La traduction spécialisée
273 pages
Français

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La traduction spécialisée , livre ebook

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Description

Cet ouvrage présente les fondements théoriques et les principes méthodologiques de la traduction spécialisée en général, et plus particulièrement de la traduction spécialisée de l'anglais vers le français. Il s'ouvre sur une description des particularités des langues de spécialité portant sur une typologie des textes et une classification des genres textuels. Une étude comparative fait ressortir les similitudes et les différences qui marquent la langue de spécialité par rapport à la langue générale. L'ouvrage présente ensuite des stratégies à adopter dans la traduction d'un texte à partir de trois perspectives : les caractéristiques textuelles et rhétoriques du texte spécialisé, les aspects morphosyntaxiques de la langue de la spécialité et finalement, les aspects lexicaux et terminologiques du type textuel. Des chapitres entiers abordent les caractéristiques de la traduction de textes spécialisés, la notion d'équivalence, la méthodologie de la traduction spécialisée et le contrôle de la qualité des traductions. L'ouvrage se termine par un chapitre sur les débouchés qui s'offrent au langagier qui s'apprête à entreprendre une carrière de communicateur interlinguistique spécialisé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2011
Nombre de lectures 5
EAN13 9782760319257
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La traduction spécialisée
Une approche professionnelle
à l’enseignement de la traduction
Federica Scarpa
Traduit et adapté par Marco A. Fiola
Les Presses de l’Université d’Ottawa
Ottawa
2010
Préface du traducteur
Traduire un manuel sur la traduction technique : voilà un exercice tautologique qui risque de receler sa part de défis, mais aussi ses moments de grâce. Lorsqu’on m’a proposé ce projet, j’ai tout de suite accepté, et ce, pour deux raisons : d’abord, le sujet m’intéressait et je savais pertinemment que cet ouvrage pouvait combler un vide ; j’avais aussi eu l’occasion de rencontrer l’auteure lors d’une conférence à Portsmouth, dans le sud de l’Angleterre, où elle m’avait fait forte impression. Federica Scarpa réunit la rigueur théorique et la visée pratique. Elle sait également allier exhaustivité et justesse du propos. C’est pourquoi lorsque l’occasion de travailler ses textes s’est présentée, je n’ai pas hésité une seconde. J’étais loin de me douter de l’énormité de la tâche et de l’ampleur du projet.
Le présent ouvrage a nécessité une large part d’adaptation, cela va sans dire. Bien entendu, il a fallu réorganiser le contenu de manière à évincer, en quelque sorte pour faire place au français, tout ce qui portait exclusivement sur les particularités de l’italien. Certes, les langues sont cousines, mais la traduction de l’anglais dans chacune de ces langues comporte sa part de particularités, comme j’ai été à même de le constater à maintes reprises. Il a donc fallu repenser la partie la plus pratique de l’ouvrage. Par contre, dans la mesure où il ne portait pas particulièrement sur la langue italienne, le contenu théorique a été traduit et non adapté. Par ailleurs, étant donné que je m’étais donné comme objectif de révéler autant que faire se peut les réflexions de traductologues publiés en italien qui réfléchissent à des questions théoriques et prennent des positions intéressantes, souvent originales, par rapport à des problématiques auxquelles nous sommes tous confrontés, on trouvera ici également, outre le travail de Scarpa, certains passages de l’œuvre d’autres traductologues qui n’ont jamais été publiés en français.
Là où j’ai cru bon de le faire, j’ai canadianisé , voire francophonisé , le contenu en ajoutant des références à des sources documentaires ou en adaptant le contexte. Toutefois, je n’ai pas voulu occulter le fait que l’ouvrage a d’abord été rédigé en italien. Les références au contexte italien ont donc été laissées telles quelles, dans la mesure où elles étaient susceptibles d’apporter un éclairage nouveau, voire universel. Je tiens à souligner que je n’ai pas voulu traduire et adapter cet ouvrage en tentant d’imaginer ce que l’auteure aurait écrit si elle avait été francophone . L’originalité de l’ouvrage pour le lecteur francophone réside en partie dans le fait qu’elle révèle ce que j’appelle une de ces traductologies à faible diffusion , en l’occurrence une partie de la traductologie italienne. Par contre, j’ai ressenti le besoin de modifier quelque peu le contenu pour m’assurer que le lecteur francophone se sente tout autant interpelé par le propos de l’auteure : j’ai cherché à donner une voix francophone à l’auteure et lui ai soufflé quelques idées au passage.
J’ai également jugé opportun d’agrémenter la bibliographie déjà très riche de quelques références susceptibles d’intéresser davantage le traducteur francophone ; pour ce faire, j’ai choisi de démarquer du contenu original cet ajout pur et simple. Ces Lectures supplémentaires sont présentées à la fin de chaque chapitre, en appui aux contenus des chapitres respectifs.
Finalement, je m’en voudrais de passer sous silence la contribution de mes collègues qui m’ont encouragé tout au long du processus de traduction. J’adresse un merci tout spécial à Zélie Guével, qui a été la première à me révéler l’intérêt du projet. En outre, je suis redevable à mes collègues Aline Francoeur et Charles Le Blanc dont les commentaires critiques m’ont aidé à faire du présent ouvrage ce qu’il est. Toutefois, il va sans dire que la responsabilité de toute erreur et de toute faiblesse m’incombe pleinement.
Je remercie également le Département d’études langagières de l’Université du Québec en Outaouais, de même que le Département de français et d’espagnol de l’Université Ryerson, y compris mes collègues d’hier et d’aujourd’hui, pour leur appui indéfectible. Sans eux, cet ouvrage n’aurait pu être publié.
Toronto, le 1 er août 2010
Avant-propos à la deuxième édition
Avec les sept années qui séparent la publication de la première et de la deuxième édition de ce livre sur la traduction spécialisée, où j’ai mis davantage l’accent sur la praxis et la didactique de la traduction professionnelle, je demeure convaincue que ce qu’on peut enseigner, c’est le comment traduire – la « technique » de la traduction – mais non la passion pour la traduction et la profession de traducteur. Cette nouvelle édition est née du besoin de mettre l’ouvrage à jour compte tenu de l’évolution sensible, ces dernières années, du marché de la traduction, de l’industrie de la langue et des connaissances scientifiques. Dans la foulée de ces changements, la traduction spécialisée fait dorénavant partie de l’enseignement fondamental des départements de traduction. En ce qui concerne directement les étudiants, le type de destinataires de cette deuxième édition s’est vu par conséquent augmenté par rapport à la première édition, sans compter que les universités sont désormais appelées à créer des cours de traduction spécialisée pour les cycles supérieurs destinés à des apprenants que Gouadec (2003, p. 12) qualifie d’« idéaux », étant particulièrement motivés. Ce sont les diplômés de secteurs spécialisés autres que la traduction qui décident de se réorienter vers la traduction professionnelle, ou encore ces professionnels de la traduction qui souhaitent mettre à jour ou approfondir les bases théoriques de leur activité, voire de certains domaines de spécialisation.
Malgré cette recrudescence de l’intérêt pour le domaine sur le plan didactique, la traduction spécialisée demeure encore aujourd’hui un secteur d’étude que certains qualifient de peu intéressant. Une étude récente (Aixelá, 2004) montre en effet que, des 2 095 publications répertoriées dans BITRA (Bibliography of Interpreting and Translation), une bibliographie internationale sur la recherche en traduction, seulement 1 905 (c’est-à-dire moins de 10 %) portent sur la traduction spécialisée, comparativement à 4 314 sur la traduction littéraire. Néanmoins, il est encourageant de constater qu’au cours des sept dernières années, il s’est publié quelques nouveaux ouvrages sur la traduction spécialisée, comme celui qu’ont dirigé Gotti et Šarčević (2006) et Lavault-Olléon (2007), en plus d’autres portant sur certains domaines en particulier, comme le livre de Pym (2004c) et celui de Monacelli (2001) sur la localisation, l’ouvrage de Byrne (2006) sur la traduction technique et celui de Perego (2005) sur la traduction audiovisuelle.
Ayant présenté les motifs et les destinataires de cette deuxième édition, je souhaite maintenant me tourner brièvement vers le cadre d’étude que j’ai choisi, une opération qui sera du reste reprise et expliquée plus en détail à la section traitant des diverses approches de la traduction (3.1). Ce type de découpage du domaine de recherche dans le présent ouvrage me permettra d’éviter de tomber dans l’erreur que Neubert (2001) reproche à de nombreux traductologues, c’est-à-dire de choisir comme objet d’étude certains aspects particuliers de la traduction, sauf pour insister sur la pertinence des conclusions auxquelles ils sont arrivés malgré tous les aspects qu’ils ont choisi de ne pas prendre en considération. Pour définir ma vision personnelle de la traduction spécialisée et de la façon de l’enseigner, j’ai puisé à même diverses approches théoriques, sans les voir comme l’antithèse les unes

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