magiques, aidés de Luna la chouette et de Ravioli le rat.



Seront-ils plus efficaces que la police qui piétine dans son enquête ? Surtout, seront-ils plus malins que les brigands ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782379614057
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le club des cousins

Caroline Costa
Théo Berthet
Caroline Costa
Théo Berthet


Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-405-7
Corrections : Nord Correction
« Un cousin, c’est à mi-chemin entre un ami et un frère. »
Franck Oudit


« Range ta chambre ! »
Maman
1

Enfin les vacances !
Voilà ce que pensaient les frères, Gabriel et Romain, avec un mélange de joie et d’impatience. L’année scolaire, avec son lot de devoirs à la maison et de contrôles en classe, était terminée. À présent, il n’était plus question d’ouvrir un livre durant les prochaines semaines !
Ils attendaient sur le quai de la gare l’arrivée du TGV. Maman leur faisait les dernières recommandations qu’ils connaissaient déjà par cœur pour les entendre chaque année :
— N’oubliez pas de bien vous laver les dents, ne vous chamaillez pas, soyez sages…
Gabriel, l’aîné, âgé de quatorze ans, leva les yeux au ciel et récita mentalement la suite des conseils de Maman :
« Ne restez pas toute la journée devant la télé, ne dépensez pas tout votre argent de poche d’un coup… »
Pendant ce temps, Papa vérifiait les billets et jetait un dernier coup d’œil au contenu du sac à dos de ses fils. Jeux vidéo, bouteille d’eau, gâteaux. Ils étaient parés pour le voyage.
Le train arriva enfin, déversant son flot de voyageurs. Maman serra la main de ses enfants pour éviter qu’ils soient entraînés par la cohue. Le contrôleur annonça le départ imminent et invita tous les passagers à rejoindre leur wagon. Romain, le plus jeune, après un dernier baiser à sa mère, franchit les portes coulissantes.
— Prends soin de ton frère, ne put s’empêcher de dire Maman à Gabriel.
— T’inquiète, poulette !
Après cette dernière fanfaronnade, l’aîné monta à son tour dans le TGV avec l’air blasé qu’il aimait prendre.
Restée sur le quai, Maman donna un petit coup de coude à Papa et ils échangèrent un clin d’œil. Leur fils aîné avait pris beaucoup d’assurance depuis qu’il était entré au collège. Peut-être un peu trop ?
Les deux enfants agitèrent la main en signe d’au revoir en direction de leurs parents tandis que le TGV démarrait. Une fois qu’ils furent hors de vue, ils se disputèrent la place près de la fenêtre. Cela les occupa une bonne demi-heure puis, de guerre lasse, ils prirent chacun leurs jeux vidéo en s’asseyant côte à côte.
Dans quelques heures, ils arriveraient à destination chez leurs grands-parents. Les frères y retrouveraient leurs cousins germains, arrivés la veille. Et là, les vacances pourraient vraiment commencer !



Le train ralentit avant de s’arrêter en gare. L’air était chaud, chargé du parfum des fleurs et des pierres chauffées au soleil. Sur le quai, Romain reconnut la casquette de Papy Mo. É gal à lui-même, leur grand-père les attendait, les mains sagement croisées derrière le dos, tout en décontraction. Mais il ne fallait pas se fier aux apparences, ses yeux bleus scrutaient la foule, ne voulant surtout pas manquer ses petits-enfants.
— Papy Mo ! appela Romain. On est là !
Le visage du grand-père s’éclaira d’un grand sourire. Les enfants se précipitèrent vers lui et, après une longue étreinte, ils lui confièrent leurs bagages.
— Tiens, cadeau ! plaisanta Gabriel en lui refourguant aussi les deux sacs à dos.
— Nos cousins sont déjà arrivés ? demanda son frère.
Papy Mo acquiesça en réajustant sa casquette. Une fois sur le parking, il ouvrit le coffre de sa 4L et y déposa les valises. Gabriel s’installa à l’avant, tandis que son frère passait sur le fauteuil arrière en ronchonnant. À dix ans, il avait lui aussi le droit de s’asseoir sur le siège passager. Seulement, dès qu’il en avait l’occasion, son frère ne cessait de lui rappeler son droit d’aînesse.
— Mettez vos ceintures, leur enjoignit le grand-père de sa voix légèrement chevrotante.
Les enfants s’étaient déjà attachés, connaissant bien Papy Mo. S’il parlait peu, il était toujours disponible pour eux, les aidait à construire des cabanes, partageait leur promenade le long des sentiers et, surtout, leur donnait quelques bonbons en cachette de Mamy Lilly. Mais ils savaient aussi qu’il ne valait mieux pas lui désobéir. Un froncement de sourcils de sa part suffisait le plus souvent à les rappeler à l’ordre.
La 4L quitta bientôt la route principale pour s’engager dans un chemin à peine carrossable. La voiture dépassa des champs, des haies pleines de fleurs et de papillons, des clôtures derrière lesquelles broutaient de paisibles vaches ou galopaient des chevaux. Au bout du chemin, une barrière en bois délimitait une vaste propriété. Papy Mo descendit pour ouvrir le portail et les enfants commencèrent à s’agiter.
Mamy Lilly les attendait devant la maison, une longue bâtisse tout en longueur. Les murs épais en pierres apparentes étaient percés de fenêtres encadrées de volets de bois rouge. Autour s’étendaient des massifs de fleurs multicolores où de gros bourdons volaient lentement, les pattes chargées de pollen.
Les enfants sortirent et se jetèrent dans les bras de leur grand-mère, aussi droite que son mari, dont les cheveux courts étaient à peine striés de gris. Son collier aux billes d’ivoire était assorti au large bracelet qu’elle portait au poignet.
— Avez-vous fait bon voyage, mes petits ? demanda-t-elle après les avoir chaleureusement embrassés.
Les deux frères parlèrent en même temps, racontant leur affrontement aux jeux vidéo et le comptage scientifique des biscuits à se partager.
— Un bon goûter vous attend dans…
Mamy Lilly ne put terminer sa phrase, interrompue par des cris d’enfants.
— Ils sont arrivés ! Ils sont arrivés !
Un garçon de huit ans aux cheveux courts et au sourire édenté jeta dans l’herbe le vélo sur lequel il venait d’arriver et courut au-devant de Gabriel et Romain.
— Clément ! s’exclamèrent les frères en reconnaissant leur cousin.
Sa sœur aînée suivait, pédalant tranquillement. Elle prit le temps de ranger son vélo le long de la maison et de mettre la béquille. D’un geste gracieux, elle rejeta ses cheveux longs pour les mettre derrière les épaules.
— Salut, les gars ! dit-elle
— Audrey !
Les deux frères quittèrent le giron de leur grand-mère et étreignirent leurs cousins à les étouffer.
Ils étaient enfin réunis tous les quatre : Gabriel, Audrey, Romain et Clément. Les vacances pouvaient vraiment commencer !

2
 
Mamy Lilly poussa gentiment les enfants, qui bavardaient toujours, vers la salle à manger. La vaste pièce pavée de tommettes en terre cuite était meublée d’une longue table de bois, d’un buffet ancien d’un côté et d’une bibliothèque remplie de livres de l’autre. Au fond de la pièce, une énorme cheminée de pierre occupait presque tout le mur. En ces beaux jours, le foyer était vide et parfaitement nettoyé.
— Asseyez-vous, mes petits, dit la grand-mère en écartant les chaises.
Étaient disposés sur la nappe à carreaux une corbeille de pain, des pots de confiture et de miel ainsi qu’un pichet de jus d’oranges fraîchement pressées. Mamy Lilly préparait les tartines au fur et à mesure que les enfants les engloutissaient. Il fallait suivre le rythme, car il semblait qu’ils n’avaient rien mangé depuis plusieurs jours tant ils étaient affamés.
Elle les regardait affectueusement à tour de rôle. Malgré leur indéniable air de famille, ils étaient si différents les uns des autres ! Gabriel avait les cheveux châtains et les yeux bleus alors que son frère possédait une épaisse tignasse...

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