L effet manga : (Manga Touch)
39 pages
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L'effet manga : (Manga Touch) , livre ebook

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Description

Dana est excitée à l'idée d'un voyage scolaire au Japon, même si elle y va avec la bande à Melly, le groupe des élèves in qui se moquent d'elle.


Dana est persuadée qu'elle s'intégrera bien au Japon, pays du manga et de l'anime. Mais elle découvre bientôt qu'il est tout aussi difficile de s'intégrer dans une culture étrangère que dans sa classe. Et Melissa, chef de la bande à Melly, ne rate pas une occasion de lui rappeler qu'elle est différente des autres.


Cet ouvrage en format ePub est entièrement accessible.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2010
Nombre de lectures 24
EAN13 9781554694976
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0470€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Orca Book Publishers est fier du travail acharné de ses auteures et des récits importants qu’ils et elles créent. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté ou emprunté auprès d’un service de bibliothèque, c’est donc que l’auteure n’a pas reçu de redevances pour ce livre. Le livre électronique que vous lisez est offert pour usage individuel seulement et ne peut être copié, imprimé, revendu ou donné. Si vous souhaitez utiliser ce livre à des fins pédagogiques, nous offrons des abonnements numériques avec licences pour utilisateurs multiples et accès simultané à nos livres, ainsi que des licences pour salles de classe. Pour plus d’informations, veuillez contacter digital@orcabook.com .
ivaluecanadianstories.ca
Jacqueline Pearce
Traduit de l’anglais par Lise Archambault
Copyright © 2007 Jacqueline Pearce Copyright © Lise Archambault, 2007, pour la traduction française
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement ou tout système de mise en mémoire et de récupération de l’information présent ou à venir, sans la permission écrite de l’éditeur.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Pearce, Jacqueline, 1962- [Manga touch. Français] L’effet manga / Jacqueline Pearce.
(Orca currents) Traduction de : Manga touch. également publié en versions électroniques. ISBN 978-1-55469-379-5 (couverture souple). — ISBN 978-1-55469-424-2 (pdf). — ISBN 978-1-55469-497-6 (epub) I. Titre. II. Titre: Manga touch. Français. III. Collection: Orca currents ps8581.e26m3514 2010 jc813’.6 c2010-904566-1
Publié en premier lieu aux États-Unis en 2010. Numéro de contrôle de la Bibliothèque du Congrès : 2010931364
Résumé : La culture manga est omniprésente au Japon, mais Dana se sent encore seule.
Les éditions Orca s’engagent à réduire leur consommation de ressources non renouvelables utilisées dans la production de leurs livres. Nous nous efforçons d’utiliser des matériaux qui soutiennent un avenir viable.
Les éditions Orca remercient les organismes suivants pour le soutien accordé à leurs programmes de publication : le gouvernement du Canada, le Conseil des arts du Canada et la province de la Colombie-Britannique par l’entremise du Conseil des arts de la Colombie-Britannique et du Crédit d’impôt pour l’édition de livres.
Nous remercions le gouvernement du Canada pour l'aide financière reçue dans le cadre du Programme national de traduction pour l'édition du livre.
Photo de la page couverture par Getty Images
Orca Book Publishers orcabook.com
Chapitre un
Je regarde par le hublot tandis que l’avion roule lentement sur la piste d’envol. Comme je suis assise dans la première rangée et que je tourne le dos aux autres, j’arrive presque à oublier que je dois passer deux semaines au Japon avec Melissa Muller et ses groupies. La bande à Melly, comme je les appelle. Si vous avez déjà vu une volée de corneilles qui s’attaquent à un pauvre corbeau, vous comprendrez ce que je veux dire.
Melissa et ses amies se tiennent en bande comme des corneilles. Si elles n’aiment pas vos vêtements ou la couleur de vos cheveux ― les miens sont rouge grenade ces jours-ci ― elles ne vous attaquent pas réellement comme des corneilles, mais elles vous font sentir du regard que vous ne valez pas mieux que de la crotte.
Un frisson me parcourt au moment où nous décollons. Nous nous élevons dans les nuages et Vancouver disparaît. Je suis contente de partir. Dehors il n’y a rien que du blanc. J’ai l’impression de me trouver dans un passage magique. À l’autre bout de toute cette blancheur, il y a un monde différent.
Je me tourne vers l’intérieur de l’avion. Je ne connais rien de la fille qui est assise à côté de moi, sauf son nom, Maya Contina. Elle est occupée à parler avec une amie assise de l’autre côté de l’allée et elle m’ignore. Quelques rangées derrière moi, Melissa est assise à côté de son copain, Zach Bellows. Ils ont la tête penchée l’un vers l’autre. Quelqu’un leur lance une boulette de papier. Zach rit et la lance à son tour. Melissa fait semblant d’être agacée, mais il est évident qu’elle aime attirer l’attention. Elle est encore plus maquillée que d’habitude. Moi je porte beaucoup d’eye-liner, mais c’est seulement parce que je veux avoir l’air différent. Melissa, elle, se donne des allures de mannequin. Elle ne porte que des vêtements de designers et elle n’arrête pas de faire tournoyer ses longs cheveux blonds sur ses épaules.
Melissa se tourne vers moi comme si elle avait senti que je la regardais. Lorsque nos regards se croisent, je prends un air indifférent. Elle détourne la tête. On dirait qu’elle est mal à l’aise. Est-ce l’ancienne Mel qui transparaît? Non. Il ne reste rien de la Mel qui a déjà été ma meilleure amie.
Le signal des ceintures de sécurité s’éteint et je ramasse mon sac à dos sous le siège. Je sors mon baladeur mp3 et mon carnet de croquis. J’ouvre le carnet et commence à dessiner.
Avec des traits légers, je dessine la forme d’un corps et d’un visage. J’appuie plus fortement lorsque je suis satisfaite de mon croquis. Je fais des yeux de style manga ― mais pas trop grands. J’ajoute deux mèches de cheveux qui balaient le visage de la fille comme des ailes de corbeaux.
Lorsque je suis penchée sur mon carnet, mes cheveux tombent tel un rideau rouge autour de mon visage. Je suis dans un monde à moi. Mais je sens que les autres m’observent en faisant semblant de rien.
Peut-être que je me sentirai mieux au Japon. Je connais au moins le manga et l’ anime ― les bandes dessinées et les dessins animés japonais. J’en suis fana depuis que, toute petite, j’ai vu le premier épisode de Sailor Moon. Après ça, je suis passée des dessins animés aux livres de manga. Le personnage que je dessine en ce moment est influencé par les mangas noirs que je lis depuis quelque temps.
Soudain, quelqu’un m’arrache le carnet des mains.
— Voyons un peu ce que tu fais, la Rouge, dit une voix masculine.
— Hé!
Je retire mes oreillettes et me retourne. C’est DJ, le gars le plus agaçant de notre école. C’est bien ma chance d’être assise juste en avant de lui.
— Mon nom est Dana , dis-je en lui lançant un regard furieux.
J’essaie de reprendre mon carnet mais DJ le tient hors de ma portée. Il rit. Je voudrais effacer d’une gifle son sourire moqueur.
— Elle parle! Elle parle! dit-il.
Il a de la chance que mes mains ne puissent pas atteindre sa gorge.
— Rends-moi mon carnet!
Tout le monde nous regarde maintenant. Tout le monde sauf M. Crawford et Mme Delucci, nos enseignants, qui ignorent délibérément les abrutis qu’ils sont censés surveiller.
J’allonge encore le bras pour saisir mon carnet et DJ l’éloigne de nouveau. Malheureusement pour lui, il n’y a pas beaucoup d’espace dans un avion et je saisis une poignée de ses cheveux.
Il pousse un cri perçant qui tient à la fois du rire aigu et du cri de douleur. Puis il lance le carnet. Celui-ci atterrit dans les mains de Zach Bellows, qui commence à le regarder.
Bien que je bouille de colère, je m’efforce de ne pas crier. J’aperçois Melissa du coin de l’œil et lui lance un regard furieux. Si elle se rappelle l’époque où nous étions amies, elle sait combien je déteste que les gens regardent mes dessins privés.
Au prix d’un grand effort de volonté, je me retourne et m’assois. Si je fais semblant de ne pas tenir pas au carnet, ils vont peut-être s’en désintéresser. À moins qu’ils ne commencent à se moquer. Je sens la panique monter en moi.
— Tiens, passe-lui ça, dit une voix de fille dans l’allée.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Maya dépose le carnet dans mes mains.
— Pourquoi as-tu fait ça? demande D Jerk plaintivement.
Je regarde dans l’allée et je vois Melissa qui retourne à sa place.
— Le film va commencer, dit-elle avec un sourire accrocheur. Ce sera difficile de le regarder si vous continuez à lancer des objets à tout bout de champ.
Chapitre deux
— Nous commençons notre descente, annonce la voix du capitaine. Nous allons atterrir à l’aéroport de Nagoya dans trente minutes.
Finalement! Ça y est. Nous nous approchons d’un damier de petits champs verts et bruns. Il commence à faire noir et je peux à peine distinguer les couleurs. Le long des champs se découpent des formes grises. Ce sont des édifices.
Je suis un peu déçue. Je m’imaginais sans doute que les nuages allaient s’écarter pour laisser paraître un paysage scintillant comme des pierres précieuses. Mais tout est terne et gris. Pas tellement différent de Vancouver.
Le temps est gris et le jour tombe, c’est tout. Ça va aller mieux demain.
L’intérieur de l’aéroport ne donne aucun indice du pays où nous venons d’atterrir. Il y autant d’affiches en anglais qu’en japonais. Je prends le trottoir roulant et j’entends une voix féminine enregistrée qui nous avertit, dans un anglais parfait : « Please watch your step ». Elle dit aussi quelque chose en japonais qui veut sans doute dire la même chose. Nous passons la douane et allons récupérer nos bagages.
Je cherche des toilettes. J’aperçois le mot anglais toilet sur un panneau. Sur une porte il y a la petite image d’un homme en bleu. Sur l’autre, celle d’une femme en rose. J’ouvre la porte rose. Quelques filles de notre groupe me suivent. Les toilettes sont propres et modernes. Je pousse la porte d’une cabine et reste figée sur place.
Je me demande d’abord si j’ai choisi la mauvaise porte d’entrée. J’ai devant moi un urinoir, mais celui-ci est dans le plancher. Je me dis que c’est une toilette de style japonais. Maintenant, je me sens réellement dans un monde différent.
— Mais qu’est-ce que c’est ça? demande une voix familière.
Je regarde par-dessus mon épaule. Melissa se tient devant une cabine, une main sur la hanche.
— Tu te places au-dessus du trou et tu t’accroupis, dis-je.
Puis j’entre dans ma cabine comme si je savais parfaitement ce que je dois faire.
L’expression sur le visage de Melissa va

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