Castella et l ultime combat
194 pages
Français

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Castella et l'ultime combat , livre ebook

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Description

Qui est cette mystérieuse Sybille dont Maria vient de faire la connaissance ? Des éboulements mystérieux ont dévoilé son existence et la prophétesse est porteuse d'un précieux message. Est-elle apparue pour les aider ou est-elle la complice de la sorcière ? Les sœurs Castella vont devoir une fois de plus se rendre à Gâyaland où un nouvel affrontement les attend ! Seulement, le passage a été fermé et leur grimoire a disparu ! Réussiront-elles encore à combattre une Géantica plus forte que jamais ? Qui sortira vainqueur de cet ultime combat ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342049862
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Castella et l'ultime combat
Sabine Thevenin
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Castella et l'ultime combat



2015
 
« C’est précisément parce que le Pays Fantastique était infini que sa fin était inéluctable. »
L’Histoire sans fin , Michael Ende
 
 
 
À mes parents,
 
 
 
I. La Sorcière est de retour
 
 
 
La vie avait repris son cours sur Sarlat et chaque habitant s’était remis à ses activités favorites. L’un jardinait quand l’autre s’affairait à promouvoir sa ville en lançant les concours les plus farfelus les uns que les autres. C’est ainsi que les sœurs Castella s’étaient lancées une nouvelle fois dans l’organisation du concours de la maison la plus fleurie de la ville.
De jour en jour, on voyait fleurir çà et là de nouvelles plantations ou de nouvelles potées devant les entrées des maisons et la ville se voyait à présent revêtue des couleurs de l’arc-en-ciel.
Qu’il était agréable de traverser les ruelles pavées de cette cité médiévale et d’y découvrir des couleurs chatoyantes qui remontaient le moral, surtout après les périodes de trouble que la ville avait connues quelques mois plus tôt.
Des inondations avaient tout ravagé et chacun avait cru à la fin du monde. Seulement, le courage et l’envie d’effacer ces moments difficiles avaient été les plus forts, à tel point que cet épisode désastreux faisait maintenant partie du passé et était définitivement enterré.
Comme à son habitude, Julia avait pris les choses en mains, secondée par Gina pour passer en revue toutes les façades et recenser les meilleures. Quant à Maria, elle assurait le reportage accompagnée de Geoffrey, fidèle complice des faits à sensations et également le père secret. Un jour, peut-être pourraient-elles tout lui révéler, mais aujourd’hui, la brèche du monde parallèle n’étant pas refermée, il en était hors de question !
Qui allait gagner ce concours ? Les filles avaient aussi décoré leur château, mais en tant qu’organisatrices, il était hors de question pour elles d’y participer. Cet embellissement était un plus, non seulement pour leur moral, mais aussi pour la beauté du paysage. Les bougainvilliers recouvraient pratiquement toutes les façades et offraient un merveilleux spectacle.
Qu’il était magnifique ! Le château était de plus en plus accueillant, depuis que les filles l’occupaient. Elles avaient pu y apporter de nombreuses modifications, grâce au trésor incommensurable confisqué à la sorcière !
De chaque côté de l’allée qui menait à l’entrée, de nouvelles jardinières annonçaient la bienvenue aux arrivants. Les sœurs avaient fait très fort en essayant d’associer les couleurs. Les regards étaient immédiatement hypnotisés par toute cette végétation soigneusement disposée. Charles, leur fidèle jardinier, y était pour quelque chose. Son expérience et sa main verte l’avaient toujours servi. Il avait été d’un précieux conseil et les sœurs étaient satisfaites du résultat final.
— Allons faire le tour de la ville pour y dénicher les potentiels vainqueurs ! lança Julia tout excitée.
— Je me charge des photos pour t’aider dans ton choix final et en même temps je pourrai les publier dans mon journal ! rétorqua Maria tout aussi enjouée.
— Dommage que nous ne puissions pas concourir, répliqua Gina, car nous aurions gagné haut la main !
— La modestie t’a encore frappée sœurette, ironisa Maria, tu sais bien qu’un château n’aurait pas pu rivaliser face à des habitations ordinaires. Même sans son décor floral, il était déjà le plus beau, c’est évident !
— J’adore ce genre de festivité, intervint Gina, je trouve que ça anime favorablement la ville, car chacun y met du sien pour avoir la plus belle façade.
— En attendant, reprit Julia, nous avons du pain sur la planche car il faut trouver le gagnant à qui nous offrirons un magnifique voyage aux îles Maldives.
— Je comprends pourquoi, il y a autant de participants ! ironisa Maria.
* * *
Le grand jour était arrivé ! La ville était en émoi ! Tous étaient réunis dans la salle des fêtes de Sarlat où le vainqueur allait être désigné. Les conversations allaient bon train en attendant le discours du maire. Ensuite, ce serait l’annonce finale !
Geoffrey, en tant que rédacteur en chef, venait de s’approcher des filles et s’impatientait de connaître le nom de l’heureux élu.
— Je parie pour le boucher, annonça ce dernier, j’ai vu sa façade, c’est une des plus belles. Il a su parfaitement équilibrer les couleurs et même s’il ne gagne pas, il a fait fort pour attirer du monde chez lui !
 
— C’est certain, répondit Albertine, la fidèle gouvernante des sœurs Castella, qui s’était rendue, impatiente, dans la salle des fêtes, sa façade donne envie de rentrer voir si l’intérieur est aussi attrayant.
— Quant à moi, intervint Charles, le jardinier du château, je préfère la maison des Simon ! Elle dépasse de loin toutes les autres !
— Attendons le verdict final, les coupa Julia, qui connaissait le gagnant car, en tant qu’organisatrice, elle faisait partie du jury.
Sans plus tarder, le maire annonça le nom du vainqueur, qui n’était ni le boucher, ni les Simon, mais un jeune couple installé depuis peu, à qui le premier prix avait fait l’effet d’une bombe ! Ils allaient enfin pouvoir partir en voyage. Pour eux, ce serait un voyage de noces qu’ils n’avaient pu réaliser.
Julia s’empressa de les interviewer pour boucler son article. Enfin, tous eurent droit à un magnifique buffet offert généreusement par la mairie. Un bal avait également été organisé, suivi par un gigantesque feu d’artifice.
 
— Je suis heureuse que la ville ait retrouvé ses couleurs et ait fait table rase des derniers événements ! entama Gina. J’adore les feux d’artifice et le fait qu’il y en ait un ce soir nous fait définitivement oublier le passé.
— J’espère que nous n’aurons plus jamais à revivre ça ! poursuivit Julia.
— Il n’y a aucun risque, confirma Maria, la sorcière est bel et bien enfermée et ne pourra plus jamais nuire !
— Au fait les filles, dit Gina, il y a bien longtemps que nous n’avons pas vu nos amis de Gâyaland. Il me tarde de les retrouver, surtout, lors de moments agréables comme celui que nous vivons aujourd’hui.
— Tu as raison sœurette, approuva Julia, nous leur rendrons visite après la fête. Ça leur fera sûrement plaisir également !
* * *
Le retour au château fut difficile tant la journée avait été merveilleuse. Tous les villageois avaient été réunis et les festivités avaient mis du baume au cœur chez chacun d’eux. Les souvenirs seraient nombreux et demain, dans les journaux, tous pourraient revivre ces moments magiques de bonheur. La ville garderait, malgré tout, ses couleurs de fête pour un petit moment, car l’avantage dans ce genre de concours, c’est que lorsqu’on joue avec la nature, elle reste fleurie le temps d’une saison et non pas le temps d’une journée.
 
— Je suis épuisée, annonça Maria qui avait travaillé toute la soirée avec Geoffrey pour couvrir l’article du lendemain.
— Moi aussi, enchaîna Julia, mais ça ne m’empêchera pas de faire réapparaître le livre de magie, afin d’aller rendre visite à nos amis Gâya, Gaspard, Eugène et les autres…
— Bien dit, Julia, rétorqua Gina, il est temps d’aller les voir et de leur raconter notre charmant concours !
Toutes les trois étaient de véritables triplées qui se ressemblaient à s’y méprendre. Seul leur caractère pouvait les différencier. Gina avait suivi des études d’infirmière et tenait un cabinet de consultations dans l’enceinte du château. Très sûre d’elle, et toujours de bons conseils, elle se dévouait beaucoup à ses patients.
Maria était très dynamique et avait besoin de s’exprimer constamment. Elle avait trouvé un travail parfaitement adapté pour elle. Reporter ! Avec son père de surcroît ! C’est exactement ce qu’il lui fallait. Elle n’aurait pas su rester enfermée dans un bureau, elle avait besoin d’évasion !
Quant à Julia, elle se consacrait à la peinture et organisait régulièrement des galeries au château. C’était une façon de se justifier aussi sur l’acquisition de leur nouvelle fortune amassée précédemment grâce aux fleurs d’or confisquées à Géantica.
Elle s’installa donc à son chevalet et, comme à son habitude, dessina le livre. Bizarrement, ce dernier n’apparut pas. Elle récita alors une incantation qu’elle connaissait par cœur, mais rien ne se passa.
 
— Je ne comprends pas, s’étonna cette dernière, la magie n’opère plus ! La brèche vers Gâyaland se serait-elle refermée ?
— Comment le savoir ? répondit Gina. Sans le livre nous n’avons plus de pouvoir et nous nous retrouvons bel et bien obligées de rester ici, à Sarlat !
— D’un autre côté, rétorqua Maria, c’était notre but de sauver Gâyaland de la Sorcière Géantica, et de refermer le passage vers l’autre monde.
— Mais vous ne trouvez pas ça plutôt étrange que la magie n’opère plus, de façon si subite, sans que nous n’ayons rien fait pour refermer le passage ? insista Julia.
— C’est peut-être le fait d’avoir envoyé la sorcière dans un autre monde parallèle, lorsque tu l’as effacée, OH…, MAIS OUI… OU PLUTÔT NON…, s’affola subitement Maria.
— Que t’arrive-t-il ? l’interrogea de façon insistante Gina.
— Julia ! entama-t-elle, lorsque tu veux faire disparaître un objet, et bien, tu l’effaces ?
— Oui, répondit cette dernière avec un regard interrogatif.
— Tu as également effacé Géantica et ses filles pour nous en débarrasser ?
— Exact, mais où veux-tu en venir ?
— Où vont se loger les objets que tu effaces ? continua Maria.
— Ils flottent dans un monde p

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