232
pages
Français
Ebooks
2021
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Ebook
2021
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Publié par
Date de parution
10 mars 2021
Nombre de lectures
5
EAN13
9782902427765
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Au centre de l’Europe médiévale du XIIIème siècle, le royaume des Sambourg étale sa puissance et provoque la papauté par ses péchés.
Lorsqu’Alizée, sublime et incandescente jeune femme, découvre qu’elle possède le Don, elle est exilée sur l’île des initiés et devient prêtresse du Culte de la Déesse.
Mais pour valider son adoubement, Alizée doit subir une épreuve qui changera son destin, ainsi que celui d’une longue lignée de Sambourg.
Cette malédiction l’oblige à défier les lois divines pour vivre un amour interdit, cependant, passionnel et sans limite.
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10 mars 2021
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5
EAN13
9782902427765
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Français
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1 Mo
La dynastie des Sambourg
Tome 1 – Les Sambourg : partie 1
Dédicace
Alexandrine Solane
La dynastie des Sambourg
Tome 1 – Les Sambourg : partie 1
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
Editions Plumes de Mimi éditions
© Alexandrine Solane
Éditions Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
ISBN numérique : 978-2-902427-76-5
ISBN papier : 978-2-902427-77-2
Dépôt légal : 03/2021
Alexandrine Solane
On peut lire tant de choses à travers les lignes, à la pointe d’un stylo...
Alexandrine vit dans les Bouches-du-Rhône, elle a trente-huit ans.
Ses romans sont un mélange de science-fiction, fantastique, parfois dans un cadre historique.
Curieuse, elle se passionne pour l’Histoire, l’archéologie, les mythes et légendes. Son premier roman paru en 2007 Le Cercle de Stonehenge mêle sorcellerie et démons.
La Femme Philosophale, une nouvelle version d’un mythe médiéval, sort le 14 novembre 2020 aux Éditions Éthen
Retrouvez Alexandrine sur sa page personnelle :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100005562825708
et sur celle des rêveries d’Alexandrine :
https://www.facebook.com/groups/1109532699430404/
ainsi que sur son site :
https://alexandrinesolane.wordpress.com/actualites/
Seul l’acte de chair compte...
Izabella
À Khunlung
Table des matières
Première partie
Chapitre premier
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Préface
Je m’appelle Cara, fille du Roi Aelle et de la Reine Philippa.
Je porte l’enfant de mon oncle, fruit d’un viol.
Je suis une descendante de la lignée des Sambourg. Depuis l’aube des temps, mes ancêtres sont les souverains du Royaume qui porte mon nom.
Je me suis réfugiée sur l’Ile des Initiées, où j’ai appris à contrôler le Don. C’est le seul endroit où je puisse me réfugier, loin de la folie et de la frénésie humaine. Les prêtresses forment une communauté très unie ; ici, je me sens en sécurité et que rien ne pourra m’atteindre.
Cette nuit, j’ai encore rêvé de guerres et de morts... Pourquoi les hommes s’affrontent-ils sauvagement alors que leurs femmes aspirent au bonheur et à l’amour ?
Heureusement la Déesse nous permet d’espérer une vie meilleure.
La Grande Prêtresse affirme que j’attends un fils. Peu importe, fille ou garçon, mon enfant me vengera de l’outrage que j’ai subi.
J’attends le moment où il sera en âge d’affronter son géniteur, me délivrant ainsi de l’amour contre nature que me porte le frère de mon père. Car, non seulement il m’a prise de force, mais il est également amoureux de moi.
La passion emprunte parfois des chemins inavouables. Mais ce n’est pas tout... En s’éprenant de moi, mon oncle n’a fait que répéter un geste qui s’était déjà produit dans ma famille.
Je suis persuadée qu’une malédiction plane sur les Sambourg.
Voici l’histoire des miens...
Première partie
Richard et Alizée
1201-1244
Chapitre premier
Le château-fort, juché sur un éperon rocheux, dominait la cité de Dorfblut[1]. Il aimantait tous les regards. La famille régnante des Sambourg avait choisi cet emplacement stratégique judicieusement, on voyait arriver les visiteurs et surtout les ennemis à des lieues[2] à la ronde.
Le voyageur était écrasé, subjugué devant une telle magnificence ; les briques rouges conféraient un aspect de puissance à la forteresse serpentant sur les falaises grises érodées par les intempéries. Chez les Sambourg, la guerre coulait jusque dans les veines de la citadelle.
La belle Isaure de Saxford, fille du duc Joseph de Saxford, n’échappait pas à cette emprise impérieuse. Appuyée sur le rebord du chariot, elle observait la silhouette altière de la forteresse. Le premier monarque du Royaume de Sambourg, Adolin, l’avait fait bâtir deux-cents auparavant.
Elle soupira, son destin était entre les mains d’un inconnu : le nouveau roi, Aaron de Sambourg.
Elle ressentait tant de choses, à cet instant : la crainte, la joie, l’espoir d’un sort meilleur et exaltant...
Âgée de dix-huit ans, c’était la première fois qu’elle quittait le château familial. Les Saxford vivaient depuis des lustres dans le Sud du royaume, une terre riche et fertile. Le pater familias, rigide, avait veillé à ce que son unique enfant conserve sa vertu jusqu’au mariage. Elle avait grandi, à l’écart de la soldatesque logeant sur place, ne côtoyant qu’une séculaire nourrice, un prêtre, et des serviteurs forts laids.
Isaure pensait qu’elle se dessècherait là-bas, lorsqu’un héraut royal avait annoncé que le souverain Aaron de Sambourg prendrait femme parmi les dames de la noblesse. Orgueilleux, Joseph de Saxford ne doutait de rien et jura que sa fille deviendrait reine. Il envoya une lettre de présentation dithyrambique d’Isaure ainsi qu’un portrait. Son audace porta ses fruits puisque, bientôt, une réponse parvint au père impatient : Sa Majesté avait jeté son dévolu sur Isaure de Saxford. Sa fille épouserait le souverain du royaume, et sa lignée ferait souche.
Rêvant d’un avenir gravé en lettres d’or pour sa progéniture, le duc avait exigé qu’Isaure sache lire, écrire et compter. L’usage courant, pour les filles nobles, était de leur apprendre « l’art de tenir maisonnée et domesticité ». On recherchait des épouses, des mères, pas des intellectuelles !
Finalement l’ambition de son père avait conduit la gente demoiselle à être aussi instruite, voire plus, que certains hommes. En effet, Isaure écrivait le latin, parlait le français, en usage dans les cours européennes, et le sambourgeois vernaculaire. Son père affirmait « qu’une reine devait converser avec tous ses sujets, du plus humble à son époux royal ».
Un cavalier s’arrêta à la hauteur du lourd véhicule, attelé à deux comtois. Les occupantes – Isaure et une servante – pouvaient heureusement bénéficier d’un peu d’air frais grâce à une ouverture. L’homme souleva le rideau :
— Ma fille, ne te comporte pas comme une pucelle effrayée !
— Père, je suis pucelle, protesta Isaure.
— Mais tu n’es pas peureuse. Comporte-toi comme une reine ! Sois fière.
Isaure rabattit la tenture, et se concentra sur ses pensées. Depuis que son père l’avait informé de sa décision, elle s’était laissé porter par les évènements. Elle, la fille d’un duc, souveraine d’un des plus grands pays d’Europe et de la chrétienté ! Elle n’épouserait pas un obscur hobereau, obligée de subir les humeurs belliqueuses du triste sire.
Elle s’unissait à l’un des monarques les plus beaux du pays. Aaron de Sambourg avait transmis, en même temps qu’une missive officielle, une miniature le représentant. La fiancée osait espérer que le médaillon, qu’elle portait autour de son cou, s’avèrerait à la hauteur de