Les Bantous de la capitale 60 ans
230 pages
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Les Bantous de la capitale 60 ans , livre ebook

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Description

Les 60 ans de l'orchestre mythique de la République du Congo-Brazzaville.

L'orchestre Les Bantous de la capitale est le témoignage émouvant de divers aspects de l'histoire de ce groupe mis en lumière dans un survol de 60 ans de vie musicale glorieuse.

Il a tenu sur la barre en réussissant à se renouveler spectaculairement après le départ – provisoire pour certains d'entre eux – de quelques uns de ses plus grandes vedettes.

Aujourd'hui seul dépositaire d'une musique dont la génération actuelle a perdu la clef, l'orchestre Les Bantous de la capitale demeure la source d'inspiration sur les différents rythmes populaires et des mélodies traditionnelles congolaises des années 50.

Les Bantous de la capitale continuent à faire preuve d'une belle sagesse et d'une sûreté parfaite. Leur dernier passage au Babel Med Music, le 1er Avril 2009 à Marseille et à l'Olympia de Paris le 12 Avril 2009, est le fruit de longues années d'expérience au cours desquelles ils ont marqué un tournant décisif dans l'histoire de la musique congolaise moderne.

Les admirateurs qui ne connaissent Les Bantous qu'à travers leur discographie seront sans doute ravis par cette histoire vivante relatée par Clément Ossinondé, fidèle compagnon du groupe depuis sa création, le 15 Août 1959, et qui est demeuré pendant plusieurs décennies le Secrétaire général du Club Bantou.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 novembre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414352067
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0142€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-35207-4

© Edilivre, 2020
Du même auteur

Du même auteur :
– Chez Edilivre : 1- L’histoire de la rumba cubano-congolaise, 2- Chez Faignond, 3 – 52 ans de musique congolaise 1960-2012 en République Démocratique du Congo, 4 – Panorama de la musique congolaise 2013-2014 en RDC, 5 – Panorama de la musique congolaise 2013-2014 au Congo-Brazzaville, 6 – Les origines de la musique congolaise moderne, 6 – Les virtuoses congolais de la guitare électrique.
– Chez ICM : 52 ans de musique congolaise 1960-2012 au Congo-Brazzaville
– Chez Cyriaque Bassoka : Les Bantous de la capitale chronologie des 48 ans d’existence
Dédicace

A
Emile Joachim Faignond
Yvonne Tchicaya
Dieudonné Mambou
Denis Kinkany
Etienne Bakana
Idriss Diallo
Pierre Lobagne
Mandola
Makabala, alias « Marie-Louise »
Les tous premiers contributeurs de l’orchestre Bantous

Emile Joachim Faignond
Preface
Les principaux acteurs de la musique africaine moderne jouent à l’adresse des peuples un rôle de grands témoins. Leurs paroles, leurs danses commentent la vie des sociétés. Leurs chansons s’inscrivent en écho aux situations qui marquent les mémoires et donnent le ton à l’air du temps.
S’il est au Congo un ensemble qui a su accompagné la vie de ses contemporains, c’est bien l’orchestre des Bantous de capitale. Leur influence incontestable s’est étendue, bien au-delà des métropoles jumelles Brazzaville et Kinshasa, de Dakar à Alger, de Paris à Cuba. Mais demain, qui sera encore là pour conter l’épopée d’un ensemble dont la longévité est au de-là d’un demi-siècle ?
Certes, l’on peut envisager pouvoir écouter les enregistrements préservés et édités par de nombreux producteurs congolais, africains et européens. Mais quand il n’y aura plus de témoins oculaires pour rappeler le sourire d’un Essous, le phrasé d’un Malapet, les harmonies des guitaristes Nedule « Papa Noël », Gerry Gérard, Passi Mermans, les voix des chanteurs Edo, Celio, Pamélo, Mountouari Cosmos… Alors, il restera ce livre !
Dans son travail de chroniqueur musical, Clément Ossinondé a su rassembler et conserver les éléments de la chronologie du groupe. Patient, méticuleux, comme dans un puzzle, il pose les éléments afin de reconstituer le cours d’une carrière aux rebondissements multiples. Tous ceux qui souhaiteront se pencher sur l’histoire de la musique congolaise auront dorénavant cet ouvrage pour guide.
A travers la musique, l’Afrique ici s’inscrit dans son Histoire.
François Bensignor (journaliste – Responsable du Centre d’Information des Musiques Traditionnelles et du Monde à Irma)

Jean-Serge Essous (1 er chef des Bantous de 1959 à 1966)
Avant propos
L’ origine populaire de l’orchestre LES BANTOUS DE LA CAPITALE exige qu’avant de parler de sa naissance et de la diffusion de sa musique à partir de Brazzaville jusqu’en Afrique et dans le monde, on fasse référence aux deux groupes musicaux qui l’on précédé : Les CDJ « Diaboua » (Les compagnons de joie) et le NEGRO JAZZ.
Brazzaville centre de convergence de différents courants musicaux d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe et enfin son propre courant musical congolais donne naissance le 1 er Janvier 1952 sous l’impulsion de l’animateur culturel Marie Isidore Diaboua du groupe « Les CDJ (Les compagnons de joie).
Groupe d’animation, « Les CDJ » produisait des rythmes calqués sur la rumba et la biguine, réalisant un ensemble sonore d’une extrême intensité d’expression. Dans ce contexte la musique était dirigée par des percussions auxquelles s’étaient adjointes, la guitare, la sanza et les flûtes qui formaient une élégante tessiture d’accompagnement.
Deux membres de premier plan de ce groupe : Jean-Serge Essous, Célestin Kouka se retrouveront en 1954 avec Dieudonné Nino Malapet, Edouard Ganga « Edo » dans le groupe dirigé par le guitariste Joseph Kaba : Le NEGRO JAZZ.
La renommé du Negro Jazz qui fut le groupe de référence dans les domaines de la variété des années 50 avait affirmé sa supériorité à Brazzaville, avant de se positionner en 1955 à Léopoldville (Kinshasa) comme véritable dominante du paysage de la musique congolaise de l’époque au même titre que l’African Jazz de Joseph Kabaselle. Le Negro Jazz donnera de nombreuses preuves de son art au célèbre bar-dancing kinois « Air France » où il est au sommet de sa gloire.
De ce groupe Le Negro jazz émergeront les figures incontestées qui prendront un essor dans l’univers de la créativité musicale congolaise en devenant en 1956 et 1957 les piliers des orchestres OK Jazz et Rock-A-Mambo de Kinshasa. Groupes dans lesquels se retrouveront Jean-Serge Essous, Saturnin Pandi, Edouard Ganga « Edo », Célestin Kouka, Daniel Loubélo « De la lune » et Dieudonné Nino Malapet qui par le sentiment de patriotisme décideront en 1959 de regagner Brazzaville reconstituer la musique passionnante du Congo-Brazzaville et du monde au sein de l’orchestre Les Bantous de la capitale.
La chronologie des 60 ans d’existence de l’orchestre LES BANTOUS DE LA CAPITALE retrace essentiellement son parcours à travers les évènements qui au fil des années ont marqué son histoire. Elle laisse entrevoir dans le cheminement de développement de la musique congolaise moderne le rôle important joué par ce groupe.

Le duo mémorable des grands sax de l’Afrique centrale Essous-Malapet
Chronologie des 60 ans d’existence
1959
Du 15 Août 1959 au 15 Août 2019 cela fait 60 ans que l’orchestre Les Bantous de la Capitale existe. Par sa puissance créatrice, l’orchestre Les Bantous de la capitale a basé, au fil des années son inspiration sur les évènements de la vie, qui au Congo, appellent la musique et la danse.
La musique congolaise est particulièrement présentée sous deux aspects, c’est-à-dire qu’elle revêt deux caractères différents :
– La musique folklorique ou ancestrale
– La musique dite moderne, parce que adaptée aux exigences de la nouvelle société.
La grande différence s’établit par l’instrumentation, la forme et les masses à satisfaire.
L’orchestre Les Bantous de la capitale est l’adepte de la musique congolaise moderne, issue des sources modernes et traditionnelles, une musique instrumentale et vocale essentiellement collective, mais obéissant à une structure et à un contenu sonore assez variable. Elle procède cependant, en grande partie, à une série d’improvisations individuelles harmonisées, chaque musicien insérant son rôle dominant à chaque partition. Une variation après l’exposé et surtout la liaison constante à la danse est réservée au chant.
Cette chronologie de l’orchestre Les Bantous présente avant tout ses grandes dates, ses animateurs, ses voyages, ses collaborations, ses titres honorifiques, sa discographie, ses clubs de soutien, etc…
Tout au long de son histoire, l’Orchestre Les Bantous de capitale a tenu contre vents et marées, à perpétuer sa forme de musique que nombre de mélomanes ont toujours appréciée.
Il a surtout le mérite d’avoir été pendant plusieurs décennies le porte étendard de la musique congolaise et la fierté du Congo, qu’il a dignement représenté à travers l’Afrique et le monde.
La vie de l’orchestre Les Bantous avec son palmarès élogieux n’est pas la résultante d’une ambition démesurée, mais reflète la vie culturelle congolaise. Cet ensemble est demeuré l’une des fondations les plus sûres de la musique congolaise.
S’il est regrettable de constater depuis, l’absence au Congo d’un grand institut de musque, l’on peut se consoler à l’idée que Les Bantous de la capitale se sont imposés en une véritable « école » de musique congolaise, sans compter qu’il a réussi à exporter son genre et ses danses.
Il est aussi des artistes dont la maturité s’est prolongée et même, si l’on peut dire, s’est parfait. Non seulement ils sont restés en pleine possession des moyens dont ils avaient bâti leur renommée dans la jeunesse, mais ils sont parvenus chaque année, jusqu’à leur disparition à les mieux maîtriser : Ils n’ont pas été légion, Jean Serge Essous (saxo-clarinette-flûte) premier chef d’orchestre de 1959 à 1966 et Nino Malapet (saxo), chef d’orchestre de 1966 jusqu’à sa mort en 2012.
Comment est né l’orchestre Les Bantous de la capitale ?
L’idée prend forme au début de l’année 1959, année où une série de lois constitutionnelles jettent les bases d’un état indépendant du Congo-Brazzaville dans l’inter-dépendance (Communauté Franco-africaine, sous la présidence du Général De Gaulle)
Cette approche de l’indépendance fit plus d’une fois réfléchir les ressortissants congolais qui évoluaient dans les orchestres de Kinshasa (Congo-Léopoldville), après la dissolution en 1956, à Kinshasa de l’orchestre « Negro-Jazz » de Brazzaville, d’où sont issus les co-fondateurs des orchestres OK Jazz (1956) et Rock-A-Mambo (1957)
Le désir de se réunir se réalise à l’issue d’une première rencontre initié par Nino Malapet à l’Hôtel Régina (Kinshasa) et à partir de laquelle ils se retrouveront clandestinement plusieurs fois à Kinsuka (banlieue sud de Kinshasa), en de hors de tout soupçon, pour des séances de répétions (certes, ils seront trahis par la suite et la réaction des fans de l’Ok Jazz particulièrement brutale) :
C’étaient, Dieudonné Nino Malapet, Jean-Serge Essous, Saturnin Pandi « Ben » pour l’orchestre Rock-A-Mambo, Edouard Ganga « Edo », Célestin Kouka, Daniel Loubélo « De la lune », pour l’OK Jazz.
S’étaient joints à eux le guitariste kinois de l’OK Jazz Armando Mwango « Brazzos », qui désistera par la suite. A la place se sont les kinois Nicolas Dicky Baroza et Jacques Dignos Dingari, respectivement guitariste soliste et guitariste rythmique qui seront retenus.
Un seul mot d’ordre – dont il faut souligner

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