La Malédiction d Anabelle
70 pages
Français

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La Malédiction d'Anabelle , livre ebook

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Description

Quel est ce coffre mystérieux, trouvé près de l’école par Louis, mon meilleur ami ? Ce fayot de Bertrand nous aidera-t-il à percer l’énigme de la terrifiante Anabelle...?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748397598
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Malédiction d'Anabelle
Sandrine Martin
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
La Malédiction d'Anabelle
 
 
 
 
Chapitre 1. La découverte de Louis
 
 
 
Vingt minutes… cela faisait plus de vingt minutes que je patientais au bout du chemin des pissenlits sans avoir un seul malabar à me mettre sous la dent !
Maman dit toujours : « Zaza (je m’appelle Isabelle), arrête un peu de ruminer, ça fait vulgaire ! Un jour, tu ressembleras à Mémé Lison (qui n’a plus une seule dent). »
Tant pis ! J’adore dévorer ces carrés roses et regarder ma bulle enfler jusqu’à s’écraser sur mon nez et ça me fait passer le temps.
Là, je commençais à me dire que Louis s’était moqué de moi et j’envisageais sérieusement le retour au bercail.
« Découverte incroy. Rendez-vous 15 h, merc. dans le chemin des piss. » C’est ce qu’il m’avait dit hier, pendant la leçon de grammaire de madame Écart.
Il faut toujours qu’il raccourcisse les mots, Louis. Incroy. pour incroyable, merc. pour mercredi et piss. pour pissenlits. Il dit que de cette façon, on parle beaucoup plus vite et que les espions et agents secrets communiquent ainsi.
Je commence à me familiariser à son langage mais quelquefois, j’avoue que je perds les pédales surtout s’il est tout excité comme il l’était hier !
Il n’avait sûrement pas assez raccourci ses mots car madame Écart est arrivée derrière lui par surprise et lui a crié dans les oreilles d’aller au tableau faire la leçon à sa place. Le pauvre Louis a dû se dépêtrer dans l’accord de l’adjectif et du nom, difficile à appliquer lorsqu’on est comme lui « coupeur de mots » !
Il dit toujours : « ma gramm. (grammaire) à moi, ne s’embête pas des acc. (accords) ; je coupe avant d’avoir à me poser des quest. (questions). » 1
Ce qui demande peut-être plus ample réflexion.
En attendant, soit la punition de madame Écart n’avait pas été digérée par madame Grillon, la mère de Louis, qui avait dû l’interdire de sortir, soit l’incroyable, l’extraordinaire, l’invraisemblable découverte n’était qu’une excuse pour me déloger du nouveau jeu de ma PS3. Et Louis, n’ayant rien trouvé d’exceptionnel à me montrer, n’osait pas se pointer !
C’est pourtant tout essoufflé et courant vers moi que je le vis surgir du champ de maïs qui longeait le chemin des pissenlits .
— Mais, qu’est-ce que tu fabriques ? J’ai un scoop extraordinaire et toi, tu t’en vas !
J’étais là comme deux ronds de flan à le regarder me crier dessus alors que j’avais moi-même toutes les raisons pour exploser ma colère :
— Ça fait deux heures que j’attends après monsieur, et monsieur se permet par-dessus le marché de me faire des reproches ! lui rétorquai-je.
— Désolé, mais la mère Écart ne m’a pas loupé ! J’ai dû m’échapper par le sous-sol pour venir. Mais, regarde un peu ça !
Il brandit soudain sous mes yeux, un petit coffre tout rouillé, un peu cabossé et incrusté de pierres multicolores mais très ternes. Il tenait cet objet crasseux avec tant de précaution qu’on aurait dit qu’il portait une bombe à retardement.
 
— Où as-tu trouvé cette horreur ? lui dis-je sans ménagement et en regrettant toutefois la dureté de mes paroles devant celle de son visage.
— Cette horreur, comme tu dis, ne peut être qu’un trésor fabuleux ; je l’ai découvert près de l’école, à l’endroit où les ouvriers creusent des trous pour l’électricité. Je voulais que tu sois la première à le voir ! répondit-il, déçu.
Devant son désappointement, je me radoucis et m’intéressai de plus près à sa découverte. Cet objet n’était effectivement pas commun. Il avait tout l’aspect d’un coffre mais on ne voyait aucune serrure, aucun cadenas, aucune charnière et aucun interstice pouvant laisser penser à une ouverture possible. Pourtant, en le soupesant, on sentait et on entendait la présence d’un objet à l’intérieur.
— En passant par le sous-sol, j’ai essayé de forcer l’ouverture avec un marteau mais impossible, même avec la tronçonneuse, Pépé n’a pas réussi.
Il parlait si vite que mon décodeur-Louis avait du mal à suivre mais tout de même assez pour saisir l’essentiel : ce coffre devenait soudain synonyme de mystère ce qui n’était pas pour me déplaire, bien au contraire.
En l’observant plus...

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