Ma folle histoire du cinéma
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Ma folle histoire du cinéma , livre ebook

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Description

Fort de ses rencontres avec ceux qui font perdurer le goût du cinéma d'antan dans leurs films, Kevin Elarbi nous raconte certains grands moments du cinéma français et américain, avec un ton personnel rappelant celui de ses émissions ou de ses réseaux sociaux, consacrés au cinéma classique, ses acteurs, ses actrices, ses réalisateurs, et ses histoires de coulisse digne d'un véritable film. D'Autant en Emporte le Vent à Rebecca, de La Grande Vadrouille à Fassbinder, du Magicien d'Oz à Call Me By Your Name, Kevin Elarbi vous propose de le suivre sur le chemin de brique jaune, avec ses camarades : Dyllón Burnside et Ryan Jamaal Swain (Série Pose), Lucie Lucas, La Bande à Fifi, la famille de Jean Gabin, Guy Ritchie, Tim Burton, les castings de Buffy, The Walking Dead, Gotham, l'équipe de Dumbo et du Retour de Mary Poppins, et bien plus encore...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 novembre 2019
Nombre de lectures 2
EAN13 9791096382118
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Kevin ELARBI
MA FOLLE HISTOIRE DU CINEMA
Avec la participation de Tim Burton , Guy Ritchie , Mathias Moncorgé gabin et autres cinéphiles...
Copyright Éditions Ocrée
contact@editions-ocree.fr
www.editions-ocree.fr
Photo de couverture : Pascal Le Segretain pour ©Disney Studios
ISBN : 979-10-96382-19-4
Toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue une contrefaçon sanctionnée par la loi sur la protection du droit d’auteur.

À ma grand-mère, la femme la plus courageuse que je connaisse, bien plus iconique que toutes les icônes citées dans ce livre,
À ma mère, à mes tantes,
À mon grand-père, ce Gabin moderne,
À ces enseignants qui ont changé ma vie : Nicole Ducatez, Elena Blasco, Yvon Michel,
À Jacques Guillou, ancien directeur du Conservatoire d’Art Dramatique de Nantes,
À Rémi Bourdon et Lamia Mondeguer, cinéphiles partis trop tôt,
À la vie, qui contrairement à ce que disait Truffaut, reste plus intéressante que le cinéma.

SOMMAIRE Préface Note de l'auteur Introduction 1. Autant en emporte le vent & Vivien Leigh : Une Histoire du Sud et d’ego 2. Un drôle d’oiseau nommé Hitchcock 3. Marlon, Elia & Tennessee : La liberté d’après-guerre 4. James Dean : Derniers Claps d’un Rimbaud moderne 5. Elizabeth Taylor : Bijoux, chefs-d’œuvre et tragédies 6. Sunset Boulevard/Somewhere : Un roman d’Hollywood 7. Bette & Joan : Quand la rivalité dépasse la fiction 8. Certains l’aiment chaud & Marilyn : Nobody’s perfect! 9. Jean Gabin : Une Passion française avec Mathias Moncorgé Gabin 10. Louis de Funès : Rire pour ne pas pleurer 11. Romeo + Juliet de Baz Luhrmann : Shakespeare au cinéma 12. Romy Schneider : Les choses de la vie et le devoir de mémoire 13. Le Parrain : Une histoire de l’Amérique 14. The BasketBall Diaries : La défonce au cinéma 15. Zemeckis : Retour vers Hill Valley 16. Tim Burton, Rob Marshall & Guy Ritchie : Un nouveau ton chez Disney 17. Ça : le renouveau des adaptations de Stephen King 18. Blade Runner 2049, une peinture signée Villeneuve via Scott 19. Judy & Le Magicien d’Oz : So Goodbye, Yellow Brick Road 20. De Truth or Dare de Madonna à Pose de Ryan Murphy : La génération SIDA dans le cinéma mainstream et queer 21. Fassbinder & Querelle 22. Call Me by Your Name : L’impudeur poétisée 23. Rimbaud : Un héros de cinéma 24. Les séries : Du cinéma en 4:3 ? 25. L’exception Game of Thrones 26. Leurs folles histoires du cinéma Epilogue Remerciements


Préface
« Lucie, accepterais-tu, que dis-je, me ferais-tu l’honneur de préfacer mon livre ? »
Cette question, mon si cher ami Kevin me l’a posée tant de fois ! Comme la demande en mariage d’un jouvenceau empreint d’une solennité exaltée, pas du tout exagérée, et bien propre à cet énergumène adoré. Et moi de lui répondre indéfiniment la même chose : « Oui je le veux ! Même si, avec tous les monstres sacrés que tu as rencontrés, je me demande encore pourquoi tu me choisis moi. »
Cette demande, il me l’a d’abord faite par téléphone, puis devant un verre, puis devant d’autres verres, puis dans vingt-cinq textos, puis devant chaque plateau de fruits de mer que nous engloutissons rituellement, dans l’euphorie de nos conversations hilarantes et de nos anecdotes aussi insolites qu’improbables. Moments durant lesquels nous ne manquons d’ailleurs jamais de lever nos verres, au moins une fois, à la mémoire de Monsieur Gabin et de sa bande de copains... Vous découvrirez pourquoi dans ce livre. En fait, quand j’y pense, ce sont chaque moment de vie passé ensemble que nous finissons par dédicacer aux icônes ô combien nombreuses de Kevin. Infinies résonances de leurs vies dans les nôtres... Je dis « les icônes de » Kevin car mon ami parle de cinéma avec tant de cœur qu’il nous apparaît alors sans le moindre doute qu’il a forcément fait partie du cercle très intime de chacun des acteurs dont il fait l’éloge. Parce que « Bon Dieu de Bon Dieu » comme il dit, il les « aime d’amour » tous ces saltimbanques et leurs névroses ! Toutes leurs blessures et leurs folies, toutes leurs joies et leurs exubérances ! Leurs passions et leurs tragédies coulent aussi sous sa peau, dans chacune de ses veines. Ils sont un peu sa famille et pour rien au monde il ne se permettrait de les juger. Tous ceux qui, même plusieurs décennies après leur mort, continuent de déverser leur influence sur le monde (sans même que nous en ayons conscience bien souvent), tous ceux-là, ont fait grandir mon ami et lui ont permis d’être tout ce qu’il est aujourd’hui. Ils peuvent être fiers là-haut ! On peut dire qu’ils ont bien bossé... Parce qu’ils l’ont inspiré année après année, Kevin est aujourd’hui quelqu’un de passionné et de passionnant ! Courageux, engagé, drôle, cultivé. Kevin est intègre et réussit brillamment tout ce qu’il entreprend... Il sait conter les histoires comme personne, me fait rire à en mourir, pleurer à chaudes larmes quand il faut et manie parfaitement l’art de me tenir en haleine pendant des heures quand il me raconte ses aventures ubuesques...
Bref, je reconnais que j’aurais bien jalousement gardé son humour et tout son savoir pour moi toute seule, mais je suis si heureuse qu’enfin vous ayez la chance de mieux le connaître et de partager avec vous son phrasé légendaire, tous ces moments de cinéma incroyables et méconnus du grand public. Et aux questions : Garder en mémoire est-il un devoir ? Est-ce que l’art peut vraiment traverser le temps ? Pourquoi se souvenir ? Pourquoi la culture ? Je répondrais : « Si vous vous le demandez, vous n’avez qu’à rencontrer Kevin et vous saurez. »
Il est la preuve vivante que la culture peut permettre à chacun de se construire, de grandir, de s’épanouir, de se trouver et de s’assumer tel qu’il est, dans toute son unicité propre et magnifique. De trouver sa place dans la vie et la société, de rêver et de se battre pour que le rêve devienne réalité.
Le monde du cinéma nous prouve, depuis qu’il existe, qu’il ne faut jamais renoncer car rien n’est impossible à l’écran, n’est-ce pas ?
Dans son livre, Kevin nous raconte qu’il peut être bon de se gorger d’images, d’émotions et de points de vue pour colorier son âme et son quotidien.
Qu’il faut savoir regarder le passé pour mieux sauter dans le présent, de ses deux pieds profiter du voyage, le nez en l’air et les cheveux au vent car dans l’existence comme dans tout film jamais écrit, il y a un début, il y a une fin. Se souvenir et rêver pour ne jamais oublier que vivre est la plus grande des aventures : petit clin d’œil à Robin Williams dans Hook ... Et oui... chacun ses icônes...
Lucie Lucas

note de l’auteur
Ce livre a été écrit comme un voyage, chacun des récits amenant à l’escale suivante. Il doit ainsi être lu dans l’ordre pour ne perdre aucune des folles histoires de certains protagonistes présents parfois dans de nombreuses escales.

Introduction
Lorsqu’on souhaite s’intéresser au Cinéma, à son histoire, on en revient toujours aux classiques. C’est d’ailleurs par cette phrase que le réalisateur oscarisé Rob Marshall répondit à ma question sur son film fétiche qui pour lui définit le cinéma : « On en revient encore aux classiques. »
Aimer le cinéma classique c’est en apprécier sa précision, et son artisanat. C’est d’ailleurs le mot qui convient le mieux à ces maîtres qui nous ont offert les plus grands chefs-d’œuvre de la première moitié du siècle : des artisans. Par « maîtres », je n’entends pas seulement les metteurs en scène, mais aussi les chefs opérateurs, les chefs décorateurs, les chefs costumes, qui étaient presque tenus à l’impossible.
Car pour Victor Fleming, Alfred Hitchcock, François Truffaut ou Marcel Carné, il n’y avait pas cette précieuse aide du « combo ». C’est ainsi qu’on appelle cette petite tente sous laquelle le réalisateur et la/le scripte assistent à la scène en cours via un petit écran qui montre le résultat avec lumière sans étalonnage.
C’est aussi sous cette petite tente que les acteurs (en tout cas ceux qui acceptent de se voir), vérifient leurs prises et adaptent ensuite leur jeu. C’est un luxe qui évite à toute l’équipe d’aller le soir même en salle de « daily rushes », ces fameux rushs, morceaux mis bout à bout des prises faites dans la journée. C’est lors de ces projections que les comédiens d’alors se rendaient compte de l’atmosphère visuelle souhaitée par le réalisateur, puisqu’ils ne pouvaient le faire sur le plateau comme cela se fait maintenant.
C’est dans ces salles de « daily rushes » que Louis de Funès comprit qu’il n’aurait pas autant d’importance que Bourvil dans Le Corniaud , obligeant le réalisateur Gérard Oury à écrire précipitamment l’une des scènes les plus mythiques du cinéma français : celle de De Funès prenant sa douche au camping.
C’est dans ces salles de « daily rushes » que Laurence Olivier comprendra que malgré ses retards, ses mystères et ses caprices, Marilyn Monroe transperce l’écran et défie en justesse de jeu l’immense metteur en scène britannique dans Le Prince et la danseuse . Ce qui compte au cinéma, c’est le résultat final, alors que pour l’équipe d’un film, c’est le voyage qui restera.
C’est aussi dans ces « daily rushes » que George Stevens et Elizabeth Taylor apprendront la mort de James Dean, alors qu’ils regardent les scènes qu’il a tournées cette même semaine dans Géant .
Pour ceux qui ne pouvaient attendre de voir ces bout à bout dans une salle de projection, il y avait d’autres moyens artisanaux de vérifier la prise. Louis de Funès aimait se rapprocher de l’ingénieur du son, qui lui donnait son casque à chaque fin de prise, rembobinait la band

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