Van Dyck et œuvres d'art , livre ebook

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À partir de la création de son premier atelier à l’âge de seize ans, sir Anthony van Dyck (1599-1641) devint célèbre dans le monde de l’art. Rubens, son professeur lorsqu’il était enfant, disait de lui qu’il était son élève le plus talentueux. Il confirma cette remarque par une carrière d’artiste de cour en Angleterre et en Espagne. De nos jours, il est reconnu comme peintre de portraits, capturant l’élégance et la beauté opulente de la vie des cours européennes au XVIIe siècle. Dans cette présentation fascinante de la longue carrière de Van Dyck, Natalia Gritsai met en relief le meilleur des chefs-d’œuvre de l’artiste.
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Date de parution

04 juillet 2023

Nombre de lectures

2

EAN13

9781783101689

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

18 Mo

Natalia Gritsai




Van Dyck
and artworks
Auteur :
Natalia Gritsai
© 2022 Confidential Concepts, worldwide, USA
© 2022 Parkstone Press International, New York, USA
© Image-Bar www.image-bar.com
ISBN : 978-1-78310-168-9
Tous droits d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays. Sauf mention contraire, le copyright des œuvres reproduites se trouve chez les photographes qui en sont les auteurs. En dépit de nos recherches, il nous a été impossible d’établir les droits d’auteur dans certains cas. En cas de réclamation, nous vous prions de bien vouloir vous adresser à la maison d’édition.
Sommaire
Biographie
Introduction
Première Période anversoise Vers 1616-1621
Période italienne 1621-1627
Seconde Période anversoise 1628-1632
Période anglaise 1632-1641
Liste des illustrations
« Nombreux sont les peintres qui créèrent des portraits aussi authentiques, aussi beaux et de coloris aussi parfait que ceux de Van Dyck. Cependant n’ayant pas le même sens de la lumière et du clair-obscur, ils ne purent atteindre l’élégance et l’originalité qui caractérisent ses œuvres. »
— Roger de Piles


Autoportrait, 1620-1621 et 1627
Huile sur toile, 81,5 x 69,5 cm. Alte Pinakothek, Munich
Biographie
22 m ars 1599 :   Naissance d’Anthony van Dyck, septième enfant d’un riche commerçant en tissus, Frans van Dyck, et de Maria Cuypers.
17 avril 1607 :   Mort de la mère d’Anthony van Dyck.
Octobre 1609 :   Inscrit sur les listes de la Guilde de Saint-Luc comme apprenti d’Hendrik van Balen.
11 février 1618 :   Obtient le titre de maître de la Guilde de Saint-Luc.
29 mars 1620 :   Dans le contrat conclu entre Rubens et les jésuites d’Anvers pour l’exécution de trente-neuf peintures de plafonds de la nouvelle église de l’Ordre construite dans la ville, parmi les aides de Rubens, ne figure que le nom d’Anthony van Dyck.
20 octobre 1620 :   Thomas Locke écrit de Londres à William Trumbull, qui se trouvait à Bruxelles, au sujet de l’arrivée de Van Dyck dans cette ville.
25 novembre 1620 :   Dans une lettre à Dudley Carleton, Toby Matthew l’informe que le roi Jacques I er alloue à Van Dyck un traitement annuel de cent livres.
28 février 1621 :   Reçoit un passeport pour l’étranger et l’autorisation signée par le comte d’Arundel d’un congé de huit mois. Retourne à Anvers.
Octobre-novembre 1621 :   Arrive à Gênes et s’installe dans la maison de Cornelis et Lucas de Wael.
Février-août 1622 :   Peint des portraits à Rome.
Octobre 1622-janvier 1623 :   Accompagne la comtesse d’Arundel à Turin, Milan et Mantoue.
1 er décembre 16 22 :   Mort de son père à Anvers.
Juillet 1625 :   Effectue un voyage à Marseille et Aix-en-Provence où il rencontre le correspondant de Rubens, Peiresc (le portrait de ce dernier figure dans L’Iconographie de Van Dyck).
Automne 1627 :   Retour à Anvers où sa sœur Cornélia meurt le 18 septembre.

1628 :   Il devient membre de la Confrérie jésuite des célibataires « Sodaliteit van de bejarde Jongman ».
Mai 1630 :   Van Dyck est mentionné sous le titre de « Peintre de Sa Majesté » ( Schilder van Heure Hoocheyd , c’est-à-dire de l’infante Isabelle). Néanmoins, il continue à vivre à Anvers et ne s’installe pas à Bruxelles, où se trouve la résidence de l’Infante.
4 septembre-16 octobre :   La reine de France, Marie de Médicis, visite l’atelier de Van Dyck au cours de son voyage à Anvers.
Hiver 1631-1632 :   Travaille à La Haye, à la cour de Frédéric-Henri et Amalia van Solms, prince et princesse d’Orange.
1632 :   Arrive à Londres. Il est élevé à la dignité de chevalier et désigné comme Sir Antony van Dyck, peintre principal au service de Leurs Majestés ( principal Painter in ordinary to their Majesties ) ; vit à Blackfriars ; pendant l’été, un logement lui est affecté au palais royal d’Eltham dans le Kent.
Hiver 1634 :   De Londres se rend en Flandre.
18 oct obre 1634 :   Van Dyck est élu doyen honoraire de la Guilde de Saint-Luc à Anvers.
Pri ntemps 1635 :   Rentre à Londres.
1639 :   Mariage avec Mary Ruthven, dame de compagnie de la reine Henriette-Marie.
Octobre-novembre 1640 :   À Paris, il tente sans succès d’obtenir la commande de la décoration de la Grande Galerie du Louvre. Revient à Londres.
Oc tobre 1641 :   Séjourne à Anvers.
1 er décembre 1641 :   Naissance de sa fille Justiniana.
9 décembre 1641 :   Van Dyck meurt à Blackfriars.
11 décembre 1641 :   Inhumé dans le chœur de la cathédrale Saint-Paul à Londres (le tombeau de Van Dyck a été détruit lors du grand incendie de Londres, en 1666).
Introduction
Aujourd’hui encore, le nom du peintre flamand Anthony van Dyck, symbolise le raffinement et l’élégance. Cependant, sa plus grande contribution à l’art réside sans doute dans la nouvelle manière d’aborder le modèle et d’y discerner les traits individuels, qui ne peuvent être découverts que grâce à un contact personnel. C’est à son talent de portraitiste hors du commun que Van Dyck doit l’immense succès qu’il remporta auprès de ses contemporains : durant toute sa vie, il se consacra essentiellement au portrait à l’huile et, vers la fin, au portrait gravé. C’est également comme portraitiste qu’il fut mondialement reconnu et qu’il entra dans l’histoire de l’art européen du XVII e siècle.
Cependant, Van Dyck est aussi connu pour des tableaux peints dans d’autres genres : compositions historiques, allégories et paysages. Il contribua également à résoudre de nombreux problèmes artistiques. Et si dans ses compositions religieuses ou mythologiques transparaît souvent son regard scrutateur de portraitiste, ses portraits par contre, révèlent des traits typiques de la peinture historique. Les portraits réalisés par Van Dyck sont extrêmement variés. Ses possibilités dans le genre semblent illimitées et s’étendent du rapide croquis saisi sur le vif ou dessiné de mémoire, à l’étude appliquée d’un portrait intime au portrait-tableau monumental ou même parfois, au facétieux « portrait historié » représentant le modèle soit en héros de la mythologie antique, soit en personnage d’une pièce contemporaine. Les portraits créés par l’artiste perpétuent l’image des contemporains du peintre et reflètent l’idéal de l’homme de ce temps. Van Dyck vécut à l’époque d’une nouvelle étape de l’histoire de l’art du petit état des Pays-Bas du Sud qui, d’après le nom de sa plus grande province, est souvent appelé Flandre. L’école nationale de peinture se trouvait alors en plein épanouissement. La révolution néerlandaise, qui secoua le pays à la fin du XVI e siècle, eut pour résultat la sécession des provinces du Nord (la Hollande) devenues la République indépendante des Provinces-Unies, alors que les provinces du Sud restèrent sous la domination de l’Espagne. L’art néerlandais se divisa alors en deux écoles nationales indépendantes, l’une hollandaise, l’autre flamande.
Les principales réalisations de l’art flamand du XVII e siècle sont liées au nom de Rubens, ainsi qu’à ceux de ses plus proches disciples, parmi lesquels Van Dyck, sans aucun doute, occupe la première place. Pierre Paul Rubens (1577-1640) est le maître incontesté de l’école flamande. C’est lui qui orienta la peinture flamande vers de nouvelles voies, créant un art humaniste étroitement lié à son temps, dynamique et passionné. Van Dyck adapta à sa manière les innovations de Rubens pour atteindre des sommets inégalés dans l’art du portrait.


L’Adoration des Bergers, après 1615
Huile sur toile, 115,3 x 163,7 cm. The Courtauld Gallery, Londres


Saint Martin partage son manteau, vers 1618
Huile sur bois, 171,6 x 158 cm. St Martin, Zaventem


L’Apôtre Pierre se repentant, vers 1617-1618
Huile sur toile, 63,2 x 51,7 cm. Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg


Étude de tête de vieillard, vers 1618
Huile sur bois de chêne, 49,5 x 58 cm. Gemäldegalerie, Kunsthistorisches Museum Wien, Vienne


Tête et mains de garçon, étude, vers 1618
Huile sur papier, 45,1 x 29,5 cm. Collection privée
Première Période anversoise Vers 1616-1621
Van Dyck vécut une existence brève. Semblant pressentir sa fin précoce, il se hâta de réaliser ce pour quoi il se sentait prédestiné. Issu d’une famille bourgeoise aisée, il était le fils d’un marchand prospère de tissus. Outre Anthony (qui était le septième enfant dans la famille), Frans van Dyck et Maria Cuypers eurent encore onze enfants. Après la naissance du douzième, sa mère mourut alors qu’il avait à peine huit ans. Comme le signalent les biographes de l’artiste, c’était une femme très habile en broderie, qui réalisa plusieurs scènes historiques avec une « adresse si étonnante que les maîtres de cette profession les considéraient comme des chefs-d’œuvre ». Il est possible que ce soit elle qui donna les premières leçons de dessin à son fils. Dans la maison paternelle, Anthony reçut une éducation sérieuse et apprit la musique. Très tôt, il se fit remarquer par des dons exceptionnels qui permirent même de parler d’enfant prodige. Cependant, fidèle aux vieilles traditions de la bourgeoisie flamande, Frans van Dyck aspirait à donner à son fils une profession sûre, c’est-à-dire, lui apprendre un métier. Or, à Anvers, le métier de peintre était depuis longtemps considéré comme l’un des plus prestigieux. Ayant manifesté un penchant marqué pour la peinture, il entra comme apprenti chez Hendrik van Balen à l’âge de dix ans. Celui-ci possédait l’un des plus grands ateliers d’Anvers. Ce peintre devint célèbre grâce à ses tableaux dits de « cabinet », œuvres de petit format peintes sur des sujets historiques, allégoriques ou mythologiques et comportant de petites figures, un peu maniéristes certes, mais non dépourvues de grâce. Van Balen comptait en outre dans son œuvre des tableaux de grand format qu’il exécutait pour des églises (par exemple L’Annonciation pour l’église Saint-Paul à Anvers). Ces œuvres, avec leurs personnages idéalisés rappelant des sculptures, n’étaient en fait qu’un pâle reflet de l’art romain renaissant, dont Van Balen était un grand

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