Le Leadership politique en question en Afrique ou Quels leaders pour une Afrique qui veut avancer ?
328 pages
Français

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Description

Cela fait maintenant plus d’un demi-siècle que l’Afrique est indépendante. Pourtant, elle n’a toujours pas su se libérer et aller vers le progrès économique, car tous ses efforts ont été anéantis par des dirigeants cupides qui jouissent égoïstement des richesses du continent.
Après avoir dressé un portrait sans concession des différents dirigeants africains, où il montre que, mis à part Nelson Mandela qui reste un exemple, tous ont agi contre les intérêts de leurs pays, l’auteur analyse le cas sénégalais à travers le leadership politique de ce pays depuis l’indépendance. Il démontre comment, plus récemment, les attentes du peuple sénégalais ont été déçues par le président Macky Sall qui n’a pas su engager la rupture avec le passé.
Quels sont les défis que doivent relever les nouvelles générations pour sortir l’Afrique de son sous-développement ? Une chose est sûre, la rupture est un passage obligé, encore faut-il que les futurs dirigeants l’acceptent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 mars 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414012169
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-01214-5

© Edilivre, 2017
Préface de l’ouvrage de Mandiaye Gaye « sur le leadership politique en Afrique »
C’est un grand honneur pour moi d’avoir été choisi par mon aîné, Mandiaye Gaye, pour faire la préface de son livre sur « le leadership » en question sur le continent africain. Nous sommes des milliers d’intellectuels, de militants pour les transformations socio-économiques, politiques et culturelles au Sénégal et en Afrique, à pouvoir apprécier la qualité du produit qu’il tient à partager avec la communauté des ″indignés″ engagés dans ce combat jusqu’à la fin de leur séjour sur cette terre.
Ce n’est pas la première fois que le doyen fait appel à moi. J’ai eu a présenter en 2013, au WARC (West African Research Center) de Dakar, son livre sur « Le pouvoir de Wade : autocratie, impunité et perte de valeurs », (.Paris, l’Harmattan, 2013).
La réponse à sa sollicitation est un devoir pour notre génération, celle qui a bénéficié de l’accompagnement de ceux et celles qui se sont battus pour l’indépendance des pays africains dont le Sénégal. Mandiaye fait partie des anciens du PAI (Parti Africain de l’Indépendance), section saint-louisienne avec mes cousins qui ont célébré le cinquantenaire du PAI et qui continuent de se
Mandiaye est mon voisin à Ouakam, mon coéquipier dans les instances de l’ARCCAO (Association des Ressortissants des Cités de la Commune d’Arrondissement de Ouakam), regroupant des citoyens immigrés sénégalais, africains et du monde qui ont choisi de venir vivre ou qui ont été amenés à venir vivre dans ce Finistère africain, en comblant les lacunes de l’Etat et de la Mairie, avec parfois l’angoisse d’être un jour déguerpis par d’autres Sénégalais qui, pourtant eux aussi, ont émigré depuis de la région Nord et qui ont été pendant longtemps si accueillants. Mandiaye sait que les flambées irrédentistes sont très souvent dues à la mal gouvernance, aux spoliations de terres, aux manipulations politiciennes des leaders aventuriers ou pas inspirés.
Cette transition me permet de relever un des intérêts de cet ouvrage. Il s’agit d’une invite à revenir à l’étymologie, aux questions de concepts, aux analyses et à l’action « Un grand homme est grand non pas parce que ses qualités personnelles donnent aux grands évènements historiques leur physiognomonie propre, mais parce qu’il est doué de qualités qui le rendent plus capables que tous les autres de répondre aux besoins sociaux (souligné par nous même) de son temps, besoins engendrés par des causes générales et particulières. Caryle dans son célèbre ouvrage sur les héros, appelle les grands hommes des initiateurs (Beginners). Le mot est des plus heureux – Oui, le grand homme est un initiateur, parce qu’ il voit plus loin (par l’auteur) et vient plus fortement (souligné par l’auteur).
Il résout les problèmes scientifiques que pose à l’ordre du jour la marche antérieure du développement intellectuel de la société ; il signale les nouveaux besoins (souligné par nous) sociaux crées par le développement antérieur des rapports sociaux et le premier, il entreprend de les satisfaire. Il est un héros – Non en ce sens qu’il pourrait arrêter ou modifier le cours naturel des choses, mais parce que son action est l’expression consciente et libre de ce cours des choses, nécessaire et inconscient. Toute son importance est là et aussi toute sa force. Mais cette importance est formidable, cette force est prodigieuse » (G. Plekhanov, le rôle de l’individu dans l’histoire , Paris, NBE, 1976, p. 64-65).
Cette belle mise en perspective est celle d’un auteur que je recommande souvent à la nouvelle génération de militants qui viennent participer aux Samedis de l’Economie organisés au Sénégal par l’ONG ARCADE (Association de Recherche pour le Développement en Afrique) en partenariat avec la Fondation Rosa Luxemburg
La réflexion, l’observation fine des faits socio-politiques permet de faire la différence entre être dans une position de leader et être un vrai leader. Les Sénégalais qui parlent wolof comprennent les nuances entre njiit « celui qui est devant » semblable au jiit (scorpion comme le pharaon protecteur) et kilifa (guide spirituel, la religion musulmane est passée par là), le vrai père de famille respectable et respecté. Leurs cousins al pulaaren tiennent à préciser qu’il y a pourtant une bonne distribution des rôles dans la maison (galle) entre Baaba (père) et Néné (maman).
Les faits analysés par Mandiaye sur le cas sénégalais intéressent beaucoup d’Africains qui se posent les mêmes questions, lui-même a été inspiré de commencer par faire un tour d’horizon sur le continent d’hier à aujourd’hui, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest en relevant la figure exceptionnelle de Nelson Mandela Madiba et en signalant les contre exemples (Bokassa, Idi Amin Dada, Mobutu, etc.). Un collègue somalien (que j’avais rencontré durant mon séjour aux USA en tant que Fulbright visiting Professor entre 1996-1997) m’avait offert un ouvrage remarquable sur les catastrophes dus au leadership déficient et la revue The Thinker , publiée en Afrique du Sud approfondit régulièrement la réflexion.
Le cas sénégalais lui permet aussi de revenir sur le leadership politique dans ce pays, sous la conduite des politiques depuis les indépendances, comme l’ont fait les Assises Nationales coordonnées par le professeur Amadou Mohtar Mbow, ancien dirigeant politique, ancien Ministre et ancien Directeur Général de l’Unesco.
Mandiaye a eu le courage et l’intelligence de réfléchir sur un pouvoir « chaud », en mouvement qui déploie son plan Sénégal Emergent. Son ouvrage est donc une continuation de ses réflexions sur les pouvoirs politiques et surtout une application du conseil qu’il avait lancé dans son dernier livre « Demeurons tous des sentinelles vigilantes pour prévenir la résurgence du wadisme sous d’autres formes (Le pouvoir de Wade, p. 246).
Du successeur de Wade un autre analyste a pu écrire « Si le régime de Macky Sall s’emploie à poser les conditions de rupture avec de telles pratiques clientélistes, il jouira certes de la crédibilité que décernent les bailleurs, mais il peinera à attirer les nombreux militants dont l’APR a tant besoin pour se massifier et s’autonomiser par rapport à une coalition qui le prend en charge » (Alioune Badara Diop, in Momar Coumba Diop, Le Sénégal sous Wade , CRES, Karthala, 2013, p. 351). Le grand intérêt de cet ouvrage est de livrer ce qu’un intellectuel, un des déçus de la seconde alternance post-coloniale au Sénégal, pense. Mieux, il s’agit d’un intellectuel qui a fait partie du premier groupe d’intellectuels et d’artistes avec son « complice » Mody Niang et moi-même à avoir été invité par le Président Macky Sall pour échanger sur l’état de la Nation, les voies et moyens pour améliorer le vécu des Sénégalais et Sénégalaises.
Nous sommes persuadé que le livre de Mandiaye sur le leadership en question sur le continent africain sera beaucoup lu, commenté. Je souhaite qu’il aide à changer positivement la gouvernance politique, économique et sociale au Sénégal, en Afrique et dans le monde.
Professeur Babacar Diop – Buuba Président de l’Association Panafricaine pour l’Alphabétisation et l’Education des Adultes
Dédicace
Je dédie cet ouvrage tout d’abord, à Khady Lo, ma tendre et défunte maman arrachée à notre affection, le 8 juin 2016. Elle m’a tout donné et fut tout pour moi, dans une discrétion inégalable à nulle autre pareille. Bien qu’elle fût loin de moi physiquement, je la sentais en permanence présente à mes côtés, veiller sur moi. Je prie Allah, Le Tout Puissant, de l’accueillir dans son Paradis éternel et pour toujours.
Je le dédie aussi à ma regrettée Jeanne Sall (jeanne Diolé pour moi et Jeanne au pain sec), comme aimait l’appeler affectueusement son défunt père, qui nous a quittés prématurément, arrachée à notre affection et qui m’avait toujours adopté comme son second papa.
Je le dédie également à titre posthume, à tous ces vaillants combattants, de la liberté, de la démocratie, du progrès économique et social, et pour l’unité de notre continent en une Afrique unie. Ceux-là qui, aujourd’hui, ne sont plus de ce monde, mais qui avaient, leur vie durant, tant lutté et œuvré pour une Afrique rassemblée, unie fraternellement dans un ensemble cohérent et viable, indépendante et prospère, au profit des peuples africains en quête de bien-être social, de progrès économique et de dirigeants vertueux, patriotes, pleins d’éthique, aptes et dignes, comme feu., le président Nelson Mandela.
Et, je le dédie enfin à tous mes petits enfants, mais tout particulièrement, à Cheikh Ahmadou Bamba Dieng, à la petite Anna Gaye et à Tabara Bas.
Remerciements
Je ne cesserai jamais de remercier infiniment mes parents, de m’avoir éduqué dans la droiture et la dignité, de m’avoir inculqué les valeurs du respect, de l’autre, de la fidélité à l’amitié, de la parole donnée, de ses engagements à toute épreuve, et de m’avoir indiqué le chemin de l’honneur, lequel chemin je ne devrais jamais quitter, à aucun prix. Ainsi, je m’emploierai à demeurer fidèle à leurs enseignements et leur mémoire autant que je pourrai, jusqu’à la fin de mes jours.
Je remercie mon ami et jeune frère, le professeur Babacar Diop dit Buuba, avec qui je partage de fortes convictions idéologiques, philosophiques, sociales, culturelles et économiques. Ensemble, nous militons pour la défendre depuis des décennies à travers des organisations sociales, de nobles idéaux, de justes causes au profit de nos concitoyens, et au-delà de notre peuple, de notre pays et de l’Afrique continentale. Buuba est connu comme un panafricaniste conséquent et fidèle, un m

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