Cantin et Isaya Tome 2 - Les Cercles d Endée
119 pages
Français

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Cantin et Isaya Tome 2 - Les Cercles d'Endée , livre ebook

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Description

Quoiqu'ils aient réussi à récupérer la Clef de voûte, Cantin et Isaya ne sont pas au bout de leurs peines et devront lutter contre les croyances profondes de leur peuple pour qu'éclate enfin la vérité. Ils découvriront vite que, sous l'alchimie, se cache un secret dont la gravité et l'horreur dépassent tout ce qu'ils auraient pu concevoir...
Dans le deuxième tome de cette série de fantasy passionnante lancée avec La Clef de voûte, Mathieu Foucher entraîne le lecteur dans un monde fascinant peuplé d'êtres aux pouvoirs redoutables. Une écriture maîtrisée et un remarquable sens du suspense, tout à fait réjouissants chez un si jeune auteur.
Cantin et Isaya ont réussi à regagner Tyrtel avec la Clef de voûte, mais rien n'est encore gagné. En effet, sans le vouloir, ils ont commis une erreur grave, une erreur impardonnable qui a déclenché une réaction en chaîne d'une ampleur inouïe. À cause de ce geste irréfléchi, ce que tous craignaient semble sur le point d'arriver : la porte de la Voûte des Mages s'ouvre lentement. Décidés à sauvegarder la paix entre leurs deux royaumes, les adolescents, aidés de leurs amis Zarco et Marita, devront tenter le tout pour le tout afin d'empêcher la Septième guerre. Si le vieux journal poussiéreux qu'ils ont découvert dit vrai, il reste peut-être un soupçon d'espoir. Et si la solution ultime, celle qui permettrait de désactiver pour de bon toutes les armes alchimiques, se trouvait auprès des Axoumas, dans un monde parallèle hors du temps... Qui osera s'aventurer dans le Cercle d'Endée pour y accéder et, surtout, qui en reviendra?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 août 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782764418192
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection dirigée par
Anne-Marie Villeneuve et
Marie-Josée Lacharité

Du même auteur chez Québec Amérique Jeunesse

SÉRIE CANTIN ET ISAYA
La Clef de voûte, tome 1 , 2006.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Foucher, Mathieu
Les cercles d’Endée
(Cantin et Isaya ; t. 2)
(Titan ; 80)
Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-0625-0 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-1459-0 (PDF)
ISBN 978-2-7644-1819-2 (EPUB)
I. Titre. II. Collection : Foucher, Mathieu. Cantin et Isaya ; t. 2. III. Collection : Titan jeunesse ; 80.
PS8611.O834C47 2008 jC843’.6 C2008-941667-8
PS9611.O834C47 2008


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Dépôt légal : 4 e trimestre 2008
Bibliothèque nationale du Québec
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Révision linguistique : Diane-Monique Daviau et Claude Frappier
Conception graphique et mise en pages : Karine Raymond
Illustration de la carte : Carl Pelletier
Conversion au format ePub : Studio C1C4

Pour toute question technique au sujet de ce ePub :
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Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© 2008 Éditions Québec Amérique inc.
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À Félix, le premier des plus petits.

Prologue
À cette altitude, le froid était intense. Le vent, furieux, soufflait en direction de la petite tour de garde contre laquelle un immense amoncellement de neige s’appuyait. Cet avant-poste solitaire, perché au milieu des Algades, semblait avoir été construit par pur caprice. Ou peut-être encore dans le but de servir de châtiment aux militaires ypriens tombés en disgrâce. Quoi qu’il en soit, la tour était là, sur le toit des royaumes d’Isée et d’Ypres, à quelques centaines de mètres du sommet du mont Orimel.
À l’intérieur de l’avant-poste, six hommes se tenaient devant un foyer animé d’un feu de charbon. Au premier regard, on pouvait constater qu’il s’agissait de soldats d’expérience. Tous dans la trentaine, ils étaient de solides gaillards à l’aspect rude. Leur attitude indiquait qu’ils en avaient vu d’autres et que ce climat extrême, s’il leur déplaisait, ne les accablait pas. Chacun d’eux portait, sur le fourreau de son épée, un petit écusson qui l’identifiait comme un vétéran des campagnes menées par le trône d’Ypres contre les tribus basaltes, ce peuple vivant dans l’archipel au large du royaume.
Ces hommes aguerris faisaient visiblement partie de l’élite des régiments du roi Ignès Renart. Leur présence dans cet endroit peu hospitalier aurait d’ailleurs eu de quoi surprendre un observateur qui se serait présenté là par hasard. Mais étant donné l’isolement de la tour, il était peu probable que quiconque puisse remarquer l’étrangeté de ce détail… Il reste que la question demeurait pertinente : pourquoi poster de tels soldats dans ce lieu apparemment sans enjeu, à la fin d’une route inutile et, de surcroît, très difficilement praticable ?
Le capitaine Orchan de Vilar, qui commandait la petite garnison, était le seul membre de sa troupe à connaître l’importance de ce poste. Même si, à son avis, il s’agissait là de l’affectation la plus déplaisante qui pouvait être dévolue à un militaire, il admettait que le site avait une valeur stratégique cruciale pour le royaume d’Ypres. C’est du moins ce qu’il avait tenté d’expliquer à ses hommes, sans pour autant leur dire de quoi il retournait exactement… Ceux-ci, qui servaient avec lui depuis plusieurs années déjà, s’en étaient donc tenus à sa parole, mais le capitaine savait qu’ils grognaient sous cape. Et il ne pouvait le leur reprocher. Lui-même s’ennuyait ferme, loin de sa femme et de leurs quatre enfants.
L’officier soupira profondément et décida d’accomplir sa ronde de garde quotidienne : chaque jour, il lui incombait de procéder personnellement aux vérifications d’usage. Orchan de Vilar se leva donc à regret et s’éloigna de la chaleur du foyer. Se dirigeant vers des crochets sur lesquels étaient pendus de lourds vêtements de fourrure, il saisit son manteau et sa salopette en peau de mouton, s’emmitoufla, puis ouvrit la porte extérieure. Le vent entra dans le bâtiment en sifflant, entraînant un tourbillon de fins flocons de neige dans la pièce. Le capitaine fit deux pas en avant et referma la porte en luttant contre le courant d’air. Cela accompli, il se rendit dans une petite remise construite contre le flanc de l’édifice et y prit une paire de raquettes qu’il fixa à ses bottes.
Levant la tête, il embrassa alors le paysage du regard. La tour de garde était située sur un plateau de quelques kilomètres carrés et, à cause de la poudrerie constante en hiver, aucun sentier ne pouvait rester longtemps délimité. Retrouvant des yeux une faille dans la paroi qui, à neuf cents mètres de lui, se remettait à s’élever abruptement, il se dirigea vers l’ouest.
Le vent était particulièrement cinglant ce jour-là, ce qui fit pester l’officier. Le froid traversait son foulard et lui mordait le visage. La neige l’aveuglait. Et puis le manque d’oxygène à cette altitude transformait tout effort physique en corvée éreintante. Il ne serait pas mécontent de retrouver la chaleur et la quiétude de la tour. Avoir été désigné comme commandant de cette garnison était certes une grande preuve de confiance de la part de ses supérieurs, et une promesse d’avancement futur pour lui, mais dans les moments comme celui-ci, il aurait presque préféré rester capitaine jusqu’à la retraite plutôt que d’avoir à affronter ce climat exécrable…
Après une quinzaine de minutes de cette pénible avancée, Orchan de Vilar atteignit enfin la crevasse sur laquelle il avait pris repère. Celle-ci consistait en une faille de quelques mètres de largeur et d’une trentaine de mètres de hauteur. Une simple ouverture dans le roc obstruée par les glaces éternelles. Tout ce qu’il y avait de plus ordinaire en ces montagnes. Comme bien d’autres l’avaient fait avant lui, le capitaine passa une main sur la surface bleutée avant de hausser les épaules et de reprendre son chemin en sens inverse. L’aspect de la glace ne s’était pas modifié depuis la veille. Parfois, il se demandait à quoi cela rimait-il de surveiller ce lieu qui n’avait selon toute vraisemblance pas changé en près d’un siècle.
Maintenant qu’il retournait vers la tour et faisait dos au vent, l’officier sentit son agacement se dissiper un peu à l’idée de la promotion qu’il recevrait à la fin de son séjour dans ces damnées montagnes. On lui avait promis le grade de colonel et le commandement d’une garnison sur une des trois îles Basaltes soumises au contrôle d’Ypres. La belle vie, quoi ! Et la fortune. Tous savaient que s’il y avait un poste où l’on pouvait s’enrichir en ce moment, c’était bien celui-là. De retour sur le continent, ses poches seraient lourdes d’écus. Ces pensées le firent sourire.
Soudain, le fil de ses réflexions fut interrompu par un terrible craquement au loin, suivi d’un écho assourdissant. L’homme se retourna vivement. Son rythme cardiaque augmenta tandis qu’il scrutait la montagne avec intensité, aux aguets. Un autre craquement, plus fort encore, le fit sursauter. Une plaque de neige qui se brise sous son propre poids, près d’ici. Une avalanche ? Être surpris sur le plateau par une avalanche signifiait la mort : il n’y avait aucun endroit où s’abriter. Un troisième bruit de neige qui se déchire avec fracas. Cette fois, plus de doute : il devait regagner la tour. Maintenant.
Oubliant toute autre préoccupation, l’homme accéléra le pas du mieux qu’il put dans cette atmosphère rare en oxygène. Tout en avançant, il loua Orpan, le dieu des neiges, d’avoir fait en sorte que cet événement ne se produise qu’à ce moment, après trois mois passés en montagne. Si cela était survenu auparavant, alors que son corps n’était pas adapté à l’altitude, ses chances de s’en sortir auraient été beaucoup plus minces.
Les minutes qui suivirent s’étirèrent douloureusement. Orchan de Vilar ne se concentrait plus que sur sa course, consacrant toute son

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