Imagiland - Livre 1
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Imagiland - Livre 1 , livre ebook

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Description

Quelle n’est pas la surprise des cinq frères, pauvres gamins des rues, lorsqu’ils arrivent à Imagiland ! La ville est propre, paisible, ici point de pauvres hères dormant dehors, et ils découvrent, ahuris, ce que l’on appelle ici « une gare » où les gens se pressent ainsi que de curieuses petites boîtes dans lesquelles les gens se déplacent nommées « voitures ». Ils ont été recrutés par une magnifique et énigmatique jeune femme, Aurélie, la reine d’Imagiland. Pourtant Corbeau, le plus jeune frère, ne peut se départir d’une impression de déjà-vu. Commence alors un entraînement intensif pour leur faire intégrer le groupe d’élite des gardes. Très vite, Corbeau se distingue et le chef Michelo se retrouve fort intrigué par ce personnage. Il lui rappelle étrangement quelqu’un et doit absolument parler à la reine de ses soupçons. Il est vrai que Corbeau est à part ; il dissimule un lourd secret et redoute que ces frères soient extrêmement contrariés en le découvrant. Ils doivent cependant restés unis coûte que coûte car les ennemis de la reine multiplient les offensives, n’hésitant plus à lancer des attaques en plein jour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414218578
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-21855-4

© Edilivre, 2018
Chapitre 1 La rencontre
Il y a bien longtemps, dans un lieu invisible aux yeux des Hommes de notre côté du monde grâce à une barrière électromagnétique, vivaient sept sœurs qui s’aimaient énormément. Elles étaient toutes les sept filles de la reine Meredith, régente d’un royaume paisible.
La plus âgée s’appelait Aurélie, elle ressemblait beaucoup à sa mère et avait de longs cheveux blonds, un teint de pêche ainsi que de magnifiques yeux verts.
Elle était d’un tempérament calme, réfléchi et compréhensif. Si un conflit éclatait, elle trouvait toujours un moyen pour le résoudre.
Les deux suivantes étaient des jumelles totalement différentes ; à vrai dire, la seule chose qu’elles partageaient était leur taille. La première, Marie était fine avec des cheveux et une peau aussi blanche que la neige et des yeux aussi bleus qu’un ciel d’été.
Elle ne sortait jamais du château car elle avait une peau qui supportait mal les rayons du soleil, parce que le moindre choc lui créait immédiatement un énorme bleu et que le moindre virus la clouait au lit pendant une semaine. De ce fait, elle passait la majeure partie de son temps libre à la bibliothèque ou à l’infirmerie pour apprendre à soigner toutes les maladies et blessures que quiconque pouvait se faire.
Quant à sa jumelle, Meria, elle passait la plus part de son temps libre dehors, entourée des arbres. Elle pouvait déterminer de quelle variété était l’arbre rien qu’à l’odeur, à la vue ou au toucher.
Elle était imposante avec de longs cheveux et de magnifiques yeux noirs comme l’ébène ainsi qu’une peau légèrement bronzée.
La quatrième s’appelait Francine, elle avait des yeux violets, brillants d’intelligence et des cheveux bruns retenus en un chignon serré.
Elle avait beaucoup de connaissances en ce qui concerne n’importe quelles sciences et, tout comme Marie, elle passait la majeure partie de son temps libre dans la bibliothèque et, avec son aide, s’amusait à inventer des médicaments capable de guérir toutes les maladies existantes. La majeure partie du temps, leurs médicaments étaient réussis. Elles avaient, par exemple, trouvé un remède contre la peste grise, la fièvre jaune et encore énormément d’autres maladies plus ou moins graves que celles-ci.
Les deux suivantes étaient aussi des jumelles, mais celles-ci se ressemblaient tellement qu’il était impossible de les différencier. Aussi leur mère décida-t-elle de les appeler toutes les deux Mathilde, ce qui n’était pas forcément pour leur déplaire. Elles avaient toutes les deux de longs cheveux roux et ondulés avec des yeux verts.
Elles adoraient voyager et, à force de regarder les cartes et les planisphères, connaissaient toutes les villes et tous les villages des pays qui se trouvaient dans leur monde et dans le nôtre. Elles aimaient tellement les lieux étrangers qu’elles avaient appris toutes les langues parlées. Il était très difficile de les garder à l’intérieur ou de les faire obéir à un ordre quelconque. La plupart du temps, elles restaient assises sur le bord de la fontaine à écrire ou dessiner ce qu’elles seules voyaient ou comprenaient.
Quant à la dernière, elle s’appelait Océane. Elle avait des cheveux courts, bouclés, châtains foncés et avait des yeux marron tachetés de vert.
Sa principale qualité était le combat. D’après le chef de garde, Michelo, elle était bien meilleure que tous les gardes du château. Elle aimait se perdre dans la forêt qui bordait le château, assister aux séances d’entraînement des gardes, se déguiser pour aller dans la ville ou se rendre dans sa cachette secrète. De temps à autre, elle disparaissait tellement longtemps que, lorsqu’elle réapparaissait, elle se faisait réprimander. Mais, en général, elle ne prêtait pas attention à ce qu’on lui disait et attendait que l’orage passe avant de retourner s’amuser.
Le royaume dans lequel elles vivaient n’était pas comme notre monde. En effet, des animaux étaient assignés l’année de leurs trois ans à tous les enfants de ce monde ; une forme apparaissait sur l’épaule, le bras ou le dos et pouvait déterminer quel serait le métier de l’enfant. Ils devaient alors planter une graine spéciale dans leur jardin pour que leur talent puisse se développer. De temps à autre, un animal spécial apparaissait. Mais il était très rare qu’un enfant ait un signe.
Pourtant, toutes les sept avaient un animal spécial ; Aurélie avait, comme leur mère, l’animal royal : le loup blanc aux yeux argentés. Cet animal désignait le futur enfant qui dirigerait le royaume d’Imagiland. Dès que cette marque apparaissait, l’enfant qui la portait était emmené au château pour suivre une formation spéciale.
Marie, elle, avait eu la colombe à la croix rouge, le signe qui la désignait comme étant le meilleur médecin du royaume.
Celui de Meria était l’ours noir au regard perçant, qui la désignait comme étant la meilleure jardinière.
Le symbole de Francine était la chouette aux plumes violettes qui la désignait comme la meilleure scientifique du royaume.
Les deux Mathilde avaient elles deux, pour la première fois de l’histoire, eu le même animal-symbole ; le cheval sauvage à la robe cuivrée, l’animal qui les représentaient comme étant des exploratrices.
Quant à Océane, son animal qui lui avait été donné était le corbeau guerrier, l’un des animaux les plus respectés et les plus rares. Il représentait la stratégie et la victoire guerrière. Ceux qui l’avaient devenaient bien souvent des espions.
*  *       *
Les sept sœurs vivaient heureuses et tranquilles, jusqu’au jour où leur mère tomba malade. Malgré tous les efforts que firent Marie, Francine et les meilleurs médecins du royaume, ils ne réussirent pas à trouver de remède.
Le jour de sa mort, elle demanda à ses filles de venir la voir pour leur dire ses dernières paroles :
– Les filles, dit-elle, mes chères enfants, vous savez que je ne vais pas tarder à mourir. Aussi dois-je vous prévenir que vous ne resterez pas ensemble. Lorsque vous retournerez dans vos chambres, vous y trouverez un médaillon et une lettre. Le message est différent selon la personne à qui il est adressé. Surtout, suivez les inscriptions qui y sont inscrites. Pour celles qui devront sortir du pays, sachez qu’il faudra que vous oubliiez tout de votre enfance ici en prenant le comprimé qui se trouve dans votre enveloppe. Vos souvenirs reviendront au moment venu. Allez accomplir votre destinée les filles, et n’oubliez jamais que je vous aime et vous aimerez toujours…
Ce furent les dernières paroles qu’elle prononça. Les filles restèrent quelques minutes puis Océane les força à sortir ; leur mère leur avait donné une mission et, bien qu’elles n’avaient encore que six ans, elles avaient déjà le sens des priorités. Elles allèrent donc regarder toute les sept ce qui était écrit sur la lettre qui leur était adressée. Sur le message adressé à Océane, il y avait inscrit :
«  Sors dire au revoir à tes deux aînées Aurélie et Marie car vous serez seulement quatre à passer la frontière. Tu iras chercher celles qui t’accompagneront cette nuit en passant par les toits. Vous prendrez vos barques et naviguerez ensemble. Avant la frontière, dit leur aussi au revoir car vous ne serez pas non plus dans le même lieu. Toi tu iras vivre à Paris et tu feras en sorte que tes aptitudes de combat s’améliorent. Une légende accompagne toujours les animaux mythiques. Voici la tienne :
corbeau guerrier
Autant premier que dernier
Sûrement le plus puissant
Pourtant la faiblesse tu dois montrer
Pour tes esprits retrouver
Et sauver les têtes
De ceux avec qui tu t’es entouré.
Garde cette lettre proche de toi et cache là. Les premières et les dernières phrases vont s’effacer en ne laissant que la légende visible pour que rien ne vienne perturber ton amnésie provisoire.
Je t’embrasse
Meredith  »
Océane suivit les consignes de la lettre et alla dire au revoir à ses deux sœurs qui restaient. Le fait qu’elle doive partir avant l’enterrement de leur mère la rendait triste, mais elle devait suivre les consignes.
Elle se dirigea donc dans la salle à manger privée qui était réservée aux membres de la famille royale et dîna en compagnie de ses sœurs dans un silence total. Lorsqu’elle eut terminé, elle alla faire semblant de se coucher et enfila, en cachette, un vieux pantalon en cuir et une chemise trouée.
C’était les vêtements qu’elle mettait d’habitude pour aller s’entraîner avec le chef Michelo et les membres de la garde.
Elle attendit de ne plus entendre de bruit dans les couloirs puis sorti par son balcon et alla chercher Meria, Francine et les deux Mathilde en frappant à leurs fenêtres. Elle les fit ensuite monter sur le toit en ouvrant le chemin. Elle y était montée tellement de fois qu’elle connaissait tous les chemins. Elle prit le moins dangereux pour des personnes qui n’avaient encore jamais fait ce genre d’exercice et qui n’avaient pas forcément le physique requise. À son grand soulagement, le chemin se passa sans encombre. Elles réussirent à descendre et à se faufiler hors du terrain du château sans que personne ne s’en aperçoive. Enfin, elles arrivèrent devant un hangar sur lequel était écrit « le bâtiment à bateau ». Il n’était pas gardé mais était fermé à clé. Océane sortit alors un trousseau de clé, qu’elle avait réussi à voler dans la salle la mieux gardée du château, introduisit la plus petite d’entre elles dans la serrure et pu ouvrir la porte. Elles purent alors sortir et mouiller quatre embarcations sans encombre. C’était de petits voiliers qui pouvaient contenir au maximum...

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