Grammaire de la langue innue
539 pages
Français

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Grammaire de la langue innue , livre ebook

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Description

L’innu, une langue « imagée » à la structure simple et aux moyens réduits? Rien de plus faux! Cette grammaire de référence de la langue innue, inspirée de la basic linguistic theory ou linguistique empirique, déconstruit ce mythe en répertoriant les faits de langue, en les décrivant, en les expliquant et en les reliant entre eux de manière à en élucider la logique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 juin 2014
Nombre de lectures 13
EAN13 9782760539624
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Presses de l’Université du Québec
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : 418 657-4399   Télécopieur : 418 657-2096
Courriel : puq@puq.ca Internet : www.puq.ca

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Drapeau, Lynn, 1948-

Grammaire de la langue innue

Comprend des références bibliographiques.

ISBN 978-2-7605-3960-0
ISBN EPUB 978-2-7605-3962-4

1. Innu (Langue) – Grammaire. I. Titre.

PM1922. D72 2014 497’.3235 C2013-942 272-2

Les Presses de l’Université du Québec reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada et du Conseil des Arts du Canada pour leurs activités d’édition. Elles remercient également la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour son soutien financier.


Conception graphique
Richard Hodgson

Mise en pages
Info 1000 mots


Dépôt légal : 2 e trimestre 2014
› Bibliothèque et Archives nationales du Québec
› Bibliothèque et Archives Canada

©   2014 – Presses de l’Université du Québec
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
À Laurence
Remerciements
La réalisation du présent ouvrage n’aurait pas été possible sans l’appui d’un grand nombre de personnes et d’organismes envers lesquels je suis immensément redevable.
Je mentionne en tout premier lieu Yvette Mollen et Hélène St-Onge de l’Institut Tshakapesh qui ont été des collaboratrices extraordinaires depuis 2005. Travailleuses infatigables, elles ont organisé la tenue des sessions de travail sur la grammaire, assisté à de nombreuses réunions de discussion sur plusieurs thèmes, fourni des exemples et expertises sur un grand nombre de sujets, lu certains chapitres à plusieurs reprises et, plus récemment, procédé à une révision globale du document afin de s’assurer que les transcriptions de l’innu étaient conformes à l’orthographe adoptée par l’Institut Tshakapesh. Je ne saurais trop les remercier de leur patience et de la qualité de leur travail professionnel. Je remercie tout particulièrement Hélène St-Onge qui a passé une grande part de son été à procéder à une lecture minutieuse de l’orthographe innue et des traductions de l’innu au français. Je reste toutefois responsable des analyses et de toute erreur, de quelque nature, dans le document final. Aucun défaut dans cet ouvrage ne peut leur être imputé.
Ceci m’amène à mentionner l’apport d’un groupe de femmes innues (I nashtishkuessat) qui s’est réuni périodiquement à l’Institut Tshakapesh de Sept-Îles entre 2010 et 2012, sous l’égide d’Yvette Mollen. Je leur ai présenté de nombreux points de la présente grammaire ; les discussions et débats sur ces sujets m’ont permis de rectifier certaines analyses et de parvenir à une meilleure compréhension. Comme ces femmes provenaient de plusieurs communautés différentes, j’en ai tiré une idée plus précise de ce qui est commun à tous les dialectes, ainsi que des points de divergences. De plus, leur présence et leur appui m’ont grandement aidée à franchir l’étape de la rédaction du présent livre. Je remercie donc Anne-Marie André de Uashat mak Mani-utenam, Louise Canapé de Pessamit (Betsiamites), Philomène Jourdain de Uashat mak Mani-utenam, Alice Lalo de Pakut-shipu (Saint-Augustin), Madeleine Menicapu de Unaman-shipu (La Romaine), Judith Mestokosho de Nutashkuan (Natashquan), Anne Tetaut de Nutashkuan (Natashquan) qui, avec Yvette Mollen d’Ekuanitshit (Mingan) et Hélène St-Onge de Pessamit (Betsiamites), faisaient partie de ce comité.
Je remercie également d’autres collaboratrices innues, comme Adélina Bacon, Évangéline Canapé et Louise Canapé, de leur disponibilité et de leur patience. Leur amitié de longue date est très précieuse pour moi. Merci à Louise de m’avoir gentiment aiguillonnée à livrer au plus tôt le produit final. Merci à Évangéline de m’avoir persuadée que ce que je faisais était important pour elle et pour les siens. Merci à Adélina pour son assistance et sa contribution à l’avancement de plusieurs projets.
J’ai eu la chance d’avoir à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) au cours des dernières années une équipe de recherche composée d’étudiants d’études de cycles supérieurs et de chercheures chevronnées avec qui j’ai pu discuter de nombreux points de cette grammaire. Je leur suis reconnaissante de leur intérêt et de l’apport de leurs propres travaux à ma compréhension de l’innu. Ce sont Sophia Stevenson (UQAM, 2006), Magali Lachapelle (UQAM, 2008), Kevin Brousseau (UQAM, 2009), Fanny York (UQAM, 2010), Nicholas Vaughan (UQAM, 2010), Émilie Renaud (UQAM, 2011) et Jonathan Dionne. Je remercie aussi mes collaboratrices Renée Lambert-Brétière et Jimena Terraza de leur soutien pour nombre de discussions enrichissantes. Enfin, j’ai une dette de reconnaissance envers mon ami et collègue Robert Papen qui a épluché une version antérieure du manuscrit et fourni de nombreux commentaires et suggestions.
Au chapitre des organismes, je remercie d’abord l’Institut culturel et éducatif montagnais (ICEM) et ses responsables, tels Carmen Rock et Luc André qui m’ont encouragée au cours des années 1990 à la production d’une grammaire. Plus récemment, Denis Vollant, directeur de l’Institut Tshakapesh, a fait preuve d’une grande ouverture, et son appui a été déterminant pour la réussite de ce projet.
Il importe également de souligner que le présent ouvrage n’aurait pas été possible sans le CRSH (Conseil de recherche en sciences humaines du Canada) dont j’ai bénéficié du soutien financier à plusieurs reprises au cours de ma carrière. Il a permis mes premiers pas sur le terrain, au milieu des années 1970, et la réalisation de ma thèse de doctorat. L’appui du CRSH s’est maintenu par l’octroi de diverses subventions par la suite. Plus récemment, les deux derniers cycles de subvention ont été déterminants depuis 2005 (n o  856-2004-1068 et n o  856-2009-0073). Ils ont permis mes séjours à Sept-Îles et rendu possible les réunions du groupe de travail I nashtishkuessat .
Je dois également remercier l’UQAM qui, par son ouverture aux collectivités traditionnellement non desservies par les universités, a permis la poursuite de mes travaux de recherche et rendu possible mon parcours atypique. Plus particulièrement depuis 2003, je suis reconnaissante au Département de linguistique, à la Faculté des Sciences humaines et au Service de la recherche d’avoir soutenu, de diverses manières, la poursuite de mes travaux de recherche.
Je salue en dernier lieu mon mari et mes filles qui ont eu à composer au cours des dernières années avec une épouse et une mère rivée à son écran d’ordinateur, entièrement absorbée à l’écriture de ce livre. Je suis persuadée qu’ils pensent comme moi que le sacrifice en valait la peine.

L YNN D RAPEAU
Montréal, le 9 septembre 2013
Avant-propos
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux langues autochtones et, plus particulièrement, à celle des Innus. Il ne vise donc pas un public composé uniquement de linguistes avertis, mais également tous ceux qui ont à cœur de connaître et comprendre le fonctionnement de cette langue dont les origines remontent à plus de 2 500 ans.
Au sens technique du terme, il s’agit d’une grammaire de référence, c’est-à-dire d’un ouvrage de description qui consigne le plus rigoureusement possible les régularités et les spécificités de la langue décrite. En tant que grammaire de référence, ce livre est conçu pour servir d’ouvrage de consultation. Il s’attache à répertorier les faits de langue, à les décrire et à les expliquer tout en les reliant entre eux de manière à en élucider la logique. Les pédagogues pourront s’en inspirer pour la confection d’outils pédagogiques.
Les langues algonquiennes, dont la langue des Innus fait partie, sont bien connues des spécialis

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