Wizaroïde - Tome I
292 pages
Français

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Wizaroïde - Tome I , livre ebook

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Description

« Tu me connais à peine, comment peux-tu être sûre que c'est moi l'homme de ta vie ? Je ne pourrai pas t'apporter une existence normale. On ne pourra s'embrasser que très rarement, on ne pourra pas avoir d'enfant, ni sortir avec tes amis, sans appréhender le risque que je leur fasse du mal, tout comme à toi d'ailleurs. »

Jenny Clins, 17 ans, se retrouve confrontée aux dangers de l'amour et de l'amitié. Au cœur de la forêt de Bélouve, sur l'île de La Réunion, elle fait la connaissance de Nick Wall, un jeune vampire-sorcier de 20 ans, avec qui elle entamera une idylle bien complexe. Cette relation sera perturbée par l'arrivée de David, un jeune interne de l'école de Salazie qui mettra à mal le cœur de la belle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 février 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414023615
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02359-2

© Edilivre, 2017
Je dédie ce livre à Mathéo, Amélie et Tanaël, bien qu’ils ne soient pas encore en âge d’apprécier cette histoire.
À ma meilleure amie Priscilla auprès de qui l’éternité ne serait pas assez longue.
Sans oublier, mes parents et mon frère Mickaël.
Je tire mon chapeau à madame Richard Delphine et à madame Contaut Carole pour leur fabuleux travail, une partie de vous vit à travers mon livre.
Et merci à vous, qui vous apprêtez à lire mon livre, bonne lecture !
Chapitre I Nouveau départ
Je m’appelle Jenny Clins, j’ai dix-sept ans, et j’habite rue Grenelle à Paris. J’ai très peu d’amis à cause de la situation professionnelle de mon père. Il est militaire, et se déplace de ville en ville et de pays en pays avec moi. La seule chose que j’ai hérité de mon père c’est le goût pour l’aventure. En revanche j’ai les mêmes yeux bleu topaze et cheveux longs châtain très clair de Barbara Clins-Pervenche, ma mère. Elle est morte d’un cancer du sein quand je n’avais que trois ans, laissant derrière elle un homme anéanti et une petite fille qui était trop jeune pour se rappeler d’elle. Mais quand je regarde les photos, c’est moi que je vois.
Mon père, Jens Clins a refait sa vie, avec une Finlandaise, Chelsy Finnigan, une grande blonde pulpeuse de trente-deux ans, à la taille de mannequin. L’exacte opposée de ma mère.
Les rapports avec cette dernière sont assez difficiles dans la mesure où je n’ai jamais vraiment accepté le fait que mon père refasse sa vie, qui plus est avec une personne qui comprend difficilement le français. Néanmoins avec le temps, j’ai appris à la tolérer pour le bien de mon père. Je sais qu’il serait malheureux sans elle.
Là ! Vous êtes dans ma chambre, du moins ma nouvelle chambre. Cela fait seulement trois mois que nous nous sommes installés ici. Rien de très excentrique : un lit deux places assez miteux, un tout petit bureau, où je fais généralement mes devoirs et une vieille armoire décolorée. La couleur des murs ne vaut pas mieux. Ils sont peints d’un rose terne qui ne correspond pas vraiment à mon goût, mais bon ! On ne choisit pas son logement de fonction.
Ma chambre, c’est mon univers, ma bulle d’oxygène, l’endroit où j’aime me retrouver seule.
– Jenny !!! cria mon père de la cuisine.
– Oui, qu’est-ce qu’il y a papa ? répondis-je de mauvaise humeur.
– Descends, il faut qu’on parle.
En traînant les pieds, je me rendis à la cuisine où m’attendaient mon père et Chelsy.
– Assieds-toi Jenny !
Je m’assis en raclant la chaise au sol.
– Qu’y a-t-il ? demandai-je d’une voix lasse en tapotant la table de mes doigts.
– J’ai été muté à Saint-Pierre, déclara-t-il après quelques secondes de silence.
– Quoi ? Et c’est où ça ?
– Sur l’île de la Réunion et on doit partir demain matin Jenny.
– Qu… quoi ??? bafouillai-je.
– Je serai logé dans la caserne de Saint-Pierre.
– Et moi ? questionnai-je toujours sous le coup de la nouvelle.
– Et bien justement voilà le second point que je voulais aborder avec toi. Nous sommes au milieu du mois de septembre et les cours ont déjà commencé. C’est pourquoi, mon chef m’a conseillé de t’envoyer dans une école à Salazie, en pension complète.
– Je… Non, il n’en est pas question ! Mes amis sont ici et… je ne peux pas partir comme ça ! Enfin papa…
– Écoute Jenny, ma décision est sans appel, on n’a pas le choix, ton billet est déjà pris, répliqua-t-il en sortant de sa poche un billet d’avion à mon nom. Prépare tes bagages, on part demain à six heures. Et il n’est pas question de discuter, ajouta-t-il en me voyant prête à répliquer.
Encore sous le choc, des larmes de colère roulant sur mes joues, je quittai la pièce et allai me réfugier dans ma chambre. Mon portable à la main, je composais déjà le numéro de Murielle Sertès, ma meilleure amie. Au bout de deux tonalités, elle décrocha.
– Murielle, Murielle, il faut que tu m’aides, mon père il… commençai-je paniquée.
– Calme-toi Jenny, qu’est ce qui ce passe ? demanda Murielle d’un ton amusé.
– Mon père veut m’envoyer dans une école en pension complète à Salazie, sur l’île de la Réunion et il…
– QUOI ? coupa Murielle, à Salazie ? Mais il a perdu la tête ? J’ai entendu de drôles de choses sur cette ville ! s’écria-t-elle anxieuse.
– Comme quoi ? demandai-je perplexe en m’asseyant sur mon lit.
– On dit qu’il y a d’étranges disparitions là-bas. Que de nombreux tueurs en série y résident, et qu’il y a des animaux féroces en liberté.
– Qu’est-ce que tu racontes ? sifflai-je à moitié amusée.
– Jenny, tu ne dois pas aller là-bas, c’est dangereux.
– Murielle, où as-tu entendu des rumeurs aussi insensées ?
– Ma grand-mère réside sur l’île, au Tampon plus exactement. Elle était littéralement terrifiée, quand elle m’a raconté ces rumeurs. Des habitants de Salazie ont même témoigné sur ces disparitions.
– Ce ne sont que des « on dit » ma belle.
– Mais… non, rien, laisse tomber, tu as raison, ce ne sont que des rumeurs, bredouilla Murielle en baissant la voix.
– Et tu pars quand ? s’empressa-t-elle de demander.
– Demain matin à six heures.
– Pourquoi si rapidement, Jenny ?
– Et oui, les billets d’avion sont là, et tu sais que quand mon père à une mission, je ne peux pas faire autrement, répliquai-je en soupirant.
– Ne t’en fais pas, Jenny, on s’appellera souvent si tu veux, ça se passera bien, et tu resteras pour toujours ma meilleure amie. Ce n’est pas parce que tu pars loin de moi que je t’oublierai, tu fais partie de ma vie et je tiens beaucoup à toi.
– Merci, Murielle, pour moi tu es irremplaçable. Je vais te laisser car je dois préparer mes affaires, tu vas me manquer.
– Toi aussi, Jenny, prend bien soin de toi.
Elle raccrocha et les rumeurs de Murielle avaient eu au moins un avantage, me sortir de mon état de stress. Des tueurs en série qui se regroupent tous à Salazie ? Non mais vraiment, qu’est-ce qu’ils ne vont pas inventer pour faire peur aux naïfs, songeai-je en souriant.
Ma valise, fut vite bouclée, je n’avais pas grand-chose, toutes mes affaires entrèrent dans une seule valise. Le coucher fut agité.
A cinq heures du matin, mon père frappa à la porte.
– Jenny chérie, il faut te réveiller.
– J’arrive, répondis-je d’une voix ensommeillée.
J’aurai juré que je venais tout juste de me coucher.
En traînant des pieds, je me rendis à la salle de bain. Une bonne toilette me ferait du bien.
Cinq heures vingt, dernier petit déjeuner dans la cuisine, en compagnie de mon père et de ma belle-mère.
– Dépêche-toi Jenny, on va finir par rater l’avion, s’impatienta Jens en buvant une gorgée de café.
Une pensée me traversa alors l’esprit, si mon père devait vivre à la caserne, où irait Chelsy ?
– Euh, et toi Chelsy, tu iras où ? repris-je hésitante.
– Ton pèrrre m’a trrrouvé un petit apparrrtement à côté de sa caserrrne, bredouilla-t-elle avec son accent particulier.
– Mais je veux être avec vous ! Pourquoi moi j’irais en pension à Selzie ?
J’étais furieuse à présent.
– C’est Salazie ma puce, repris mon père en mordant dans une tartine de pain à la confiture de fraise et c’est mieux pour toi, tu pourras te faire des amies, vu que tu seras là-bas 24h/24. Mais rassure-toi, certains week-ends tu pourras venir nous voir. De toute façon, cette mission ne devrait pas durer longtemps, tu verras tout se passera bien.
Je soupirai, pas très convaincue.
Cinq heures trente-cinq, départ pour l’aéroport. Ça y était, j’allais quitter Paris, mais avant de partir je m’adonnai à mon rituel d’avant chaque départ ; prendre une photo de chaque pièce, afin d’avoir des souvenirs des endroits où j’ai vécu. À l’étage il y avait ma chambre, une bibliothèque et une salle de bain qui selon moi aurait bien eu besoin d’un coup de peinture. Au rez-de-chaussée, se tenait une pièce avec un lit deux places, des rideaux à fleurs roses et une tapisserie beige ternie, c’était la chambre de mon père. Le salon lui était un peu plus moderne, avec ce long canapé d’angle rouge, et la tapisserie marron clair. La cuisine quant à elle, était assez spacieuse, avec une petite fenêtre donnant sur le jardin.
Le trajet en taxi fut silencieux, on n’entendait que le léger ronronnement du moteur.
Cinq heures cinquante : arrivée à l’aéroport. L’embarquement avait déjà commencé et était sur le point de se terminer. Une hôtesse nous demanda nos billets d’avion et nos pièces d’identité, puis après le contrôle, nous fit signe d’avancer vers les appareils de détection des métaux.
Comble de malchance, l’appareil sonna à mon passage.
Un vigile chargé de la sécurité s’avança vers moi avec un petit appareil, une sorte de scanner, et me le passa devant tout le corps.
– Enlevez votre ceinture s’il vous plaît, me demanda le vigile.
Je m’exécutai, tous les regards braqués sur moi.
– C’était bien la ceinture qui sonnait, c’est bon vous pouvez y aller.
« Je me jurai, de ne plus jamais la mettre. Et nous voilà partis pour les DOM 1 ! » songeai-je.
Le voyage me parut interminable. Mon père et Chelsy s’endormirent dans l’avion, mais pour ajouter à ma malchance, un enfant était assis derrière moi et n’arrêtait pas de donner des coups dans mon siège.
– _S’il te plaît, pourrais-tu arrêter de donner des coups de pied dans mon fauteuil ? sifflai-je agacée, en me retournant vers lui.
– Mi fait ce que mi veut, y garde pas ou sa, me répondit le petit garçon.
– Pardon ? fis-je, n’ayant pas compris un seul mot de ce qu’il venait de dire.
La mère de ce jeune garçon, le réprimanda, en disant :
– Ou va rest un pé trankil, ou la pou dérang domoun.
Je me retournai en écarquillant les yeux. Le repas à bord de l’avion était plutôt goûteux et nous avions même eu droit à une petite bou

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