Première Floraison
310 pages
Français

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Première Floraison , livre ebook

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Description

À 17 ans, Bérénice a fini par s’habituer à son physique atypique. D’ailleurs, sa longue chevelure rubis assortie à ses yeux écarlates en font d’elle une jeune fille magnifique. Et puis elle peut compter sur ses deux fidèles amis Gabriel et Pénélope qui eux aussi présentent des caractéristiques pour le moins originales : très grand et doté d’une stature athlétique, le premier arbore des cheveux mi-longs d’une violet profond et sa beauté est accentuée par des yeux légèrement bridés de la même couleur, tandis que pour Pénélope, c’est un remarquable rose foncé qui colore ses cheveux et ses yeux. Très complices, les trois jeunes gens découvrent de surcroît qu’ils peuvent communiquer par télépathie. Chacun entend distinctement ce que pense l’autre, et bientôt, ils se retrouvent même dans leurs rêves. Une autre de leur particularité est qu’ils éprouvent un dégoût incommensurable pour tous les aliments carnés. Ils se sentent proches des animaux à tel point que lorsqu’ils se retrouvent face à un léopard échappé d’un zoo voisin, ils parviennent à le calmer et même à l’endormir. Un matin, Bérénice voit un camion de déménagement en face de chez elle. Un sublime garçon sort alors de sa voiture : les cheveux d’un incroyable blanc argenté se reflétant dans ses yeux nacrés...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 août 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414121557
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-12153-3

© Edilivre, 2017
Prologue
La Reine avait fait vite quant elle avait appris la nouvelle. Un de ses petits venait de perdre ses parents adoptifs dans un accident. Michèle le leur avait confié il y a cinq ans de cela pour lui sauver la vie et garantir sa sécurité. Elle avait mal vécu cette séparation, ce petit était spécial pour elle. N’ayant jamais eu d’enfant, Michèle était devenue très proche de lui grâce à ses visites dans le Palais. Quand ses parents biologiques étaient occupés, il parvenait toujours à échapper aux gardes pour se glisser dans la salle du trône et suivre la Reine dans ses activités. Elle avait bien tenté de le chasser plusieurs fois mais rapidement, elle s’était habituée à ce garçon plein de vie.
Elle avait alors traversé le ciel pour lui rendre visite dans l’autre monde. Heureusement, elle savait qu’il n’était pas tout seul. La fille biologique des malheureux défunts avait pris son petit frère adoptif sous son aile. La Reine ne doutait pas un instant de cette jeune fille, Michèle avait tout de suite su que l’adolescente serait très attachée à lui.
La Reine retrouva les deux orphelins chez leurs parrain et marraine qui avaient décidé de les accueillir. Elle retrouva son petit qui lui sauta dans les bras en la voyant. Il avait bien grandi.
– Micha, tu es là ! Chantonna-t-il. Micha. C’était le surnom qu’il lui avait donné dès le début. Cela lui avait tant manqué. Elle serra son petit si spécial contre elle.
– Oui, je suis revenue pour veiller à ce que tout se passe bien pour toi, mon petit.
– Tu vas m’emmener avec toi ? Je vais retourner chez nous ? Michèle vit les grands yeux argentés du garçon briller. Il mourrait d’envie de partir avec elle mais elle ne pouvait pas le garder près d’elle, c’était beaucoup trop dangereux. Elle savait pertinemment que la bête ferait tout pour l’avoir, il était unique en son genre.
– Je ne peux pas, mon pistil. Tu dois rester avec ta sœur, tu seras bien plus heureux ici. Tu sais que je suis très occupée. Je n’aurai pas le temps de veiller sur toi. La mine déçue du garçon lui fissura le cœur. La Reine détestait lui dire non.
– Mais Micha ! Je veux venir avec toi !
– C’est impossible, je ne peux pas te dire pourquoi maintenant. Mais sache que je fais ça pour ton bien. Ta sœur saura trouver les mots au moment venu.
La Reine posa ses yeux multicolores sur l’adolescente.
– Tout ira bien pour toi ? Tu te rappelles des explications que j’ai donné à tes parents ? Tu sauras veiller sur lui et répondre à ses questions ? Car il en aura, c’est certain. Demanda Michèle.
La jeune fille hocha vivement la tête. La Reine vit dans ses yeux toute sa force intérieure et ne put qu’être rassurée quant à l’avenir de son petit. Même si le quitter allait encore être une véritable épreuve.
– Soyez tranquille, je serai toujours là pour lui. Et je n’oublies pas non plus mon devoir de discrétion. Affirma l’adolescente. Pendant ce temps, la famille d’accueil regardait ce trio d’un œil curieux, se demandant ce qui pouvait bien les lier ainsi. De quelle discrétion parlait-il ? Quelles questions aurait à poser le petit ? Qui était cette incroyable femme venue de nulle part ?
– Je compte sur toi, tu sais qu’il m’est très précieux.
Michèle serra à nouveau son petit dans ses bras, émue. Elle avait l’impression de quitter une partie d’elle-même.
– Mon petit pistil, ne t’en fais pas. Nous serons toujours liés, toi et moi. Bientôt, nous nous reverrons, je te le promets. Quant tout sera arrangé chez nous, tu pourras y retourner mais pour le moment, c’est trop risqué. Je ne veux pas te perdre, tu comprends ? La Reine retint ses larmes. Elle ne voulait pas l’affoler, ou pire, qu’il comprenne qu’elle croyait peu en son éventuel retour, un jour, parmi les siens.
– Ne pleure pas Micha, je sais que quelque chose te fait peur là-bas, chez nous, mais je te promets qu’un jour, je viendrai te protéger…
La Reine rit doucement devant l’audace de ce petit garçon. Si seulement il disait vrai. Même si elle en doutait car la bête était redoutable, elle était consciente que son petit pouvait devenir un grand guerrier. Il était malin et courageux. Un peu comme ses deux pères d’ailleurs. Elle se permit alors de rêver et embrassa une dernière fois son petit rayon de soleil.
Elle repartit, songeuse et soucieuse de l’avenir qui l’attendait.
Chapitre I Révélation
Comme tous les matins depuis maintenant dix-sept ans, je brossais mes cheveux qui arboraient une somptueuse couleur rubis tout en me demandant ce qui pouvait bien clocher chez moi. Cette teinte était bien naturelle et j’avais eu beau essayer de l’atténuer par tous les moyens, tout s’était soldé par de cuisants échecs. Surtout que mes yeux, et c’était probablement cela le plus étrange, brillaient également d’un rouge écarlate.
Je me demandais pourquoi j’avais un tel physique, mais mes parents n’avaient jamais daigné me répondre. Alors je m’y étais habituée, surtout qu’il n’y avait que cela qui dénotait. Je tressai alors cette longue tignasse rouge et descendis prendre mon petit déjeuner. Mes parents étaient déjà à table et me saluèrent.
– Bérénice Dazure, un jour je vous couperai l’eau chaude ! Me lança mon père, ne pouvant dissimuler son habituel petit sourire.
– Tu as bien dormi ma chérie ? S’enquit ma mère, après avoir ri doucement.
– Oui merci, et vous, mes adorables parents ? J’ai entendu papa ronfler donc j’imagine que oui ! Lançai-je, un clin d’œil adressé à mon père.
– J’espère t’avoir réveillée ?
– Pas de chance, j’ai le sommeil lourd en ce moment.
Je commençai à prendre mon petit déjeuner tout en discutant de tout et de rien avec mes parents. Mais je sentais que ma mère, par ses regards insistants, allait encore me parler de Victor, mon camarade de classe qu’elle trouvait exceptionnel. Toutefois, je n’étais pas prête à entendre parler de lui si tôt alors je me dépêchai de quitter la maison après les avoir embrassés.
L’école se trouvait à quelques mètres de chez moi, mais avant, je devais aller prendre mon meilleur ami, Gabriel, chez lui. Durant le trajet, je repensai à ma mère, elle et celle de Victor étaient très amies et complotaient sans arrêt pour que nous sortions ensemble, mais ce qu’elles n’avaient pas compris, c’était que Victor était déjà en couple, et qu’il ne m’intéressait pas de toute façon. Je le trouvais certes mignon, avec ses yeux bleus rieurs, son teint frais et ses cheveux blonds en désordre. Mais il était également très imbu de lui-même, tout comme sa petite amie d’ailleurs. Très vite, j’arrivai devant la maison de Gabriel, il m’attendait sur les marches de son perron et me sourit joyeusement en me voyant. Pénélope était là, également. Ils me sautèrent dans les bras comme tous les matins, je répondis à leur étreinte en riant.
Gabriel était comme moi, il avait un physique particulier, qui ne passait pas inaperçu. Déjà, il était très grand mais en plus de cela, ses cheveux mi-longs et ses yeux étaient d’un violet profond absolument magnifique, ce qui renforçait sa beauté presque surnaturelle. Il avait en plus des yeux légèrement bridés, probablement un héritage de sa mère japonaise. Tout comme moi, Gabriel s’était demandé pourquoi il arborait une telle couleur, mais ses parents ne lui avaient jamais répondu non plus.
Pénélope, la troisième mutante, arborait des cheveux et yeux d’un beau rose foncé. Elle était plus petite que moi, c’est-à-dire plus grande que la plupart des filles de notre âge, puisqu’elle faisait tout de même 1.75 mètres. J’en faisais pour ma part, 5 centimètres de plus. Gabriel, lui, atteignait, une taille de 1.85 mètres. Tous les trois, nous étions devenus inséparables et c’est donc ensemble que nous nous dirigeâmes tranquillement vers le lycée.
Plusieurs groupes se trouvaient déjà devant les grilles vertes ouvertes, pour fumer ou juste discuter. Dès que nous arrivâmes, tous les yeux furent braqués sur nous, nous étions des gens assez populaires, et ce, malgré nous. Nous étions admirés et craints, courtisés même, et le pire, c’était que nous n’avions rien fait pour. Nous étions juste nous-mêmes, mais malheureusement, notre apparence ne nous permettait pas de nous fondre dans la masse. Les élèves nous voyaient beaux et intelligents, parfaits en somme, ils nous avaient alors élevés au rang de modèles et c’est parmi le groupe populaire local que j’avais rencontré Victor.
Toutefois, contrairement à beaucoup d’élèves qui donneraient tout pour être populaires, nous ne profitions pas ou peu de cette célébrité forcée. Nous restions des mystères et c’est pour cette raison que beaucoup de rumeurs apparaissaient à notre sujet, toutes les plus folles les unes que les autres : une anomalie génétique, une nouvelle espèce d’humanoïde, une maladie encore inconnue, la plus récente faisait de nous des sorciers. Tout était bon pour faire vibrer les étudiants en manque de sensations fortes. Les élèves les plus normaux pensaient simplement que nous étions des originaux mettant des lentilles de contact et se teignant les cheveux.
Quant à nous, étant donné que nous ne savions pas nous-mêmes la nature de notre différence, nous ne faisions qu’ignorer les rumeurs, quelquefois nous nous moquions un peu mais il y avait des moments de doutes, de remise en question, où nous prions pour qu’aucune de ces hypothèses farfelues ne soient vraies.
Contrairement aux autres élèves qui nous suivaient encore du regard, nous décidâmes de rentrer dans l’enceinte du lycée. Étrangement, nous nous y sentions bien, nous étions accueillis par un hall aux murs rouges où se trouvait le guichet de l’accueil qui donnait sur le bureau de la secrétaire. Cette derniè

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