Gamer - Cheval de Troie
138 pages
Français

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Gamer - Cheval de Troie , livre ebook

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Français

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Description

L'euphorie entourant la participation de l'équipe de Laurianne au Championnat mondial de la Ligue des mercenaires à Séoul est vite retombée. La pression est grande pour atteindre le niveau de leurs futurs adversaires, mais à cause de leurs travaux et examens, les membres de la Guilde des noobs ont du mal à trouver du temps pour leurs entraînements. Cependant, ce n'est pas ce qui inquiète le plus Laurie.Depuis plusieurs jours, Sam semble s'être volatilisé. Il ne donne aucun signe de vie. C'est tout le contraire pour Zach, qui la suit comme son ombre, à l'école comme en ligne. Tout cela n'augure rien de bon... Pendant ce temps, sur les serveurs de la Ligue, les Forces de défense terrestre font reculer l'envahisseur robotique. Stargrrrl et ses amis les ont rejointes et ont maintenant accès aux armes et technologies les plus sophistiquées.Mais les victoires des FDT semblent un peu trop faciles au gout de Laurie. Les robots préparent quelque chose, c'est sur. Son sens de l'araignée est formel : quelque chose plane dans l'air, comme une odeur de fin du monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782875805782
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© Les Éditions Les Malins inc. Pierre-Yves Villeneuve Montréal, 2017
 
Publié avec les autorisations des Éditions Les Malins inc., Montréal, Québec, Canada
 
Directeur littéraire : François Couture Éditeur : Marc-André Audet Éditrice au contenu : Katherine Mossalim Correcteurs : Jean Boilard, Fleur Neesham et Dörte Ufkes Direction artistique : Shirley de Susini Conception de la couverture : Shirley de Susini Mise en page : Diane Marquette
 
© Kennes, 2018, pour l’édition française en Europe Rue de la Blanche Borne 15 6280 Gerpinnes (Loverval) – Belgique www.kenneseditions.com
 
Lexique : Dimitri Kennes, Cassandre Sobieski
 
ISBN : 978-2-8758-0578-2
 
Tous droits réservés
Pour Christian et François, que j’aime d’un amour d’homme.
« La guerre a changé. »
- Metal Gear Solid
Table des matières
Couverture
Page de titre
Page de copyright
Avant-propos
Prologue
Chapitre 4-1
Chapitre 4-2
Chapitre 4-3
Chapitre 4-4
Chapitre 4-5
Chapitre 4-6
Chapitre 4-7
Chapitre 4-8
Chapitre 4-9
Chapitre 4-10
Chapitre 4-11
Chapitre 4-12
Chapitre 4-13
Chapitre 4-14
Chapitre 4-15
Chapitre 4-16
Chapitre 4-17
Chapitre 4-18
Chapitre 4-19
Chapitre 4-20
Chapitre 4-21
Chapitre 4-22
Chapitre 4-23
Chapitre 4-24
Chapitre 4-25
Chapitre 4-26
Chapitre 4-27
Insérer un jeton pour continuer la partie…
Remerciements
Lexique
Avant-propos

Si les aventures de Laurianne se déroulent en partie sur Internet dans des mondes de pixels, dans la vraie vie, mon héroïne habite au Québec, vaste territoire peuplé de sauvageons et de loups géants. Ah non, ça, c’est Westeros ! Par contre, la Belle Province a probablement influencé George R. R. Martin lorsqu’il a écrit la devise des Stark : L’hiver vient. Parce que oui, notre hiver est rude ! Brrrr. (Et il a tendance à revenir chaque année.)
Comme vous le constaterez, le quotidien de Laurie et de sa bande d’amis geeks est bourré de références à la littérature fantastique, au cinéma de science-fiction, aux comics (ceux qui viennent des États-Unis) et au gaming . La langue qu’ils parlent, elle, est québécoise. En ce sens, leurs discours sont teintés d’expressions bien de chez nous.
Pour vous aider à vous y retrouver, quelques termes et expressions suivis du symbole [L] sont définis dans le lexique situé à la fin du roman.
Bonne lecture !
pY
Prologue

Le virus a eu quarante-huit heures pour se disséminer. Il n’est toujours pas passé à l’attaque, ne le fera pas avant quelques minutes, ce qui me donne le temps d’aller me chercher une boîte de biscuits aux pépites de chocolat toute neuve ainsi qu’un grand verre de lait bien froid.
Dans le salon, mon père travaille sur son ordinateur portable en regardant d’un oeil la partie de hockey. Du moins, c’est ce qu’il a dit qu’il allait faire. À l’entendre gémir, crier et se réjouir au rythme des passes et des collisions entre joueurs, je devine que le dossier hyper important qu’il devait absolument terminer ce soir devra attendre la fin de la période.
Pour surveiller l’activité de Bogsu, mon virus, j’ai opté pour hacker une vieille madame. Son ordi me servira de relais.
Ce n’est qu’une mesure de sécurité, pour m’assurer qu’on ne remontera pas jusqu’à moi.
De ce que j’ai pu constater, la dame adooore son pays, comme en fait foi le drapeau qu’elle utilise comme fond d’écran. Son ordinateur ne contient pas grand-chose : seulement quelques photos de sa famille.
C’est triste, parce qu’elle a une très bonne machine et qu’elle ne l’utilise que pour jouer aux cartes. D’ailleurs, c’est à peine si madame Earhart – puisque c’est son nom – sait distinguer la barre de recherche de Google de son fil Facebook. Le conseiller qui lui a vendu ça a clairement surévalué ses besoins.
Je n’ai aucun doute que la présence de mon virus dans son système passera totalement inaperçue. Du moins, à ses yeux à elle.
Naturellement, madame Earhart n’a pas fait les mises à jour de sécurité de son OS ni n’a activé le pare-feu qui venait avec l’antivirus qu’on lui a vendu.
Sérieux, à quoi ça sert d’avoir toutes ces protections si on ne s’en sert pas ? C’est un peu comme avoir une serrure sur la porte de sa maison, mais choisir de laisser celle-ci grande ouverte.
Ça me déprime.
Elle est totalement vulnérable !
Je décide d’aller jouer dans les réglages de l’ordi et active la mise à jour automatisée ainsi que son pare-feu, tout en me laissant une porte d’accès. Je procède aussi à une mise à jour des définitions de virus, et programme une défragmentation au cours de la nuit. Quand j’en aurai fini avec son ordi, plus personne nepourra s’y introduire.
L’heure arrive enfin. Je mentirais si je disais que je ne suis pas nerveuse.
Afin de tuer ma nervosité, je dévore deux biscuits, que je noie dans une gorgée de lait.
Ce hack n’était pas mon idée. Ça n’a rien à voir avec mon modus operandi habituel. L’idée de m’en prendre ainsi à quelqu’un est contre mes principes.
Mais je n’ai pas vraiment le choix.
Dans quelques heures, tout ceci sera derrière moi et ma dette sera effacée.
Le programme que j’ai installé sur l’ordinateur de madame Earhart analyse les données. Les résultats préliminaires dépassent mes attentes. L’attaque DDoS est beaucoup plus importante que ce que j’avais anticipé.
Le site ne résiste pas à la masse de requêtes et tombe hors service.
Il existe un vieux proverbe à propos des arbres qui tombent dans la forêt. Ce que je sais, moi, c’est qu’un site qui tombe sur internet, ça ne fait pas de bruit. Il n’y a pas d’effet sonore, pas d’explosions, pas de cris.
Un instant… Ce chiffre n’a aucun sens.
Je vérifie à nouveau mes calculs : même réponse. J’ai vraiment exagéré, cette fois-ci.
Je me dépêche d’effacer toute trace de ma présence dans l’ordinateur de madame Earhart, et l’éteins afin qu’il finalise ses mises à jour. Non seulement elle ne saura jamais que j’étais là, mais son ordi va vraisemblablement mieux rouler qu’avant !
J’essaie de me connecter à Facebook, mais le site ne répond pas. Ni la première, ni la douzième fois que je clique sur le marque-page.
C’est étrange.
La page d’accueil du réseau social ne charge pas plus sur mon cell.
Très étrange.
Twitter fonctionne, lui. Deux mots-clics grimpent dans les tendances : #NexusTech et #DDoS.
Merde.
Puisqu’il est encore tôt, il n’y a que les sites spécialisés qui rapportent la nouvelle. Les articles que je scanne (plus que je ne les lis) sont avares de détails. C’est toujours la même information : le site d’un journaliste vient de tomber sous une attaque DDoS. Jusqu’à ce qu’une variante apparaisse.
Sous la force brute du nombre de requêtes, une partie du réseau de Nexus Tech a été affectée. Les sites de centaines de leurs clients sont eux aussi hors service. La compagnie a pris la décision de retirer temporairement le site du journaliste de leurs serveurs dans le but de contrer l’attaque.
Je panique un peu : le lien sur lequel je clique ne se charge pas. Mon coeur s’emballe lorsque ma page d’accueil n’est plus que cases grises en attente d’une image à charger.
Eh bien. T’as vraiment merdé, Laurie.
Chapitre 4-1

Je décoche un regard à mes amis. J’ai bon espoir que nous ayons atteint notre objectif.
L’un après l’autre, nous avons présenté nos arguments. Tout s’est déroulé comme prévu. Même mieux, car Elliot s’en est rigoureusement tenu au plan que nous avions établi !
C’était mieux pour lui…
J’avais calculé qu’il y avait une probabilité de moins de 13 % qu’il déroge au programme. Dit comme ça, ça a l’air peu, mais c’est toujours quand on croit que c’est dans la poche que le hasard joue contre nous.
Par exemple : une fois, Yan, mon père, quelques-uns de leurs amis et moi, nous jouions à Donjons & Dragons et je devais assassiner un orc d’un coup de poignard dans le dos. Rien de plus facile puisque celui-ci me faisait dos et que ma voleuse est plus silencieuse que le vent. Naturellement, j’ai roulé un 1 sur un dé 20 (5 % de probabilités) et paf ! plutôt que de le terrasser, je lui ai fait une caresse (malaise). Ce qui a évidemment causé ma perte. Ou encore, l’autre jour, pendant que je jouais au poker contre mon ordi, j’allais rafler la mise avec une main pleine obtenue sur le flop . Mon adversaire cybernétique s’est mis all in , alors bien sûr, la c

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