POUR UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ EN CÔTE D’IVOIRE
110 pages
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POUR UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ EN CÔTE D’IVOIRE , livre ebook

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Description

 L'école, en Côte d'Ivoire, va mal, un mal qui la ronge dans la moelle depuis le début des 80. Alors que les spécialistes soumettent les différents compartiments de l'institution scolaire à des questions afin de déterminer les causes de son disfonctionnement, Moriba Ouattara invite plutôt à interroger les orientations de la société en général, car, pour lui, le mal de l'école ne serait rien d'autre que la résultante des divagations et des déviations de la part des adultes et des leaders politiques. vouloir régler les problèmes de l'école, c'est d'abord tenter un redressement comportemental de toute la société, partant de ses gouvernants et administrateurs jusqu'aux gouvernés et aux subalternes. Il invite, par la même occasion, les enseignants à participer aux reformes pédagogiques au lieu d'être les ouvriers du système éducatif.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2023
Nombre de lectures 97
EAN13 9782981976857
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

OUATTARA Moriba POUR UNE ÉDUCATION DE QUALITÉ EN CÔTE D’IVOIREEssai
ÉDITIONS BERKIAB 10100 Place Meilleur, Code postal : H3L 3K5 Montréal, Québec, Canada Site web: www.editionsberkiab.com ISBN : 978-2-9819768-5-7 Tous les droits sontdece livre ne doit être reproduite sous une quelconque forme ou par un moyen que ce soit sans l’autorisation de l’auteur
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SOMMAIRE Remerciements .................................................................................5 Préface ...............................................................................................7 Introduction ....................................................................................11 CHAPITRE I : LES RÉPERCUSSIONS DU MALAISE SOCIAL IVORIEN SUR LE CADRE SCOLAIRE ......................................15 CHAPITRE II: LES PROBLEMES DE L’EDUCATION EN CÔTE D’IVOIRE............................................................................37 CHAPITRE III : PERSPECTIVES POUR UNE ECOLE DE QUALITE ........................................................................................85 CONCLUSION………………………………………………...99 TABLE DES MATIÈRES………………………………………..103 3
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REMERCIEMENTS DIBY Clément, Inspecteur de l’Enseignement Secondaire, Coordonnateur des activités pédagogiques et administratives à l’Antenne Pédagogique et de la Formation Continue de Bouaflé ; KOUASSI Siaka, Professeur de Français, Adjoint au Chef d’Etablissement du Lycée Moderne 1 de Bouaflé; TANOH, Professeur de Philosophie au Lycée Moderne 2 2 de Bouaflé ; DALOUGOU Larissa, Enseignante de Philosophie à Diégo Diégonéfla ; DOUMBIA Nassata, Inspectrice de l’Enseignement Préscolaire et Primaire de Bouaké-Koko ; NOUFE Sansan, Député de la République de Côte d’Ivoire.OUATTARA Djakaridja, Directeur Général de Lenote Sarl. En acceptant de lire, de corriger et d’apporter un regard critique sur le tapuscrit, ils n’ont eu de cesse à me motiver, à guider silencieusement les recherches. Leur implication dans cette œuvre part de la période de questionnement à celle de la rédaction du texte, de la recherche d’informations à l’élaboration des réponses et surtout au niveau de l’appui institutionnel. Qu’ils trouvent ici toute ma reconnaissance et gratitude.
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PRÉFACE
 Il y a de quoi à être fier quand on voit son poulain, son étudiant arpenter la voix que nous lui avons suggérée. Quoi de plushonorifique que d’être celui vers qui il se tourne pour préfacer son livre traitant d’un aspect que nous lui avons enseigné. En tant que pédagogue, surtout dans notre rôle d’enseignant-chercheur, nous sommes côtoyés, au quotidien, par des dizaines, des centaines d’étudiants. Certains nous marquent par leur sensibilité à la chose enseignée, par leurs prédispositions à recevoir, à ingurgiter les enseignements, et surtout par leur capacité à les régurgiter, à les manipuler selon leur gré. D’autres nous marquent de par leur silence, leur profond respect et estime d’abord, puis de par leurs analyses, très souvent pertinentes, en rapport avec la réalité. Moriba Ouattara est de cette dernière catégorie. Son acte me met face à moi-même. Préfacer son livre est, pour moi, un instant d’autocritique, une sorte d’évaluation de mes enseignements. Cet étudiant nous rassure sur l’image que nous renverrait ce miroir. Nous sommes certains de ne pas y voir une image lugubre de nous.
La question de l’école est un sujetbrûlant, un sujet chuchoté par certains acteurs qui, aujourd’hui et surtout au moyen des réseaux sociaux, commencent à donner de la voie mais de manière désorganisée. C’est un sujet difficile à traiter car à la limite de la subjectivité et de l’objectivité. Ceux qui s’y sont adonnés ont presque tous failli, non pas en tombant dans la digression, mais dans la narration de leur propre expérience soit en tant que personnel de l’enseignement, soit sur la base de leur parcours scolaire. Rousseau, pour le plus ancien dont j’ai connaissance, et Eddy Gnapia, un contemporain, sont de ce lot. 7
Mais peut-on poser les problèmes de l’école comme on le ferait pour un engin mécanique, une machine par exemple ? Absolument pas. L’école est à l’image de la société qui l’édifieet lui insuffle les priorités à suivre. C’est la société qui organise ses valeurs, les codifie puis les inculque aux générations futures qui vont à la rencontre de l’autre munie de cette arme.
Les problèmes de l’école sont des problèmes à double tranchant. Il faut éviter de tomber dans la généralité. D’ailleurs, ils ne sont le problème de personne mais, en même temps, il appartient à tous de participer à sa résolution. Il faut éviter de s’investir au risque, si on le réussit bien entendu, de se mettre au centre des critiques. Mais faut-il cependant, par peur d’être critiqué, ne pas traiter de ce sujet qui, de loin, interroge le niveau de développement à double chiffre chanté par nos dirigeants ? Ne rien faire et ne rien dire, ne serait-ce pas se rendre complice du génocide qui a lieu sous nos yeux, dans nos écoles ?
Les déviations anodines et quotidiennes de nos enfants ont fini par se muer en déviations désobligeantes aujourd’hui pour les parents et l’on se demande quelles en sont les raisons. Pourtant elles sont là, les raisons. Entre nos mains. Elles nous lorgnent toutes les fois que nous nous rendons au travail, dans le bus, à travers les médias. Elles nous épient à chaque fois qu’un nouveau cri d’enfant retentit à la maternité. La démission des parents constitue la véritable raison de nos maux. Nous avons trop vite fait de penser que l’éducation relève del’obligation de l’Etat. Nous avons oublié que cette obligation résulte de la volonté des citoyens de l’Etat. Cet ouvrage est une invitation à une prise de conscience collective, sans parti pris, des problèmes que vit l’école ivoirienne. L’heuren’est plusà 8
se jeter les pierres, mais plutôt à une introspection individuelle et collective si nous voulons vraiment endiguer le problème.
DocteurSADIA Martin Armand, Maître-assistant en Psychologie de l’Education à l’UAO-Bouaké, Directeur Exécutif du LEPPE
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