Castella et les secrets du miroir
214 pages
Français

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Castella et les secrets du miroir , livre ebook

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Description

Des triplées, jeunes héritières d'un château sur les hauteurs de Sarlat dans le Périgord, s'initient par hasard à la magie léguée par leurs ancêtres, et suite à un appel au secours, découvrent un monde parallèle où tout n'est que surnaturel et sorcellerie. Les habitants de cette contrée ne sont autres que les descendants des templiers qui s'y étaient cachés afin d'échapper à la guerre de Cent Ans. Mais ils ne s'attendaient pas à vivre aujourd'hui dans la terreur, ni devenir esclaves d'une sorcière tyrannique. Elles seront donc amenées à la combattre, bien malgré elles, et d'y libérer des fées, grâce à l'aide précieuse d'un Elfe qui repose tous ses espoirs sur elles trois. Elles vivront un périple difficile et semé d'embûches. Parviendront-elles au bout de leur mission, celle de sauvegarder le bien-être de l'humanité ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 janvier 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342001303
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Castella et les secrets du miroir
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Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Castella et les secrets du miroir
 
 
 
 
Préface
 
 
 
Il s’agit ici, de la découverte d’un univers fantastique et déroutant vu depuis le XXI e siècle, tout en traversant une époque médiévale.
Ce livre doit être lu avec humour, espoir et sans doute réflexion sur l’existence du monde et ses perturbations encourues.
Ici, le combat représentera l’espoir, et les êtres surnaturels, notre imaginaire au bord de l’infini.
« Seul le fantastique a des chances d’être vrai. »
Pierre Teilhard de Chardin.
 
 
 
I. La découverte du Château
 
 
 
Enfin le Château ! Les filles venaient d’arriver vers leur nouvelle résidence, le château de leur Grand-père décédé quelques mois plutôt. Quel héritage inattendu, elles n’y pensaient même pas. Jamais elles n’avaient entendu parler de ce grand-père si généreux, leur mère avait toujours caché son existence et elles ne savaient même pas qu’un aïeul habitait dans les hauteurs du Périgord et encore moins qu’il possédait cette magnifique demeure.
Dès l’entrée du village on l’apercevait, majestueux, s’élevant au sommet de la montagne et donnant cette impression de grandeur et de respect. Castella, c’était son nom depuis l’époque médiévale et tout ce qu’elles savaient, c’était qu’il avait longtemps été occupé par les Cathares. Il faisait aujourd’hui parti des monuments classés historiques et avait été en parti épargné par les époques. Seules quelques pièces étaient encore en ruines, mais une grande partie de ce vestige était habitable. Elles s’étaient renseignées avant d’y venir et elles avaient tout de suite été emballées. Châtelaines, ça allait être merveilleux de pouvoir vivre dans une demeure aussi immense, de ne plus se bousculer lorsqu’elles se croiseraient dans le salon et surtout avoir chacune sa propre pièce, rien qu’à elle. Mais quel dommage de n’avoir pas eu connaissance de ce Grand-père et de ses origines de noblesse. Ce qui était sûr, c’est que par déduction, elles aussi de surcroît possédaient les titres laissés par le Grand père.
Magnifique château de Castella, l’accès s’y faisait par le sud du village, et au fur et à mesure qu’elles avançaient, il leur apparaissait de plus en plus immense, et à présent, elles avaient hâtes d’arriver et de commencer leur nouvelle vie de châtelaines. Le voyage avait été très excitant et surtout très long. Elles étaient parties la veille du Nord de la France et avaient laissé sans scrupule ni regret, leur minuscule studio. Elles savaient qu’elles n’y reviendraient pas de si tôt, et avaient dit adieu à leurs amis lors d’une dernière soirée, puis s’étaient promis de commencer une nouvelle vie. Depuis toujours, elles sentaient qu’autre chose les attendait, et que c’était ailleurs que leur vie devait se profiler.
Gina était infirmière, elle exerçait depuis deux ans dans un hôpital et le jour où elle avait appris qu’elle possédait cette magnifique demeure, elle avait tout de suite donné sa démission pour venir s’installer dans la région et y reprendre son activité. Il en avait été de même pour Julia, qui décoratrice accomplie et peintre à ses heures, avait également pensé à son nouvel atelier dans le château où l’inspiration la submergerait, de par son passé sulfureux. Elle savait déjà qu’elle serait fort occupée, ne serait-ce qu’avec le réaménagement intérieur, il semblerait même que certaines pièces étaient encore inhabitées. Quelle aubaine, ce type de transformation était inespéré pour elle. Elle l’avait rêvé, mais jamais imaginé et là, du jour au lendemain, tous ses rêves étaient réalisés.
Quant à Maria, elle adorait les voyages, et était très sportive, mais malheureusement elle ne travaillait pas encore. Elle n’avait pas trouvé sa voie, mais ce château était peut-être l’opportunité de changer de vie et surtout de ne pas être séparée de ses sœurs triplées !
Et oui, elles étaient triplées, nées vingt-cinq ans plus tôt dans un petit village du nord de la France, elles avaient vécu des moments exaltants avec leur mère jusqu’à l’âge de vingt ans et en gardaient de merveilleux souvenirs. Malheureusement, cette dernière était décédée dans un accident de voiture et brutalement orphelines, elles avaient dû apprendre à se débrouiller et surtout elles n’avaient jamais voulu se séparer. Elles avaient affronté les pires difficultés pour s’en sortir et pour garder la demeure familiale, mais elles avaient été contraintes de vendre et s’étaient retrouvées à trois dans un minuscule studio. Malgré tout, les triplées s’adoraient et étaient restées soudées face aux difficultés. Quant à leur père, elles ne l’avaient jamais connu. Leur mère n’avait jamais abordé le sujet et il était hors de question d’essayer. Leur seule famille, c’était elles trois, car même le grand-père, elles ne le connaissaient pas.
Quelle bâtisse ! Enfin elles étaient arrivées ! La vue était splendide. Le Château surplombait la colline et son plan d’ensemble s’inscrivait dans un triangle dont l’un des côtés dominait le Périgord. Le spectacle qui s’offrait à elles était impensable. En contrebas, on apercevait le village et ses collines, c’était superbe. Quant au château, il était impressionnant de grandeur et possédait un immense donjon carré de dix mètres de côté et d’une hauteur de trente mètres. L’ensemble paraissait démesuré et les sœurs entreprirent d’en faire le tour.
Elles pénétrèrent à l’intérieur d’une cour pavée, parfaitement entretenue, sûrement par leur grand-père, car aucune mauvaise herbe n’était apparente. Un peu plus loin, elles traversèrent un jardin bordé de massifs de fleurs de toutes sortes et décoré d’une allée arquée de roses. En contrebas, elles aperçurent le reste du terrain entièrement boisé de fruitiers et d’arbres décoratifs. Ce jardin sentait le bonheur… Elles s’imaginèrent tout de suite bien dans ce lieu, c’était un vrai havre de paix, et elles regrettèrent tout à coup de ne pas avoir pu y venir dans leur jeunesse. Mais que c’était-il passé entre leur mère et le grand-père ?
Les voici maintenant à l’intérieur, un vrai labyrinthe, par quelle pièce commencer ? Au rez-de-chaussée, elles furent frappées par la collection intacte d’armes et d’armures, et les reconstitutions grandeur nature des machines de guerre médiévales. La salle suivante était consacrée aux maquettes d’engins de sièges. Puis, elles passèrent devant la petite chapelle placée à côté de la chambre du Grand père. Elle était décorée de fresques, de vitraux et d’une croix d’or posée sur l’autel. Elles continuèrent leur visite et passèrent devant une immense salle où plusieurs tables y étaient installées. Certainement la salle des repas lorsque la famille ou les hôtes d’autrefois se réunissaient pour les grandes occasions. Puis, accolée à cette pièce, se trouvait la cuisine où une grande cheminée y occupait une place importante. Un endroit de prédilection pour Julia fine cuisinière qui ne manqua pas de poser les yeux dans chaque recoin afin de s’approprier immédiatement les lieux. Et c’est ainsi qu’elles allèrent de découvertes en découvertes. Après plusieurs heures de visite, et après avoir monté les nombreuses marches, elles arrivèrent enfin dans le donjon, carré celui-ci, contrairement aux autres châteaux, et dans cet endroit, se trouvaient une bibliothèque et une salle de travail dont les murs étaient d’un blanc immaculé sans aucun autre meuble, et curieusement, au beau milieu de cette pièce, se trouvait posé majestueusement, un magnifique miroir bordé d’or. Un miroir d’une telle splendeur, qu’elles en furent quelques instants hypnotisées. Il ne ressemblait pas aux miroirs qu’elles avaient déjà pu voir lors de multiples brocantes, il paraissait avoir été créé pour ces lieux et donnait l’impression d’y être ancré, de façon que personne ne puisse jamais le déplacer. Mais pourquoi un miroir à cet endroit ?
— Tu as vu Gina, il est trop beau ce miroir, que fait-il dans cette pièce à ton avis ? demanda Maria.
— C’était sans doute le lieu de travail de notre Grand-père, lui répondit-elle.
— Ah oui, et pourquoi il n’y a pas de bureau ? rétorqua Maria
— Bien, je ne sais pas, il a peut-être changé de pièce car avec ce miroir trop lourd et trop imposant, il ne pouvait pas en installer à cet endroit, lui lança à nouveau Gina.
— C’est sans doute une explication. En tout cas, il est magnifique ce miroir, vous avez vu ces dorures tout autour, on dirait qu’elles scintillent. Et jamais, je n’en ai vu de si grand ni de si beaux, pourtant, je fouine régulièrement les antiquaires ! annonça Julia.
— À mon avis, il doit dater de l’époque médiévale, les dorures sont trop bien sculptées, Grand-père a eu bon goût de le garder, et de plus, vous avez vu comme ce château est magnifiquement entretenu. Comment pouvait-il faire tout seul ? J’espère que nous trouverons bien vite toutes les réponses à nos questions en fouillant ce château, car maman nous a laissé trop de mystère, répondit Maria.
— Oui, car je ne comprends toujours pas pourquoi nous n’étions pas au courant de tout ça, rétorqua Julia en montrant le château, en tout cas, je vais de ce pas me trouver une chambre dans cette demeure, ce ne sont pas les pièces qui manquent. On y va les filles ?
Et d’un pas alerte, elles filèrent toutes les trois à la recherche d’une chambre où pouvoir poser leurs valises et enfin pouvoir s’installer dans ce domaine afin d’y commencer leur nouvelle vie.
* * *
— Il va falloir qu’on s’organise à présent, car je ne tiens p

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