L'Iceberg et la Rose , livre ebook

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Jamais, je n’avais imaginé tomber amoureuse de mon patron un jour.


Hier encore, j’étais étudiante en France sur le point d’emménager avec mon petit ami.


Aujourd’hui, je me retrouve au beau milieu de la campagne anglaise dans le manoir sombre d’un quadragénaire froid et mystérieux.


À peine arrivée, me voilà à jouer le rôle de sa parfaite épouse.


Son regard hypnotisant me fait parfois oublier qu’il ne s’agit que d’un leurre lors des soirées mondaines.


Si je veux que mon cœur sorte indemne de ce nouveau job, je vais devoir montrer au maître des lieux que je ne suis pas juste une belle plante, mais bien une rose pleine d’épines.


Mon cœur sortira-t-il indemne de ce petit jeu ?

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Publié par

Date de parution

11 mars 2018

Nombre de lectures

33

EAN13

9782956510918

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

L’Iceberg
&
la Rose

Tome 1

Julie BAGGIO








Illustration : Madness Coverdesigner
Crédit photo couverture : ©depositphotos ©kiuikson
Correction de texte : Comm’ un chat perché — Agence Sylvie Desfavries



Logo créé par ©Artza Studio

TEXTE INTÉGRAL
Achevé : février 2018
Dépôt légal : mars 2018
229 rue Saint-Honoré
75001 Paris


Tous droits réservés — Copyright © — Julie BAGGIO — 2018 — ISBN : 978-2-9565109-1-8

www.juliebaggio.fr

Ceci est une œuvre de fiction. Les personnages, situations et lieux décrits dans ce livre sont des
faits de l’imagination de l’autrice. Toute ressemblance ne serait que pure coïncidence.

« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une
utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque
procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite
et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété
intellectuelle. »


Sommaire
Jeudi 28 février 2013 : jour J
Mars : premières semaines
Samedi 27 avril : premier événement
Mai : premier retour
Juin : Premier ministre
Juillet : premières lueurs
Août : première étoile
Septembre : premier baiser
Octobre : premiers maux
Novembre : premier galop
Décembre : premiers pas
er1 janvier 2014 : nouvelle année
Février : nouveau départ
Mars : nouvelle venue
Avril : grande nouvelle
Mai : nouvelle étape
Juin : nouvelles aventures
Juillet : nouveau job
Août : nouvelle lune
Septembre : nouvelle vie
Octobre : nouvelle attaque
Novembre : nouveau professeur
Décembre : Nouvel An
L’Iceberg & la Rose Tome 2
erJeudi 1 janvier 2015 : filer à la française
De la même autrice
À propos de l’autrice
C’est à vous
Merci à mes parents. Merci à ma mère qui m’a ouvert les portes du savoir. Sa phrase
fétiche a bercé ma scolarité et résonné dans ma tête durant l’écriture de ce roman :
« Fais des phrases courtes ! »
Mon père, cet artiste, qui m’a offert le goût de la lecture et de l’écriture, qui m’a fait
découvrir ce plaisir addictif de poser un premier mot sur une page et de laisser
l’imaginaire faire le reste.
Merci à ma sœurette d’avoir partagé avec moi nos jeux d’enfants, nos chasses au trésor
et nos aventures rocambolesques dans une petite cour d’école.
Merci à mon mari d’avoir posé cette question ultime, un genou au sol, un mont Blanc
ensoleillé comme seul témoin, et un diamant magnifique à la main. Nous sommes le
prince et la princesse de ce conte de fées que nous écrivons à quatre mains chaque jour.
Merci à mon premier fils d’avoir prolongé ses siestes, joué avec mes brouillons et aidé
à la relecture, assis sur mes genoux.
Merci à mon second fils d’avoir participé à chaque étape de la correction de ce roman,
d’avoir pianoté sur mon clavier et illuminé mes journées de son sourire.
Vous êtes mon plus grand Amour et mon plus beau Rêve.
Merci à mes deux premiers lecteurs, Blandine et Alexandre, amis et confidents depuis
tant d’années, pour leurs encouragements sans faille.
Merci à la romancière Audrey Martinez pour ses conseils avisés.
Merci à Sylvie Desfavries pour ses talents de correctrice et son travail divin sur cette
romance. Ses yeux de lynx ont traqué la moindre erreur tout en respectant le langage
parlé des personnages, tel qu’ils l’auraient réellement prononcé.
Et enfin, merci à vous…





« You can achieve anything if you put your mind to it. I used to think that you had to be
somehow “special” or “different” to be able to write a book and get it published. I never thought
that could happen to me. I could never be so lucky. It was only when I decided to give it a go
and I actually sat down and wrote my first novel that I realised that the only thing that had
1been stopping me for all those years, was me. »
Alexandra POTTER Who’s That Girl



1 « Tu peux tout accomplir à force de volonté. J’avais l’habitude de croire qu’il fallait être “ spécial ” ou “ différent ”
pour être capable d’écrire un livre et le faire publier. Je n’ai jamais pensé que ça pourrait m’arriver. Je n’aurais
jamais cette chance-là. C’est seulement lorsque j’ai vraiment pris le temps et que je me suis assise pour écrire mon
premier roman que j’ai réalisé que l’unique chose qui m’en empêchait depuis toutes ces années, était moi-seule. »

Jeudi 28 février 2013 : jour J


Je passe la porte d’entrée. Elle me fait signe de la suivre. J’entre dans le vestibule
alors que la pluie tombe de plus en plus fort. Un courant d’air froid me fait frissonner
lorsque le portier referme derrière moi. Le temps a été maussade pendant les
2nombreux miles que j’ai parcourus depuis ce matin à la sortie du bateau. J’ai quand
même fini par trouver ce manoir perdu au milieu de nulle part. Après m’être
présentée, hésitante, à l’immense grille noire, l’un des gardes m’a scrutée puis indiqué
le chemin. J’ai roulé lentement sur l’allée de cailloux, observant les pierres du château,
grisées par le temps. J’ai garé Philibert, ma petite citadine rouge, au pied de l’escalier
principal. J’ai gravi les marches de pierre doucement malgré la pluie et j’ai toqué à la
grande porte avec appréhension.
— Je m’appelle Claire. Monsieur va vous recevoir, m’annonce-t-elle en anglais.
Angoissée, impatiente, j’ai les mains moites. Je dois obtenir ce job, il le faut. J’entre
dans un bureau immense et sombre. Les fenêtres sont interminables, habillées de
rideaux qui n’en finissent pas. Quelle horreur, ce vert ! Je chasse cette pensée de ma
tête alors que j’avance de quelques pas. Mon futur est assis au centre de cette salle.
J’entrouvre les lèvres pour lui exprimer les politesses d’usage, lorsqu’il s’adresse à
quelqu’un d’autre. Personne dans la pièce, la demoiselle a refermé la porte en partant.
Il est au téléphone, le visage baissé, concentré. J’attends.
Finalement, il me fait signe de m’asseoir, toujours sans m’adresser le moindre
regard. Je m’exécute. J’observe cette immensité dans laquelle un bureau a été disposé
en plein centre. Tout est en ordre, à sa place. L’homme qui me reçoit semble avoir entre
40 et 50 ans, quelques cheveux blancs épars viennent éclaircir sa chevelure noire.
3— Alright . Il raccroche le combiné. Rappelez-moi votre prénom ? demande-t-il
sèchement.
Il lève les yeux. Surprise, je sursaute en détournant rapidement le regard. Froid et
autoritaire, il a coupé sa conversation téléphonique sans même un au revoir. Il me
parle en français avec un léger accent ; je pensais que l’entretien serait en anglais.

2 Mesure de longueur anglo-saxonne équivalant à 1 609 mètres
3 Bien — Votre prénom ? s’enquiert-il à nouveau. Ses yeux trahissent une certaine
impatience.
— Allie.
— Bien Allie, j’ai rapidement lu votre CV. Je ne veux pas savoir ce qui vous amène
ici aujourd’hui ni vos motivations. Marie a déjà abordé ces points-là avec vous par
téléphone. Elle estime que vous ferez l’affaire et j’ai toute confiance en son jugement.
J’ai simplement deux questions pour vous : acceptez-vous les missions du poste ?
Son ton est monotone. Il marque à peine l’interrogation. Il semble réciter son texte.
Je ne parviens pas à définir s’il a peu de temps à m’accorder, s’il est blasé ou juste
naturel.
Il me dévisage avec ses yeux bleu-gris. Son regard est profond et impénétrable. Il
hausse un sourcil : il attend ma réponse.
— Oui, dis-je fébrilement.
Sans réaction, il me pose la seconde question.
— Êtes-vous prête à adopter une attitude respectueuse en tout temps à mon égard
ainsi qu’à vous conformer aux règles ?
Cette question me donne un frisson. J’ai l’impression d’être une collégienne dans le
bureau du principal : la tête baissée, les mains sur les genoux et les yeux mouillés par
la honte. L’image me fait sourire. Je me reprends aussitôt, j’acquiesce.
— Très bien, voici le contrat, signez en bas. Claire vous indiquera votre chambre.
Ensuite ma gouvernante, Marie, vous formera pendant un mois à partir de demain.
Après quoi, elle prendra sa retraite ; vous serez donc en charge de la maison. Des
questions ?
— Non.
— Non, Monsieur, rectifie-t-il.
Son regard est perçant.
— Non, Monsieur.
Je me reprends nerveusement. J’attrape maladroitement le stylo. Il m’observe, je
rougis malgré moi. Je signe le contrat en deux exemplaires. Il vérifie, m’en tend un
avant d’appuyer sur un bouton. Claire apparaît.
— Lisez-le, c’est important.
— Oui.
Il hausse un sourcil.
— Oui, Monsieur.
D’un geste de la main, il me congédie. Ses yeux restent posés sur moi tandis que je
me lève pour rejoindre Claire. Je le salue d’un signe de tête en quittant la pièce, gênée
par son regard insistant.
Claire me précède dans l’obscurité du couloir. Il pleut toujours alors que la nuit est
tombée. J’aperçois un salon immense plongé dans le noir. Les fenêtres sont
démesurées, les lustres titanesques et les meubles imposants : rien de moderne, rien
de modeste. L’escalier est colossal, les marches sont en marbre, surplombées d’une
moquette épaisse de couleur grenat, moelleuse sous mes pieds. Au fur et à mesure que
je monte, j’ai la sensation d’avancer sur un nuage. J’imagine qu’il est interdit d’y
marcher pieds nus. Je vais m’installer puis partirai à la découverte de cette gigantesque
demeure. Nous arrivons au bout d’un deuxième couloir. Claire ouvre une porte en
m’indiquant qu’il s’agit de ma chambre.
J’entre. Cette pièce doit faire quarante mètres carrés à elle seule. Décidément, le vert
et le rouge sont déclinés dans toutes les pièces. Le lit est assez grand pour quatre
personnes comme moi. Une armoire monumentale en bois, ornée de plusieurs miroirs,
lui fait face. Un quart de ce meuble suffit à entreposer ma vie entière. Le sol est
recouvert d’une moquette vert et rouge à motifs ; les murs le sont d’une tapisserie de
mêmes couleurs. À l’autre bout de la pièce, une porte mène à une salle

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