Regards sur l évaluation des apprentissages en arts à l enseignement supérieur : Tome 1
254 pages
Français

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Regards sur l'évaluation des apprentissages en arts à l'enseignement supérieur : Tome 1 , livre ebook

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Description

Le présent ouvrage collectif traite de l’acte délicat d’évaluer les apprentissages dans les disciplines artistiques au collège et à l’université. Il explore les difficultés à concilier l’enseignement en arts, domaine visant une transformation intuitive de l’étudiant, et l’évaluation d’apprentissages prenant leur sens dans la subjectivité et la sensibilité. Œuvrant dans le milieu de l’ensei­gnement supérieur, aujourd’hui orienté sur l’étudiant et sur les stratégies qu’il utilise pour apprendre, les auteurs proposent une variété de regards pour documenter la richesse des pratiques évaluatives en arts. Des concepts clés en évaluation sont articulés autour de manières d’évaluer dans plusieurs disciplines – musique, arts visuels et plastiques, arts vivants, design, mode –, tant au Québec qu’en Europe. En proposant des pistes de réflexion et des moyens pour évaluer de même que pour pallier un manque d’écrits scientifiques et professionnels sur le sujet, cet ouvrage se veut un véhicule témoignant d’une réconciliation entre l’enseignement en arts au postsecondaire et l’évaluation des apprentissages. Grâce à quatre regards thématiques, il met en avant-plan des textes en évaluation qui s’adaptent aux arts et des textes en arts qui s’adaptent à l’évaluation. Cet ouvrage intéressera les professeurs, les pédagogues, les artistes et les étudiants en arts ainsi que les spécialistes en évaluation des apprentissages animés par l’incertitude, la créativité, la subjectivité et l’éphémère.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782760548244
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur
Tome 1
Sous la direction de Diane Leduc et Sébastien Béland
Préface de Jacques Tardif
Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : 418 657-4399
Télécopieur : 418 657-2096
Courriel : puq@puq.ca
Internet : www.puq.ca



Révision Mélissa Guay
Correction d’épreuves Sandra Guimont
Mise en pages et adaptation numérique Studio C1C4
Image de couverture Lino < http://www.linoillustration.com >

ISBN 978-2-7605-4822-0 ISBN PDF 978-2-7605-4823-7 ISBN EPUB 978-2-7605-4824-4

Dépôt légal : 4 e trimestre 2017 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada © 2017 – Presses de l’Université du Québec Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
À François, victime d’une évaluation discriminante et peu humaniste À Julie et Zack
Préface
La problématique de l’évaluation des apprentissages est omniprésente dans la vie des étudiants et des enseignants et, sans exception, elle traverse tous les ordres d’enseignement, de l’école primaire à l’université. Cette problématique se complexifie quand il est question de l’évaluation des compétences ou de l’évaluation des apprentissages dans une approche par compétences. Dans ce contexte, on introduit alors l’optique d’une évaluation devant rendre compte d’un parcours de formation, de développement ou de professionnalisation. La complexité de la problématique s’accroît encore davantage lorsqu’il s’agit de l’évaluation des apprentissages dans le domaine des arts, tout particulièrement dans les disciplines d’expression.
Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur aborde la complexité de cette problématique de l’évaluation sans jamais la réduire, sans jamais la sous-estimer et, au terme de la lecture, bien que le lecteur ait d’une page à l’autre été confronté à plus d’interrogations que de réponses définitives ou « hors de tout doute raisonnable », il constate que de multiples avenues se sont ouvertes graduellement. Une partie d’une phrase extraite du chapitre 3 pourrait être mise en exergue pour illustrer les apports nombreux et significatifs de cet ouvrage dans la vie quotidienne des enseignants et des étudiants : « ajouter de l’incertitude à l’autorité des interprétations des évaluateurs ». S’agissant de création, d’expression, d’innovation, on pourrait logiquement penser que les décisions de l’étudiant en cours de production influencent l’évaluation de l’œuvre, ce qui n’est malencontreusement pas toujours le cas. Entrent ici en tension, voire en opposition, les approches intentionnalistes et les approches anti-intentionnalistes dans l’évaluation en arts.
Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur explicite et explore résolument, sans inhibition, les tensions rencontrées dans l’évaluation des apprentissages en arts dans une optique de développement de compétences. La compétence à créer en arts est régulièrement prise comme objet d’évaluation dans le livre. Très fréquemment dans les écrits et les propositions concernant l’évaluation des compétences, on argumente le rôle crucial des grilles de critères ou d’indicateurs afin d’assurer une appréciation (une estimation, un jugement) valide, équitable et fidèle de la part de l’évaluateur. Ces grilles, qu’elles soient génériques ou spécifiques, expriment ce qui est attendu au terme de la démarche. Ces grilles élaborées à l’aune de ce qui est prévisible sont-elles compatibles avec ce qui constitue l’essence de la production en arts : l’inattendu, l’inédit ? Ces grilles sont-elles cohérentes dans l’évaluation de la singularité, de la création, de la subjectivité, de la rupture ?
Ces questions sont inhérentes à l’évaluation du développement des compétences en arts, à l’évaluation du parcours d’apprentissage et de formation de l’étudiant dans les disciplines d’expression. Contrairement à d’autres domaines de formation et de professionnalisation qui créent des situations d’apprentissage dans le but affirmé que l’étudiant maîtrise des démarches, des modalités, des approches, des scripts, et qu’il puisse les transférer dans divers contextes ou circonstances, « aucune situation artistique n’a vocation à être réitérée » en arts tel que l’affirme Gaillot dans le chapitre « Évaluer les compétences en arts plastiques : le cas de l’Europe francophone ». Les grilles de critères ou d’indicateurs ne sont pas à bannir dans l’évaluation en arts, mais Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur oblige le lecteur à considérer attentivement la modulation des critères ainsi que leur pondération relative selon divers paramètres et à laisser une large place à l’engagement dans la subjectivité et « aux surprises ».
À partir de différentes formulations (production artistique/démarche de création/discours ; expression/maîtrise technique/conceptualisation), plusieurs chapitres du livre persuadent le lecteur de la nécessité de considérer non seulement le produit dans la création artistique, mais aussi le processus ou le scénario de création de même que l’explicitation et l’autoévaluation de l’étudiant à propos de sa démarche et de son œuvre. On fait alors référence à l’artiste comme praticien réflexif et, à l’instar d’autres domaines de formation et de professionnalisation, les usages du portfolio sont documentés sous plusieurs angles. Un aspect capital que le lecteur retire de Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur : la prise en compte des dimensions affectives, narratives et réflexives dans l’appréciation de l’œuvre de l’étudiant.
Dans le chapitre « Faut-il avoir peur de l’évaluation en arts ? », Hadji fait référence à l’évaluation fear free pour les enseignants. Dans plusieurs chapitres d’ailleurs, le livre insiste sur l’obligation de « sortir de l’arbitraire » et de mettre en place « le plus de transparence possible » quant à tout ce qui a trait à l’évaluation des apprentissages. Hadji développe notamment le problème de la référenciation légitime. La question posée dans ce titre de chapitre pourrait être reprise sans réserve dans plusieurs domaines de professionnalisation, tout particulièrement ceux qui mettent au premier plan des compétences relatives à la conception (par exemple : architecture, ingénierie, urbanisme) ou aux interventions professionnelles en interaction avec l’autre (par exemple : enseignement, psychologie, soins infirmiers).
Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur devrait faire partie de la bibliothèque de tout enseignant universitaire, peu importe que son champ de formation soit dans le domaine des arts ou d’autres domaines. D’une part, le livre soulève des questions incontournables relativement à l’évaluation des apprentissages en général et des compétences en particulier. D’autre part, il aborde de front avec audace, la problématique de la subjectivité dans toute évaluation en offrant des voies pour engager cette subjectivité, tant celle de l’évaluateur que de l’évalué, plutôt que de tenter de la nier par une objectivité cosmétique et superficielle. Regards sur l’évaluation des apprentissages en arts à l’enseignement supérieur mérite également d’être lu pour comprendre l’espace et la reconnaissance pouvant (devant) être octroyés à la singularité de l’étudiant dans son parcours de formation ainsi que dans l’évaluation de ses apprentissages.
Jacques Tardif Professeur émérite Université de Sherbrooke
Remerciements
Nos remerciements vont en premier à chacun des auteurs qui ont généreusement écrit un chapitre dans cet ouvrage. Sans leur compréhension, leur rigueur, leur patience et leurs encouragements, ce volume n’aurait jamais vu le jour. Merci mille fois.
À nos collaborateurs Isabelle Lepage et Lino : un grand merci pour leur professionnalisme et pour leur dévouement immédiat en réponse à nos multiples demandes.
À Jacques Tardif, merci d’avoir agi à titre de premier lecteur de l’ouvrage. Pour avoir su se plonger avec justesse dans le monde de l’enseignement en arts et faire ressortir les apports communs de l’art et de l’éducation.
Pour leur appui financier, les auteurs remercient Jean-Guy Blais et le Groupe de recherche interuniversitaire sur l’évaluation et la mesure en éducation à l’aide des technologies de l’information et de l

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