Lexique de cooccurrents : Bourse et conjoncture économique - 2e édition revue et augmentée
160 pages
Français

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Lexique de cooccurrents : Bourse et conjoncture économique - 2e édition revue et augmentée , livre ebook

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Description

Le langage boursier a son vocabulaire propre, qui relève davantage de la phraséologie que de la terminologie. Il a également ses règles d’écriture, qui divergent parfois des règles habituelles. La description des fluctuations de l’économie ou de ses éléments donne lieu à un foisonnement de métaphores et d’images toujours plus étonnantes. Or les dictionnaires spécialisés, s’ils font un inventaire de la terminologie, donnent peu d’indications sur la phraséologie. Il est donc difficile, pour qui n’est pas familiarisé avec le domaine, de rendre un texte totalement idiomatique.
Le Lexique de cooccurrents, premier lexique en son genre, répond à ce besoin en répertoriant, à l’aide d’une méthode de classification simple, mais rigoureuse, la cooccurrence lexicale du domaine économique et boursier.
La classification, quoique présentée différemment pour faciliter la consultation, est restée la même que dans la première édition. Les cooccurrents sont classés selon les phases du cycle économique, à savoir le début, la croissance, le déclin et la fin, auxquelles s’ajoutent une catégorie pour les mouvements indéterminés ou neutres et une catégorie « Autres » dans laquelle sont consignés des cooccurrents qui n’entrent pas dans les mouvements cycliques. D’autre part les cooccurrents sont regroupés par catégorie grammaticale : noms, verbes dont le terme en vedette est le sujet, verbes dont le terme en vedette est l’objet, et les adjectifs. Cette seconde édition est également enrichie de remarques, renvois et exemples et indications d’utilisation qui guideront mieux l’utilisateur dans le choix des expressions.
La phraséologie est, par nature, volatile puisqu’elle naît de l’échange et suit l’évolution de la langue. C’est ainsi que, touché par la mondialisation des marchés de capitaux, par le rapprochement des réglementations et surtout par l’avènement des nouveaux médias, le domaine économique et boursier a vu sa terminologie et surtout son langage évoluer à une vitesse vertigineuse. Cette deuxième édition du Lexique de cooccurrents en témoigne, puisqu’elle s’est enrichie de nouveaux cooccurrents et en a perdu quelques-uns qui ne sont plus au goût du jour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2011
Nombre de lectures 4
EAN13 9782920342248
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0725€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

habituelles. La description des uctuations de l’économie ou de ses éléments donne lieu à
phraséologie. Il est donc diïcile, pour qui n’est pas familiarisé avec le domaine, de rendre
Premier lexique en son genre, le présent ouvrage répond à ce besoin en répertoriant, à l’aide d’une méthode de classiîcation simple, mais rigoureuse, la cooccurrence lexicale du
économique, à savoir le début, la croissance, le déclin et la în, auxquelles s’ajoutent une
sa terminologie et surtout son langage évoluer à une vitesse vertigineuse. Cette deuxième
édition en témoigne, puisqu’elle s’est enrichie de nouveaux cooccurrents et en a perdu
d’études approfondies (DEA) en Sciences du langage de l’Université Paris XIII – Sorbonne Nouvelle,
Disponible en version numérique www.pum.umontreal.cawww.pum.umontreal.ca
ISBN 978-2-7606-4753-4
PUM
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Lexique de cooccurrents
Bourse et conjoncture économique Deuxième édition revue et augmentée
Betty Cohen
Les Presses de l’Université de Montréal
LEXIQUE DE COOCCURRENTS
BETTY COHEN
LEXIQUE DE COOCCURRENTS
Bourse et conjoncture économique
e 2 édition revue et augmentée
Les Presses de l’Université de Montréal
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Titre : Lexique de cooccurrents : bourse et conjoncture économique / Betty Cohen. Noms : Cohen, Betty, auteur. Description : 2e édition revue et augmentée. | Mention de collection : Linguatech | Comprend des références bibliographiques. Identifiants : Canadiana (livre imprimé) 20220030596 | Canadiana (livre numérique) 20220030618 | ISBN 9782760647534 | ISBN 9782760647541 (PDF) Vedettesmatière : RVM: Économie politique—Terminologie. | RVMGF : Dictionnaires. Classification : LCC H B62.C63 2023 | CDD 330.03—dc23
Ce livre a été publié par la maison d’édition Linguatech en 2011, ISBN 9782920342002
Mise en pages : Michel Séguin Maquette de la couverture : Yana DenucciGagnon
© Les Presses de l’Université de Montréal, 2023
Les PUM encouragent le travail des jeunes illustrateurs designers en leur confiant les couvertures de la collection Linguatech.
Les Presses de l’Université de Montréal remercient de son soutien financier la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).
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PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION
L'époque est révolue où la presse canadienne d'expression française se caractérisait notamment par la pauvreté de ses chroniques financières et économiques. Pauvreté de substance et de style, reflet d'une collectivité peu engagée dans ce secteur d'activité. Les choses ont changé. Le rôle croissant des francophones dans la vie économique et, en corollaire, la nécessité d'exprimer en français cette nouvelle réalité, ont engendré une multiplication des textes et publications traitant de finance et d'économie. Le besoin créant l'outil, on a vu paraître des manuels et des guides de rédaction, des dictionnaires et des vocabulaires spécialisés, auxquels sont venues s'ajouter des banques de données et de terminologie informatisées.
Le moment était sans doute venu d'accroître cette panoplie d'aides à la rédaction et, en même temps, de l'enrichir d'un instrument nouveau permettant de progresser sur le chemin de la communication efficace. La langue n'est pas, en effet, une simple affaire de mots et de règles de grammaire. Très souvent, c'est le style qui fait la différence entre un texte qu'on lit ou qu'on met à la corbeille à papier, entre un message qui produit un effet ou qui ne suscite qu'indifférence. «Presque toutes les choses qu'on dit frappent moins que la manière dont on les dit.» Cette constatation prend toute sa force à notre époque d'explosion de l'information, où les communicateurs doivent affronter une très vive concurrence pour attirer et retenir l'attention de lecteurs sollicités par une multitude d'écrits de tout genre.
LeLexique de cooccurrents — Bourse et conjoncture économiquen'apporte évidemment pas une réponse toute faite à la question comment écrire pour être lu? Plus modestement, mais aussi plus originalement, il propose un moyen d'atteindre cet objectif. Comme le savent par expérience les rédacteurs et les traducteurs de textes financiers et économiques, les réalités décrites dans ces textes suivent les trois grandes phases de tout cycle économique: hausse, baisse, situation stationnaire. De ce fait, l'effort de formulation se trouve souvent ralenti par la recherche de l'expression à la fois idiomatique et non répétitive : quel adjectif ou quel verbe employer avec tel substantif. Quelles sont les variantes synonymiques desubir une baisseouêtre à la hausse? Or, les dictionnaires de langue ou de synonymes, peu portés sur la chose économique, ne sont généralement pas d'un grand secours. Et pourtant, la langue du commentaire boursier ou conjoncturel est d'une richesse que le profane ne soupçonne guère. Encore faut-il yavoir accès, et rapidement. C'est cette richesse expressive que le
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LEXIQUE DE COOCCURRENTS
Lexique de cooccurrents, fruit d'un long travail de dépouillement de revues et journaux, tant canadiens que français, nous invite à découvrir et à exploiter.
me En publiant cet ouvrage, MBetty Cohen fait œuvre de pionnière. D'une part, il est rare que des mémoires ou thèses d'étudiants donnent lieu à une publication «utilitaire». C'est déjà un mérite que d'avoir consenti à transformer en instrument de travail unerecherche universitaire soumise à d'autres normes. Mais surtout, le Lexique de cooccurrents est, à notre connaissance, le premier ouvrage de ce genre publié à l'intention de rédacteurs et de traducteurs. La voie est maintenant ouverte, le modèle est tracé, et déjà plusieurs travaux universitaires en cours s'en inspirent. Pour notre part, convaincu qu'un tel ouvrage comble une lacune, nous sommes heureux d'avoir participé à sa genèse à titre de directeur de recherche. Il appartient maintenant aux utilisateurs de l'expérimenter sur la table de travail: c'est au fruit qu'on connaît l'arbre.
Paul A. Horguelin
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AVANT-PROPOS
À sa parution en 1986, leLexique de cooccurrents — Bourse et conjoncture économiquepour ambition de présenter une avait nomenclature de la cooccurrence lexicale dans le langage de la bourse et de l’économie. Pour cela il fallait établir une méthode rigoureuse de choix des mots et expressions à introduire ou non dans le lexique, ainsi qu’un mode de présentation qui permettrait de classer ces expressions de manière à en faciliter la recherche par le lecteur. La méthode avait consisté à établir un seuil statistique en deçà duquel une cooccurrence n’était pas considérée comme «usuelle» et n’était donc pas retenue. Le corpus avait été essentiellement constitué de journaux et magazines économiques et boursiers de langue française, reconnus pour leur qualité. La classification, ensuite, était simple. Il suffisait de suivre les phases d’un cycle économique ou boursier. Cette simplicité est d’ailleurs l’apanage du domaine. Elle n’est pas exportable telle quelle, comme on a pu le constater dans les travaux de même nature parus ensuite dans d’autres domaines. Cela ne doit toutefois pas empêcher la réalisation d’outils comme celui-ci tant ils sont utiles aux traducteurs et rédacteurs.
La phraséologie est, par nature, volatile puisqu’elle nait de l’échange et suit l’évolution de la langue. C’est ainsi que, touché par la mondialisation des marchés de capitaux, par le rapprochement des réglementations et surtout par l’avènement des nouveaux médias, le domaine économique et boursier a vu sa terminologie et surtout son langage évoluer à une vitesse vertigineuse. Les nouvelles boursières ne sont plus quotidiennes, mais instantanées et démultipliées, si bien que les spécialistes ont redoublé d’ardeur dans la création d’images et de métaphores pour décrire l’évolution des marchés. Par ailleurs, la rédaction de ces nouvelles n’est plus réservée aux seuls journalistes; ce sont les spécialistes eux-mêmes, souvent, qui rédigent les brèves boursières. Il s’ensuit un foisonnement d’expressions, toutes plus originales les unes que les autres, et certaines font leur chemin tandis que d’autres disparaissent.
Cet état de fait a rendu la tâche plus difficile pour l’élaboration de cette nouvelle édition, car autant le langage était uniforme il y a vingt ans, autant il dépend aujourd’hui de l’imagination de celui qui écrit. Et comme le langage boursier s’affranchit souvent des règles de syntaxe les plus simples, il nous a été difficile, cette fois-ci, d’établir le seuil en deçà duquel nous ne retenions pas l’expression. Nous avons pourtant opté pour la rigueur et n’avons retenu, dans cette seconde édition duLexique de cooccurrents, que les expressions dont nous avons pu constater qu’elles se répétaient régulièrement dans un corpus étalé sur plusieurs années de parution des
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LEXIQUE DE COOCCURRENTS
mêmes journaux. C’est ainsi que l’on ne trouvera pas tout, dans cette édition, mais bien ce dont on est sûr que les spécialistes du domaine utilisent, et donc que le grand public comprendra facilement.
Notre seconde édition comprend tout de même quelques nouveautés surprenantes, commedévisser« dans l’action XYZ a dévissé de 25 %». On constate également que certains verbes intransitifs, comme chuter, sont devenus transitifs avecchuter den%. Sont apparues également des expressions commeobjectif de coursouattentes de profits, autant de constructions qui, sur le plan syntaxique, ne sauraient trouver leur place ailleurs que dans un jargon spécialisé. La phrase suivante résume à elle seule toute l’évolution que nous avons pu constater:
Le secteur de l’assurance a souffert de dommages bilanciels significatifs depuis trois ans, entraînant des révisions d’attentes de profits. À un plus bas de performance relative depuis 20ans, à une fois l’actif net et avec une sensibilité très élevée aux indices boursiers, nous ne sommes plus vendeurs sur le secteur.
Cette seconde édition est également enrichie de remarques, renvois et exemples et indications d’utilisation qui, nous l’espérons, guideront mieux l’utilisateur dans le choix des expressions. La classification, quoique présentée différemment, est restée la même que dans notre première édition.
Présentation, symboles et abréviations Les termes retenus dans notre lexique sont ceux que l’on retrouve le plus fréquemment dans les commentaires boursiers. La définition qui les accompagne est donnée à titre indicatif du sens dans lequel ils sont utilisés avec les cooccurrents qui suivent. La rubriqueRemarquedes contient précisions sur l’utilisation du terme et de ses cooccurrents, tandis queVoir aussirenvoie à des termes soit synonymes, soit dont la cooccurrence est proche de celle du terme en vedette.
Les cooccurrents sont classés selon les phases du cycle économique, à savoir le début, la croissance, le déclin et la fin, auxquelles nous avons ajouté une catégorie pour les mouvements indéterminés ou neutres et une catégorie «Autres» dans laquelle sont consignés des cooccurrents qui n’entrent pas dans les mouvements cycliques. Nous avons d’autre part regroupé les cooccurrents par catégorie grammaticale: noms, verbes dont le terme en vedette est le sujet, verbes dont le terme est l’objet, et les adjectifs. Les cooccurrents sont ensuite regroupés selon le sens général de l’expression qu’ils forment avec le terme et séparés par une virgule. Chaque groupe de sens global différent est placé à la ligne dans le tableau.
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