Alibis 2 - Jeu de dames
137 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Alibis 2 - Jeu de dames , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
137 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Lucie n'a pas froid aux yeux. Après être passée à deux doigts de se retrouver derrière les barreaux avec son père, la voilà qui jongle avec les fausses cartes et les vilains garçons. Invincible, inatteignable, c'est ainsi qu'elle se voit. Mais à trop jouer avec le feu, Lucie risque de s'y brûler...
Pour la suite d'Alibis Inc., Fabrice Boulanger nous offre un suspense enlevant et riche en surprises. Usant de beaucoup de finesse afin de laisser filtrer les informations au compte-gouttes, l'auteur nous prouve ici toute l'étendue de son talent et de son imagination. Un récit intense où l'action déboule, littéralement.
Du jour au lendemain, le petit commerce illégal de Lucie est devenu un jeu extrêmement dangereux. Fabriquant de fausses cartes pour se faire un peu d'argent de poche, l'adolescente a relâché sa garde ces derniers temps et risque gros. En plus d'être pourchassée par trois clients mécontents et plutôt violents, la voilà maintenant contrainte à poser le pied dans la cour des grands... et à en subir les conséquences! Forcée de participer à ce qui s'annonce être le coup du siècle, Lucie devra prouver qu'elle a les nerfs solides. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on dérobe des dizaines de millions de dollars... S'en sortira-t-elle indemne? Arrivera-t-elle à éviter les dommages collatéraux et, surtout, à sauver ce qu'il reste de sa famille?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 août 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782764422069
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JEU DE DAMES
D u même auteur

Jeunesse
SÉRIE ALIBIS INC.
Alibis inc. , coll. Titan, Québec Amérique Jeunesse, 2006.
JEU DE DAMES
FABRICE BOULANGER
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Boulanger, Fabrice
Jeu de dames
(Titan ; 75)
Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-0575-8 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-1028-8 (PDF)
ISBN 978-2-7644-2206-9 (EPUB)
I. Titre. II. Collection : Titan jeunesse ; 75.
PS8553.O838J48 2007 jC843’.54 C2007-941555-5
PS9553.O838J48 2007




Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à remercier la SODEC pour son appui financier.

Québec Amérique
329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone : (514) 499-3000, télécopieur : (514) 499-3010

Dépôt légal : 3 e trimestre 2007
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada

Révision linguistique : Liliane Michaud et Diane-Monique Daviau
Mise en pages : Andréa Joseph [PageXpress]
Conception graphique : Louis Beaudoin
Conversion au format ePub : Studio C1C4 Pour toute question technique au sujet de ce ePub : service@studioc1c4.com

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© 2007 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
« Le jeu, c’est un corps-à-corps avec le destin. »
Anatole France
Introduction
Faux et usage de faux. C’est la fraude dans laquelle je suis la plus qualifiée. Je ne suis pas mauvaise en informatique et j’ai une bonne connaissance des logiciels qui permettent ce genre de falsification. C’est un art qui paye bien.
Mon père m’a poussée à me lancer dans l’imitation de documents officiels il y a quelques années. Nous en avions une certaine utilité pour l’agence d’alibis que nous avions mise sur pied et qui a permis de subvenir à nos besoins après la disparition de ma mère. Lui s’occupait d’appâter les clients qui cherchaient une bonne excuse pour disparaître et, moi, je rédigeais les faux papiers pour justifier leur absence. Notre petit trafic nous a permis de subsister quelque temps.
Il y a six mois, nous avons eu un problème assez grave avec un client, Kevin Black, et son père, Frank Black. Nous avons ensuite décidé de tout arrêter. L’aventure devenait trop risquée. De plus, mon père avait trouvé un rôle intéressant au théâtre, son vrai métier. Les seules fois où il aurait encore à travailler sous une fausse identité serait pour incarner un rôle sur les planches.
Ça m’a fait du bien d’avoir enfin du temps libre et mes propres occupations. En six mois, j’ai profité pleinement de la vraie vie d’adolescente.
Six mois, ça passe trop vite.
En me réveillant ce matin, premier jour de mes vacances de Noël, j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Mon père se tenait près de moi et me secouait pour me sortir d’un sommeil profond. Pas étonnant, à six heures du matin ! Il était déguisé en chauffeur distingué : le costume qu’il utilisait pour passer inaperçu du temps de notre agence d’alibis. J’ai sursauté en le voyant. Il m’a rassurée en me parlant à voix basse.
— Nous avons un client à aller chercher.
Ma vie d’adolescente ordinaire venait de se terminer.
Chapitre 1
— C’est complètement débile, cette idée ! T’avais promis d’arrêter l’agence d’alibis dès que tu retrouverais du travail comme comédien, dis-je en installant l’ordinateur sur ma table au fond de la limousine que nous utilisons pour notre travail.
— Ça va, Lucie, je suis au courant. C’est un cas particulier. J’avais juré à ce type qu’en cas de nécessité, il pourrait compter sur nous, rétorque mon père en restant concentré sur la route.
— Et tu t’es engagé ainsi auprès de beaucoup de nos anciens clients ?
— C’est la première fois que ça arrive depuis six mois, tu ne vas pas en faire un plat, tout de même !
— Non, bien sûr, six mois d’une vie normale, ça devrait me suffire, au fond ! J’ai pas à me plaindre.
Je m’appuie au siège de la voiture en regardant défiler la route.
Je n’ai pas hâte de savoir quel guignol nous sommes encore censés aller chercher. On en a vu de toutes les sortes : maris qui trompent leur femme, femmes qui trompent leur amant, amants qui s’absentent du travail pour retrouver la femme d’un autre mari, etc. La version sans pause publicitaire d’un mauvais feuilleton télé. Je ne saisis pas pourquoi mon père se relance dans cette agence d’alibis aujourd’hui. Son travail d’acteur marche plutôt bien, il a de bons revenus, rien ne l’oblige à faire encore ce genre de magouille. Cette balade matinale n’augure rien de bon.
Notre voiture fait route en pleine campagne, direction la prison de Sainte-Anne-des-Plaines. Mon père a promis au directeur de l’endroit de lui fournir un alibi pour prendre quelques jours de congé en pleine tempête médiatique.
Ce n’est pas très difficile de comprendre pourquoi l’homme en question a besoin de repos ; il suffit d’écouter la radio depuis une semaine…

« Neuf années après son incarcération au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, la célèbre criminelle Arlène Turpin sera remise en liberté aujourd’hui même. Nous joignons Agnès Lachapelle, en direct des portes de la prison.
— L’attente s’allonge ici, Simon, et les véhicules de presse continuent d’affluer dans l’espoir du scoop ou d’une photo de la célèbre criminelle. Rappelons que madame Turpin avait été arrêtée pour le cambriolage d’un diamantaire montréalais lors de l’exposition de sa collection privée. À l’époque, le vol avait été qualifié d’œuvre d’art en soi, puisque madame Turpin et son équipe étaient parvenues à se faufiler à travers les mailles d’un système de sécurité hors du commun.
— Précisons que les autorités n’ont jamais retrouvé les diamants volés ni mis la main sur les complices présumés.
— Tout à fait, Simon. La valeur des diamants de collection qui se sont évaporés ce soir-là est estimée à dix-huit millions de dollars. On soupçonne l’équipe d’Arlène Turpin d’avoir revendu le butin à des acquéreurs étrangers et d’avoir réparti la fortune sur des comptes protégés.
— Ce n’est pas le seul méfait dont on suspecte la célèbre criminelle, n’est-ce pas, Agnès ?
— En effet, on soupçonne madame Turpin d’avoir également commis le cambriolage d’une célèbre galerie d’art de Montréal et d’avoir mis à sac les comptes d’un industriel québé cois. Il ne s’agit toutefois que de pures hypothèses, puisque aucun e preuve n’a jamais permis d’inculper Arlène Turpin dans ces dossiers.
— On peut toutefois se poser quelques questions quant aux motifs de ces vols. Certains ont proposé l’appât du gain, mais ça reste un motif étonnant pour cette ancienne employée du gouvernement qui avait tout pour réussir.
— Les rumeurs se sont succédé concernant les fameux motifs des vols de Turpin. À l’heure actuelle, les débats restent ouverts.
— Quelle sera sa destination ?
— Le futur lieu de résidence de madame Turpin est inconnu. Notre équipe de recherchistes s’affaire déjà à trouver de l’information à ce sujet.
— Nous pouvons donc espérer d’autres développements sous peu ?
— Tout à fait. Pour l’heure, je vous rends l’antenne. C’était Agnès Lachapelle, pour Radio-Canada, au pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines. »

La limousine arrive dans l’enclave de la prison. Les dispositifs de sécurité sont tels que j’ai l’impression d’entrer dans Jurassic Park. Nous pass

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents