Une femme, une motarde , livre ebook

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«?Le déclic me vient un jour d'été, par une belle journée ensoleillée et très chaude, ce qui n'est pas habituel en Belgique. Début de soirée, je décide de me relaxer sur mon fauteuil de jardin, dans mes coussins moelleux avec un petit bol de framboises sur les jambes. Bien installée en lisant ma revue moto s'intitulant Évasion, l'idée me vient. Pourquoi ne pas écrire toutes les péripéties qui me sont arrivées.?» Terre de brume aux landes de bruyères. En partant visiter l'Écosse à moto avec son conjoint Alberto, Maria a réalisé son rêve et vécu un road trip des plus trépidants. À son retour, pour ne rien oublier de leurs aventures dans cette contrée aussi belle que sauvage, elle prend la plume et nous raconte des anecdotes tout en nous faisant part des mœurs locales et de la sympathie des habitants. Le carnet de bord d'une balade magique dans un pays de légendes.

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Date de parution

21 juillet 2017

Nombre de lectures

0

EAN13

9782342154597

Langue

Français

Une femme, une motarde
Maria Bondici
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Une femme, une motarde

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://maria-bondici.societedesecrivains.com
Chapitre 1. Les préparatifs
Tout commence comme ceci.
Le déclic me vient un jour d’été, par une belle journée ensoleillée et très chaude, ce qui n’est pas habituel en Belgique. Début de soirée, je décide de me relaxer sur mon fauteuil de jardin, dans mes coussins moelleux avec un petit bol de framboises sur les jambes. Bien installée en lisant ma revue moto s’intitulant Évasion , l’idée me vient. Pourquoi ne pas écrire toutes les péripéties qui me sont arrivées.
Alors je décide de vous raconter mon voyage en Écosse. Je ne sais pas si c’est le soleil qui m’a trop tapée à la tête mais je me lance dans l’aventure.
L’année 2014 est une belle année pour mon mari et moi. Nés tous deux en 1964, nous allions avoir 50 ans. Passionnés de moto, nous décidons de ne plus faire nos voyages qu’à moto. Compte tenu qu’il ne me reste plus que mon fils cadet à la maison qui est assez grand pour pouvoir rester seul et qui ne souhaite plus nous accompagner, on peut partir l’esprit tranquille.
Éblouis par les superbes photos ramenées chaque année par le club que nous fréquentons, nous souhaitions ardemment nous rendre dans ces belles contrées.
C’est donc deux ans à l’avance que nous commençons à économiser vu que la somme est assez importante.
Un jour on croit notre rêve envolé. Alors que nous étions partis en vacances, quelques personnes mal intentionnées viennent visiter notre demeure et quelle n’a pas été notre stupéfaction de ne plus voir notre tirelire. Vivant depuis vingt-quatre ans dans le quartier, jamais on aurait imaginé que quelque chose de ce genre pouvait nous arriver. On s’est dit : « Tout est fichu ! ». Notre rêve est fini !
Heureusement, nous étions bien assurés et bien que nous n’ayons pu prouver l’existence de cet argent, la compagnie d’assurances a admis notre bonne foi et nous avons pu récupérer toute la somme, « ouf ! ». On peut heureusement parfois se fier à notre bonne étoile.
Voilà donc que notre imagination se remet en route en se disant toutefois que le jour du départ n’était pas encore proche et que tout pouvait encore arriver.
 
Après plusieurs mois, le moment arrive pour réserver notre voyage et effectuer le paiement. C’est ainsi qu’après quelques semaines, la confirmation arrive, et avec elle tout le détail, le lieu et l’heure de la rencontre. Maintenant j’y crois. Plus que quelques mois et viendra le jour du départ et c’est ainsi que je commence à penser aux préparatifs.
Avant tout débuter par la liste pour ne rien oublier : vêtements, chaussures, maquillage et à chaque jour qui passe la liste s’agrandit. Mais attention, pas trop longue car nous n’avons pas de coffre mais seulement trois sacs pour mon mari et deux valises latérales et un top-case pour moi. Pour une femme, ce n’est pas évident. Pour un homme, un jeans et des T-shirts c’est bon, mais nous, il y a des robes, jupes, petites chaussures de sortie, bijoux, lisseur à cheveux, brosse à cheveux et la liste est encore bien longue. Même motarde, on reste toujours féminine ! Un choix doit donc se faire. On sait que si on veut partir, il faut prendre le minimum, rien que le minimum ! Mais pour le moment nous n’en sommes pas encore là. Les passeports sont-ils bien en règle ? Enfin, il faut tout vérifier et pour en être sûr recommencer.
Jour après jour, l’envie de partir est plus forte. Mais nous savons que le moment arrivera et que l’on ne peut pas aller plus vite que le temps.
Chapitre 2. Le départ
Juin est enfin arrivé. Et nos pensées s’emballent. Vient le tour de notre monture. Ayant eu une nouvelle moto en février pour mes 50 ans, celle-ci est en ordre de voyage ; seule vérification à effectuer : la pression des pneus.
Par contre, celle de mon mari étant plus vieille, une vérification s’impose. L’entretien complet a été fait. Jour « J » moins un. Impossible de dormir la nuit. Tout va-t-il bien se passer ? Et pour le bateau, aurai-je du mal à y monter ? Toutes les interrogations se bousculent dans ma tête, mais je crois que c’est normal vu que c’est mon premier voyage « longue distance » et avec pas mal de kilomètres. Qui plus est en prenant un ferry. C’est une première expérience pour moi, différente de mes vacances en Sicile, lors desquelles deux mille cinq cents kilomètres étaient parcourus en voiture et c’est mon mari qui conduisait. Donc pour une première, aller en Écosse, c’est pas mal !
La liste en main, voilà que commencent les vérifications : casque OK, vêtements OK, papiers OK, et ainsi de suite.
Nous mettons nos sacs et valises bien en place et surtout, nous vérifions que ce soit bien attaché. Car le moindre défaut est dangereux pour nous. Le remplissage commence. Un petit truc pour tous ceux qui partent en vacances : pour ne pas avoir les vêtements chiffonnés, bien les plier et ensuite les enrouler. Et on enfonce bien tout. Bien sûr sans dépasser le poids autorisé par les constructeurs. Sinon vous risquez là aussi d’avoir des problèmes.
Vient le tour de notre équipement. Casque bien nettoyé pour avoir une bonne visibilité. Interphone chargé pour pouvoir communiquer en roulant. Encore une nuit blanche, mais le grand jour est arrivé.
Excitée et en même temps un peu anxieuse, l’heure du grand départ est là. Nous sommes le jeudi 19 juin 2014. Équipés comme des cosmonautes, nous embrassons notre fiston (qui reste à la maison et fera la fiesta une fois que nous serons partis !).

« Go » en route. Nous quittons Goutroux.
À peine partis, voilà le premier arrêt carburant, sans lui nous n’irions pas bien loin. Nous redémarrons et c’est une deuxième halte peu après. Nous passons en effet prendre mon beau-frère, Boni. C’est reparti et cette fois pour plusieurs kilomètres, vu que notre rendez-vous est sur le parking d’une pompe à essence à Rumst – dans les Flandres – pas loin de la frontière hollandaise.
Voilà, notre point de rendez-vous est atteint. Il est l’heure de dîner. Nous passons commande. Bien assis sur nos chaises, nous savourons notre dernier repas en Belgique tout en discutant avec les autres motards que nous ne connaissons pas, sauf quelques-uns mais de vue seulement. Chacun nous raconte les voyages effectués avec ce club.
C’est ainsi que nous faisons passer le temps, en attendant la personne qui viendra nous donner l’itinéraire à suivre. Là, les gens s’agglutinent autour d’un véhicule et on comprend que cette personne est arrivée. Chacun donne son nom, et elle vérifie que tout le monde est bien présent.
Parcours en main, nous remontons sur notre bécane et nous revoilà encore partis pour cent nonante-six kilomètres, jusqu’à Ijmuiden où se fera l’embarquement. Je ne suis pas surprise de voir que ce pays est vraiment très plat. Mais avant, il y...

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