L Histoire d Alex
140 pages
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L'Histoire d'Alex , livre ebook

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Description

Joji, un mercenaire coriace qui vient de la planète Terre, exulte. En effet, le chef tyran Barkor vient de le désigner avec son frère Benji et son ami tsufur, Cavalliny, pour faire partie de la fameuse unité S composée de combattants aux pouvoirs extraordinaires. Mais avant cela, les trois hommes doivent subir un entraînement sévère, mené par Alex, capitaine de cette unité et combattante aussi indomptable qu’obstinée. Accompagnée de ses deux redoutables guerrières Itchiya et Emi-Lee, elle enchaîne les exercices les plus difficiles à une cadence effrénée, faisant presque regretter aux trois amis l’envie d’intégrer cette section si prestigieuse. Mais bientôt Barkor réclame les trois jeunes femmes pour une mission spéciale : elles doivent découvrir de toute urgence pourquoi toutes les plantations de métania de la planète Gorg − une plante indispensable à la création du métal qui permet d’aspirer l’énergie vitale − ont pourri soudainement. Néanmoins, alors que la magicienne Itchiya se désespère de trouver une solution, elle fait la connaissance d’un jeune guerrier, Eiko, qui prétend pouvoir l’aider.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414145324
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-14530-0

© Edilivre, 2017
Dédicaces


« À ma famille et à mes amies qui doivent, chaque jour, supporter le poids de mon inexistence en ce monde réel. »
– Sandra G., une effacée –
À présent, tout lui paraissait un songe. Campée dans une impénétrable obscurité, Alex scrutait, d’un œil vide, un point fixe. Elle ne comprenait pas. Non. Toujours pas. Toute cette histoire lui semblait insensée. Pourtant, c’était arrivé. Très vite. Peut-être trop vite. Puis, elle hurla une énième fois de rage avant de s’écrouler. Tout à coup, des pas résonnèrent dans cet obscur néant. Une lumière aveugla la femme captive. Il y eut un grincement de porte. Une masse difforme se mouvait et vint à elle. Elle leva difficilement la tête. Sa vision s’accommodait peu à peu à cette clarté nouvelle. Cette masse se métamorphosait en corps. La jeune femme le reconnut. Lui. C’était lui, la cause de son malheur, de sa déchéance. Son regard, sous l’effet de la haine, se crispa de dégoût. S’étant accroupie face à ce dernier, elle lui lança :
« Pourquoi m’as-tu épargnée ? À quoi tout cela rime ? ».
Elle croyait parler à un spectre, car il la fixait, mais ne lui répondait pas. Au lieu de cela, l’homme lui souriait. Alex voulait lui sauter dessus et lui faire ravaler cette impertinente expression de son visage. Mais elle ne le pouvait, ravagée par l’épuisement et la douleur. Tout d’un coup, elle se sentit soulevée de sa main gauche et se retrouva face à face avec ce qu’elle considérait comme un tortionnaire.
« Tu verras… » répondit tout simplement l’homme.
Le temps d’essayer de comprendre sa réponse et de protester, celle-ci sentit un coup sec au niveau de son cou et s’évanouit aussitôt. Elle fut plongée à nouveau dans les méandres de l’inconscient et revit tout. Absolument tout.
* * *
Tout cela s’était passé dans le terrible quartier général du terrifiant et impitoyable démon Barkor, tyran incontesté et incontestable de la galaxie du sud. Cet être au cœur de glace faisait régner la terreur partout où il passait et ne revenait jamais d’un territoire sans en revenir conquérant. Pour parvenir à construire un tel Empire et détenir une telle réputation, son principal instrument de destruction était son armée. Composée des êtres les plus dangereux qui pouvaient exister, celle-ci était la plus redoutable que l’Univers n’avait jamais connu. L’armée du tyran possédait une hiérarchie très stricte. Il existait plusieurs niveaux de force : les moins robustes étaient au niveau D, consistant aux tâches les plus rudimentaires telles que la surveillance dans les territoires conquis ou le « nettoyage » des planètes où la population était relativement faible. Les plus forts étaient au niveau A et étaient de véritables mercenaires. Certains mêmes disaient qu’il existait une catégorie bien plus puissante que ce niveau, dans laquelle se trouvaient des guerriers dont les pouvoirs dépassaient l’imaginaire. C’est dans le quartier général de la planète centrale, au sein même de ces malfrats, dans l’unité la plus efficace, du niveau A, que cette histoire va commencer.
Chapitre I Une rencontre inattendue
Dans la salle d’entraînement attitrée de l’unité 1 du niveau A, communément appelée « la salle spéciale », Joji tentait, pour la énième fois, de perfectionner sa dernière attaque. Mais comme à chaque fois depuis le début de son entraînement, cette dernière se finissait en catastrophe sur un des imposants murs de la pièce.
« Ce n’est pas vrai ! Il faut que je réussisse ! Il le faut absolument ! » lâcha le guerrier, frustré.
Joji était tendu. Ces derniers temps, son équipe, qui constituait pourtant la meilleure du niveau A, avait du mal à accomplir ses missions, car Barkor en exigeait de plus en plus d’eux. Il leur donnait un objectif chaque fois plus difficile et improbable que le précédent, et les intervalles entre chacun d’eux se raccourcissaient. Le tyran fondait tous ses espoirs sur cette unité pour intégrer celle du fameux niveau S. Son équipe, dont il était d’ailleurs le chef, se composait de Cavalliny, un Tsufur détenant des capacités mentales exceptionnelles, et de son frère, Benji, un maître du feu. Quant à lui, il possédait le pouvoir de la maîtrise de l’eau. La fratrie était originaire de la planète Terre. Seulement, Joji devait se rendre à l’évidence : en dépit de tous leurs efforts, le trio était arrivé au bout de ses limites.
Puis, au moment où il s’y attendait le moins, il sentit une main chaleureuse s’appuyer sur l’une de ses épaules. Le guerrier se retourna et vit son frère, Benji, suivi de Cavalliny croisant les bras.

« Eh, grand frère ! Respire un peu ! Tu t’entraînes depuis ce matin. Il faut que tu te reposes, sinon, tu vas finir par épuiser toute ta réserve énergétique et te tuer ! s’inquiéta Benji.
– Il a raison, Jo » appuya Cavalliny.
Mais comme d’habitude, le maître de l’eau n’en faisait qu’à sa tête.
« Non ! En tant que capitaine de la meilleure unité du niveau A, je me dois de m’entraîner constamment afin d’améliorer mon potentiel ! De plus… »
Il tint Cavalliny par les épaules.
« Nous avons peut-être une chance de faire partie de la légendaire catégorie S ! » insista-t-il.
Les yeux du jeune homme se mirent à briller, à ce moment-là. Il avait espéré ce moment depuis si longtemps. Il allait enfin pouvoir être réellement estimé, lui, simple Terrien, car être un Terrien dans l’Univers était sujet de moqueries, tant ces créatures étaient considérées comme de faibles primitifs vivant sur une planète arriérée. Entré dans la ferveur de Joji, Cavalliny ne put s’empêcher de continuer dans son élan.
« Il paraît qu’à part Maître Barkor et ses conseillers impériaux, personne ne sait vraiment qui en fait partie. »
Benji, terre à terre, les interrompit :
« Les gars, les gars ! Je comprends que vous soyez excités à l’idée de rentrer dans ce cercle fermé, mais je vous signale quand même une chose : nous ne sommes pas des automates. Si Maître Barkor venait à nous convoquer pour une nouvelle mission et qu’il ne nous retrouve pas opérationnels, cela va jouer sur nos chances d’arriver à notre but.
– Comme d’habitude, petit frère, tu es la voix de la raison, se résigna Joji.
– Je sais, je sais. »
Alors que l’équipe sortait de la salle en riant, une ombre sortit d’un coin dissimulé de la pièce.
« Intéressant… »
* * *
Le soir commençait à prendre place progressivement dans les cieux. Benji avait enfin réussi à persuader son grand frère d’aller se coucher. Il décida donc de souper dans le réfectoire en compagnie de Cavalliny. Dans le lieu, le repas battait son plein. Une bonne partie de l’armée mangeait de manière conviviale. Durant ce moment de répit, le maître du feu amusait la galerie en racontant les anecdotes des dernières missions de son unité. Emporté dans son euphorie, il fit un grand geste vers l’arrière avec ses bras, ce qui bouscula une personne, et l’on entendit le fracas d’une assiette sur le sol.
« Oups ! » ne put que réprimer le Terrien.
En se retournant, il vit une femme de haute taille, la musculature développée, détenant un visage fin avec des cheveux bruns, lisses et mi-longs, le regard agressif. Elle possédait un uniforme inhabituellement élaboré, témoignant de son haut grade, et pestait en observant son plat perdu. À ce moment précis, plus personne ne pipait mot. Le frère de Joji sentit les ennuis arriver. Alors, il prit les devants.

« Je suis vraiment dés… entama-t-il.
– Espèce de sot ! Tu ne peux pas manger tranquillement, au lieu de faire le phénomène de foire ! Je ne veux pas de tes excuses ! » coupa l’inconnue.
Benji était complètement intimidé par toute la rage qui animait son interlocutrice.
« Je peux… faire… quelque chose ? »
Elle observa Benji de haut en bas avec mépris puis se mit à rire bruyamment, comme emportée par la folie.
« Tu crois vraiment qu’un Terrien puisse me servir à quelque chose ! Quelle blague ! »
C’est à ce moment-là que son partenaire intervint, agacé par de tels propos :
« Ça suffit mainten… ! »
Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’une énorme griffe en forme triangulaire sortit de la main de la femme et griffa son torse à une vitesse déconcertante, faisant apparaître une énorme entaille. On pouvait percevoir, quelques secondes après, le liquide rouge contaminant peu à peu le tissu de l’uniforme du guerrier. À n’en pas douter, il s’agissait d’une Araotienne de clan Gritore. Ensuite, elle remit son attention sur le Terrien et plaça sa griffe sous le menton de ce dernier, à l’en frôler.
« Je te conseille de faire attention la prochaine fois, sinon, c’est toi qui seras mon encas, Terrien » murmura la Gritore, le ton menaçant.
Puis, sans crier gare, elle disparut. Benji en profita pour reprendre son souffle et se tourner vers son ami pour voir son état.
« Tu vas bien ?
– Ne t’en fais pas, je suis un mercenaire, j’ai connu bien pire, tu le sais pourtant, lui répondit le Tsufur. En tout cas, quelle créature ! Qui est-ce ? Je ne l’avais jamais vue auparavant. »
Ce fut un guerrier de niveau B, assis à proximité de lui, qui réagit à son interrogation :
« Vous ne la connaissez pas ? C’est Emi-Lee ! Une mercenaire redoutable et, paraît-il, jusqu’à présent invaincue. Dès qu’elle sort ses griffes, il est fort probable que tu n’y survives pas.
– Certaines spéculations racontent même qu’elle ferait partie de l’unité du niveau S, compléta un de ses coéquipiers.
– Il y en a un qui serait bien surpris de l’entendre » badina Cavalliny.
Il voulut sourire, cependant, à la place, une grimace se forma sur son visage et son ami s’en aperçut.
« Il vaut mieux s’en aller, ta blessure fait bien plus mal que tu ne veux le fair

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