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Français
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Ebook
2018
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Publié par
Date de parution
14 février 2018
Nombre de lectures
38
EAN13
9782760548794
Langue
Français
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Date de parution
14 février 2018
Nombre de lectures
38
EAN13
9782760548794
Langue
Français
L administration de l ducation
Presses de l Universit du Qu bec Le Delta I, 2875, boulevard Laurier bureau 450, Qu bec (Qu bec) G1V 2M2 T l phone: 418 657-4399 - T l copieur: 418 657-2096 Courriel: puq@puq.ca - Internet: www.puq.ca
Diffusion / Distribution:
CANADA
Prologue inc., 1650, boulevard Lionel-Bertrand Boisbriand (Qu bec) J7H 1N7 - T l.: 450 434-0306 / 1 800 363-2864
FRANCE
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75005 Paris, France - T l.: 01 53 10 25 25
Sodis, 128, avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny 77403 Lagny, France - T l.: 01 60 07 82 99
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Diffusion / Distribution (ouvrages anglophones):
Independent Publishers Group, 814 N. Franklin Street Chicago, IL 60610 - Tel.: (800) 888-4741
La Loi sur le droit d auteur interdit la reproduction des uvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autoris e - le "photocopillage - s est g n ralis e, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la r daction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L objet du logo apparaissant ci-contre est d alerter le lecteur sur la menace que repr sente pour l avenir de l crit le d veloppement massif du "photocopillage .
L administration de l ducation
Une perspective historique
2 e DITION
Clermont Barnab et Pierre Toussaint Pr face de Philippe Dupuis
Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Barnab , Clermont, 1934-2004, auteur
L administration de l ducation: une perspective historique / Clermont Barnab , Pierre Toussaint.
2 e dition.
Comprend des r f rences bibliographiques. Publi en formats imprim (s) et lectronique(s).
ISBN 978-2-7605-4877-0 ISBN 978-2-7605-4878-7 (PDF) ISBN 978-2-7605-4879-4 (EPUB)
1. Administration scolaire - Histoire. 2. Administration scolaire - tats-Unis - Histoire. 3. Administration scolaire - Canada - Histoire. 4. Administration scolaire - Qu bec (Province) - Histoire. I. Toussaint, Pierre, 1951- , auteur. II. Titre.
LB2805.B2723 2018 371.2 0097 C2017-942785-7
C2017-942786-5
Correction d preuves M lissa Guay
Mise en page Interscript
D p t l gal: 1 er trimestre 2018
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Biblioth que et Archives Canada
2018 - Presses de l Universit du Qu bec Tous droits de reproduction, de traduction et d adaptation r serv s
Imprim au Canada D4877-1 [01]
Pr face
Le travail de moine, copiste de livres, a disparu depuis que l imprimerie a t invent e. L organisation de banques de donn es et leurs traitements, autres travaux de moine, sont devenus d une facilit et d une efficacit faire jurer le plus pieux des tudiants de doctorat des ann es 1960. Les vocations se font donc de plus en plus rares avec la disparition des champs de pratique. Certains ont cependant encore la vocation pour le travail de moine comme en t moigne la production des "fr res Barnab ( ) et Toussaint: L administration de l ducation: une perspective historique .
Que de fois au cours des conf rences, symposiums, colloques et autres forums d changes sur l administration de l ducation ne s entend-on pas sur le besoin que le champ aurait d une vue d ensemble de son d veloppement, de ses difficult s et r ussites afin de ne pas r inventer la roue chaque quart de si cle, de ne pas r p ter les erreurs du pass , de se comprendre soi-m me professionnellement en prenant de la perspective et, surtout peut- tre, de b tir le pr sent sur les acquis du pass . De multiples raisons sont invoqu es pour ne pas s y attaquer, mais encore plus d excuses sont avanc es pour justifier qu on laisse d autres la t che de le faire. Les excuses, on devrait crire l excuse est toujours la m me: par o commencer, comment retrouver, regrouper, analyser ces montagnes de donn es, disparates, in gales, sans lien bien vident, dispers es, oubli es Publication et promotion obligeant, on ira pour du conventionnel, si possible un questionnaire sur un sujet d actualit susceptible d attirer des subventions. D autres plus patients, tenaces, endurants, d sint ress s se trouveront peut- tre un jour suffisamment courageux pour mener bien cette uvre, par ailleurs presque essentielle, fondamentale.
Toute la communaut de l administration scolaire se doit d tre reconnaissante aux professeurs Barnab ( ) et Toussaint d avoir entrepris cette t che et surtout de l avoir compl t e en d pit des obstacles. Le b n fice est vident pour le milieu universitaire. Il ne l est pas moins pour le milieu de la pratique, car un praticien qui n a pas de cadre de r f rence, qui ne sait pas professionnellement o il se situe risque fort de devenir un ex cutant recettes toutes faites, sans envergure et vite d pass surtout dans les organisations complexes que sont devenus les tablissements scolaires m me modestes.
La premi re, ou l une des premi res r actions en lisant cette uvre, c est que nous venons de loin. Nous, les professeurs des universit s, nous les administrateurs du minist re, des commissions scolaires, des tablissements du Qu bec, avons parcouru en moins de quarante ans un chemin presque inimaginable au d but des ann es 1960. On n a qu se rappeler le combat autour de la direction g n rale des commissions scolaires: bic phalie, direction unifi e! Le r sultat de ce combat illustre bien le fait que nous ayons atteint une certaine reconnaissance professionnelle et m me une reconnaissance professionnelle certaine comme administrateurs scolaires.
Une des le ons les plus claires de l histoire en g n ral et de la perspective historique pr sente est que l on mise trop souvent sur le tr s court terme. Que devant la complexifiation de la t che l on est port s assurer des comp tences techniques imm diates en n gligeant souvent la vision globale de la fonction, la philosophie, le cadre op rationnel qui assure des actes administratifs int gr s, coh rents et moyen et long termes plus efficients. Surtout dans un cadre op rationnel de plus en plus complexe, de plus en plus instable ou, comme le d crivait Barnab ( ) dans une publication ant rieure, dans l re postmoderniste o tout est mouvant.
Une autre consid ration s impose la lecture des chapitres de l ouvrage. Une somme de travail norme dans les universit s a produit des r sultats extr mement int ressants, mais "l anarchie institutionnalis e que sont les universit s, selon certains, fait qu on est all dans tous les sens la fois. De plus, souvent, chaque chercheur, penseur ou praticien semble ignorer ce que d autres ont produit. Un exemple: la professionnalisation de l administration scolaire ou sa sp cificit . D s le d but des ann es 1960, Bidwell avait magistralement jet les bases sur lesquelles on aurait pu, avec beaucoup d assurance et probablement de succ s, faire avancer la r flexion. Il a t tr s souvent ignor ou consid r trop r ducteur. Ce n est que ces derni res ann es qu on red couvre la valeur de ses propositions. On peut dire la m me chose des tudes conduites en fran ais au Qu bec. Il serait g nant de demander un groupe de chercheurs en administration scolaire: Qui a lu les r sultats des recherches des coll gues? Des regroupements ont tent de pallier cette ignorance, le dernier en liste au Qu bec, l Association pour le d veloppement de l enseignement et de la recherche en administration de l ducation (ADERAE), maintient un lien minimal annuel entre les professeurs, tudiants et praticiens pour leur permettre de partager leur savoir et leur exp rience.
Une autre le on du livre des professeurs Barnab ( ) et Toussaint, c est la prise de conscience de l importance que repr sente le lien avec le milieu de pratique professionnelle pour les unit s universitaires d administration de l ducation. L o l on s est r fugi dans la recherche pour la recherche, excellente par ailleurs, o l on a maintenu des programmes d enseignement, rationnellement inattaquables, mais sans sensibilit locale, on s est moyen terme isol , on est devenu, plus long terme, sans signification ( irrelevant ) pour les milieux de pratique.
Par ailleurs, la contrepartie de cette attitude, qui consiste ne r pondre qu aux besoins ad hoc du milieu sans int grer les interventions dans un cadre rationnel th orique, enl ve rapidement toute cr dibilit au groupe qui opte pour cette voie. L universit n est pas une bo te de consultants. Les unit s d administration de l ducation ont une vocation universitaire professionnelle. Nous faisons partie de facult s d ducation qui ont pour mission de former des ma tres et du personnel administratif dans un cadre universitaire. L int gration des coles normales l universit fut longue venir au Qu bec, l objectif tait de rehausser la qualit de la formation offerte, mais non de l abstraire du milieu professionnel. La derni re r forme de la formation des ma tres indique clairement ce besoin de demeurer branch sur le milieu de pratique. L art, c est de r aliser cette quasi-quadrature du cercle d une formation minemment pratique fond e et nourrie par les th ories g n r es par la recherche. V rit absolue autant en formation d administrateurs scolaires que d enseignants.
Comme les universit s sont, premi rement, de par la culture du milieu, des tablissements de recherche, la carri re d un professeur ne peut en pratique progresser sans un fort dossier de publications des r sultats de ses recherches. L enseignement est clairement secondaire. Encore aujourd hui, et ce, dans des secteurs professionnels comme le n tre, on indique tr s clairement au nouveau professeur que sa priorit , c est de se trouver un cr neau de recherche qui lui procure des subventions et surtout qui