À l aube du destin de Florence, tome 2
62 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

À l'aube du destin de Florence, tome 2 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
62 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Après une année scolaire cauchemardesque, Florence reçoit de la vie une deuxième chance : elle peut recommencer du début, comme par magie. Dans la suite palpitante de ses aventures souvent surnaturelles, la jeune adolescente découvrira un destin hors du commun.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2020
Nombre de lectures 12
EAN13 9782896996889
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À l'aube du destin de Florence

De la même auteure
 
 
Chez le même éditeur
À l ’ aube du destin de Florence , tome 1, roman, Ottawa, 2016, 168 pages. Collection Cavales.

Karine Perron
 
 
 
 
 
 
 
À l'aube du destin
de Florence
Tome 2
L’heure des réconciliations
 
Roman
 
 
 
 
 
 
 
2020
Cavales
L’Interligne

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
 
Titre: À l'aube du destin de Florence : roman / Karine Perron.
 
Noms: Perron, Karine, 1978- auteur. | Perron, Karine, 1978- Heure des réconciliations.
 
Collections: Cavales.
 
Description: Mention de collection: Collection Cavales | Sommaire: tome 2. L'heure des réconciliations.
 
Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20169053172 | Canadiana (livre numérique) 20169053180 |
 
ISBN 9782896996865 (vol. 2 : couverture souple) | ISBN 9782896996872 (vol. 2 : PDF) | ISBN 9782896996889 (vol. 2 : EPUB)
 
Classification: LCC PS8631.E7768 A7 2016 | CDD jC843/.6—dc23
 
 
 
 
 
 
 
L’Interligne
435, rue Donald, bureau 337
Ottawa (Ontario) K1K 4X5
613 748-0850
communication@interligne.ca
interligne.ca
 
 
Distribution : Diffusion Prologue inc.
 
 
ISBN 978-2-89699-688-9
© Karine Perron 2020
© Les Éditions L’Interligne 2020 pour la publication
Dépôt légal : 4e trimestre de 2020
Bibliothèque et Archives Canada
Tous droits réservés pour tous pays





1






I I avance pour sortir en premier, mais avant de quitter la chambre il se tourne vers moi, touche mon visage de ses mains chaudes et, dans une étreinte passionnée, il me donne notre premier baiser…
Il dure une éternité, le temps s’est arrêté pour nous permettre de vivre ce moment où nos deux vies se rencontrent enfin. Doucement, il recule son visage tout en gardant son regard dans le mien. Je peux ressentir tout l’amour à la vue de ses yeux bleus. Puis son regard se voile, ébranlé ; il recule de deux pas, tient sa tête entre ses mains et gémit de douleur.
— Est-ce que ça va, Antoine ? Veux-tu que j’appelle tes parents ?
Maintenant à genoux, il fait signe que non de la tête avec difficulté.
Bouleversée, je le regarde sans savoir quoi faire pendant qu’il se lamente de douleur. Après un long moment, ses plaintes cessent enfin et il se lève, embarrassé.
— Désolé, je ne sais pas ce qui s’est passé, c’est la première fois que ça m’arrive.
Sa voix est confuse.
— Tu m’as fait peur ! lui avoué-je, soulagée que ce soit terminé.
Maintenant debout, il semble mieux, bien que son attitude ait changé. Il me demande, désorienté.
— Est-ce qu’on se connaît ?
Je reste perplexe. Est-il sérieux ? Je n’arrive pas à savoir s’il plaisante ou non. Voyant que je ne réponds pas, il continue.
— Je me présente : Antoine. Es-tu venue pour nous aider ? déduit-il en regardant les boîtes empilées autour de lui.
Je fais un signe affirmatif de la tête.
— Si tu fais ça pour gagner de l’argent, tu vas être déçue, mes parents sont plutôt du type séraphin.
Il empoigne une boîte qu’il commence à vider sur son lit.
— Non, je suis venue pour vous aider, j’habite juste à côté.
Je lui montre ma maison de sa fenêtre. Ma voix tremble.
— Super ! On est des voisins alors ! Et est-ce que ma nouvelle voisine a un nom ? me demande-t-il tout en continuant de trier ses trucs sur son lit.
— Florence, articulé-je enfin à voix basse.
Il se tourne vers moi tout souriant, ayant l’air d’avoir retrouvé son énergie.
— Tu verras, mes parents sont un peu gratteux, mais ma mère cuisine de très bons biscuits.
J’entends son père l’appeler.
— Antoine, voudrais-tu descendre ? J’ai besoin de toi en bas.
— J’arrive, répond-il en sortant de sa chambre.
S’arrêtant devant l’escalier, il me demande :
— Veux-tu toujours nous aider ?
Incapable de bouger, je suis plantée sur le seuil de sa porte. Misère, il m’a oubliée ! Comment cela a-t-il pu arriver ? Il se souvenait pourtant de moi il y a quelques minutes à peine.
— T’inquiète, tu n’es pas obligée, tu sais, m’assure-t-il avant de disparaître en bas.
Je reste là, figée comme une statue, ne sachant pas si je dois rire ou pleurer. Puis après un moment, je me ressaisis, cours vers l’escalier et, dans un élan d’émotion, je crie :
— J’arrive !
J’ai passé la soirée à aider mes nouveaux voisins à emménager. Même si Antoine ne se souvient pas de moi, il semble apprécier ma présence. Vers dix heures trente, ma mère apparaît près du camion de déménagement d’où je viens de prendre une boîte.
— Florence ! Je te cherche depuis plus d’une heure, tu aurais dû m’aviser que tu sortais, me gronde-t-elle, vexée. Je veux que tu rentres à la maison tout de suite.
— Désolée maman, je suis venue pour les aider et je n’ai pas vu l’heure passer. J’apporte cette boîte dans la cuisine et je rentre, promis.
En revenant vers le camion, je vois ma mère discuter avec Marie, la mère d’Antoine. Connaissant ma mère, je sais que la discussion va durer plusieurs minutes, j’ai donc le temps de dire au revoir à Antoine. Je monte les marches deux par deux et j’arrive essoufflée au rez-de-chaussée.
— Antoine ?
J’ai encore le souffle court lorsque j’entre dans sa chambre.
Il me regarde, enjoué ; comme son sourire m’a manqué !
— Je dois partir, mais si tu as besoin d’aide demain ou si tu veux quelqu’un pour te faire découvrir le quartier, tu sais où me trouver.
— Merci Florence.
Je quitte la pièce, déçue par la tournure des événements ; j’avais imaginé nos retrouvailles différemment. Juste avant que je descende l’escalier, il sort la tête de son cadre de porte et me confie :
— C’est drôle, mais j’ai l’impression que je t’ai déjà vue avant aujourd’hui.
— Moi aussi !
Je lui souris, amusée, et je retourne chez moi, laissant ma mère converser avec Marie, la mère d'Antoine.


2






M on cadran n’a pas encore sonné et pourtant je suis bien éveillée depuis quelques minutes, toujours étendue dans mon lit douillet. C’est la première journée d’école d’Antoine aujourd’hui et je veux qu’elle soit parfaite. J’avoue que devoir le partager avec les autres me fait craindre de le perdre à nouveau, mais il est en chair et en os, et c’est tout ce qui compte. Je suis impatiente de le présenter à Mélanie, elle va enfin comprendre pourquoi j’avais si hâte de rencontrer mes nouveaux voisins. Pendant que je rêvasse étendue sur mon lit, je me remémore ma première semaine d’école. Tout a été si différent. Premièrement, la solitude et la tristesse qui m’étouffaient jadis ont complètement disparu. Marianne me manque toujours autant, mais je suis si reconnaissante d’avoir retrouvé mes amies et amis, que ma mélancolie a pris la poudre d’escampette. J’apprends à prendre ma place et à ne pas attendre que les autres le fassent pour moi. La confiance que j’éprouve maintenant n’est pas sans faille, car je ne suis qu’une débutante dans ce domaine, mais j’adore cette nouvelle sensation.
Dès le premier jour d’école, je me suis tout de suite liée d’amitié avec Mélanie. Au début, je voyais bien à ses yeux ahuris qu’elle ne comprenait pas mon excitation quand je l’ai vue assise sur ce banc d’autobus. J’étais si contente de la voir que je me suis précipitée vers elle à toute allure, comme on le fait quand on retrouve une grande amie après un long moment. Je me rappelle son expression intriguée quand je me suis assise à ses côtés, surexcitée. Elle croyait sûrement que je m’étais trompée de place. Mais heureusement notre amitié a pris naissance très vite, comme si nous étions des amies depuis toujours.
Bien sûr, Alex continue de faire ses plaisanteries, mais je les ignore et je m’en sors très bien. Enfin, je ne me sens plus comme une étrangère à mon école et l’heure du dîner est redevenue mon moment préféré de la journée. Je regarde mon cadran qui n’a pas encore sonné et le souvenir de mon premier dîner à l’école rejaillit dans ma tête. Je vois encore Mélanie assise seule avec son livre à la main et, non loin d’elle, Mathieu et Philippe qui dînent avec la fille au cerveau ensorcelé (sa blonde !). Je me dirige sans hésitation à leur table p

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents