Histoires de sexe, de fric et de prostitution
148 pages
Français

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Histoires de sexe, de fric et de prostitution , livre ebook

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Description

Ce livre est composé de deux éléments: - Un préambule de 10 pages qui se veut une réflexion libre, un tour d’horizon non exhaustif, sur notre société, ses mœurs, son rapport avec le sexe, le fric et la prostitution. - Puis un récit de 218 pages construit à partir d’un personnage autour duquel se croisent et gravitent 10 personnages principaux entourés de personnages secondaires. Il s’agit de portraits ou d’histoires de femmes en majorité, et d’hommes aux destins très divers. Le récit est teinté d’érotisme, de passion, d’amour et de sentiments avec pour points communs le sexe, le fric et la prostitution sous de multiples facettes. Le style se veut simple et dépouillé. - De tous temps ce sujet, clive, passionne, provoque, irrite, mais laisse rarement indifférent. Les pour et les contre (abolitionnistes/réglementaristes) trouveront matière à débattre sereinement ou argument à s’étriper joyeusement. Plutôt que signer une ixième étude sur le sujet, ou produire un récit pontifiant, le choix d’écriture s’est porté sur la simplicité, la brièveté, la multiplicité des personnages/témoignages à partir de leur histoire propre. - Dans les 2 derniers chapitres, le témoignage mettant en scène la relation d’une Escort avec le personnage DSQ, s’inspire d’une affaire bien connue, mais ne fait-il que s’en inspirer ? - Je vous propose donc quelques «histoires, de sexe, de fric et de prostitution». Histoire de découvrir comment et pourquoi, ils et elles, ont fréquentés les chemins d’une activité qui prête à tant de controverses, tant de polémiques, tant d’incompréhension et tant de mépris aussi. Histoire aussi de donner corps (et pourquoi pas ?) à des propositions qu’elles formulent chacune à leur manière et qui ne sont que de simple bon sens.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 février 2015
Nombre de lectures 553
EAN13 9782312030654
Langue Français

Extrait

Histoires de sexe, de fric et de prostitution
Jack Daniel
Histoires de sexe, de fric et de prostitution
Essai













LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes








« L’amour est la conscience du plaisir donné et reçu »
H ONORE D E B ALZAC , Le contrat de mariage.

















© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03065-4

Préambule
Si l’est un homme en France qui a une dette envers les prostitués c’est bien François H OLLANDE . Il s’honorerait d’un minimum de reconnaissance envers elles. Sans le goût immodéré du sexe du fric et des putes d’un certain D OMINIQUE mais néanmoins concurrent il est probable que François n’aurait jamais été notre Président.
« Embrasse-moi sur la bouche » c’est par cette injonction d’une femme jalousement amoureuse, à notre Président qui s’y est soumis devant les caméras du monde entier, qu’a commencé son quinquennat. On connait la suite des tribulations amoureuses de notre Président….
Triomphe de l’influence des femmes sur le pouvoir, la politique et l’histoire ? Finie l’époque où les hommes faisaient les lois, et les femmes faisaient les mœurs ? Rien n’est moins sûr.
Dans les années 90 le mouvement européen des prostitués a provoqué une amélioration de leur condition de travail en Allemagne, en Espagne en Suisse en Belgique pays qui ont adopté des régimes réglementées. En France ce mouvement ne s’est pas traduit par une prise en compte de leurs demandes. L’occasion aurait donc été belle pour notre Président d’honorer sa dette. Mais la reconnaissance n’étant pas le fort de nos élus, c’est une dégradation de leurs conditions « de travail » qui va s’abattre sur elles. Il faut un aplomb proche de l’inconscience pour débouler devant les médias en tant que Ministre des Droits de la Femme fraîchement nommée et annoncer qu’elle va d’un trait de plume supprimer la prostitution. Les féministes du gouvernement ont probablement un compte à régler avec la prostitution puisque contre toute logique elles ont fait voter une loi pour son abolition pure et simple en refusant de faire la part des choses. Loi qui en réalité n’abolit rien et ne fait que compliquer la compréhension de la réglementation française déjà passablement illisible. La France est un pays centralisateur où les décisions tombent du haut d’un pouvoir censé connaître ce qui est bon pour le peuple. Ce n’est probablement pas par hasard, si la prostitution a été réglementée, et non pas abolie, dans des pays dont le fonctionnement est beaucoup plus décentralisé, Allemagne, Suisse, Espagne. Les décisions y sont prises au plus proche des gens concernés. Je suggère donc aimablement à Mme la Ministre de méditer sur cette citation d’A LEXANDRE J ARDIN « C’est le plus souvent au nom du bien le plus exigeant que l’être humain s’accorde le « droit moral » de commettre le pire ». Car au bout du compte cette nouvelle loi changera quoi pour les proxénètes et les réseaux mafieux ?
Si l’on considère que la doctrine qui a présidée à la loi pour le mariage pour tous, correspond ni plus ni moins à reconnaître un état de fait sociétal. La même logique doctrinaire aurait du aussi conduire nos gouvernants à l’appliquer pour réglementer la prostitution. Or ce n’est pas du tout ce schéma là qui a été voté.
Le regard de notre société sur le sexe, ses pratiques et sa place dans la vie quotidienne ne cesse d’évoluer. Ce qui hier était considéré comme des pratiques déviantes, est devenue aujourd’hui banal : homosexualité, échangisme, BDSM etc., mais à l’inverse ce qui hier était plus ou moins toléré ou le plus souvent enfoui dans le huis clos familial n’est plus toléré par la société, inceste et pédophilie par exemple. Les couples se composent, se décomposent et se recomposent assez naturellement, chacun puise dans l’imaginaire collectif et se bricole sa propre expérimentation sans complexe ni tabou. Sexe, amour, désir, plaisir prennent-ils le même sens selon que l’on est jeune ou vieux, homme ou femme, homo ou hétéro, religieux ou non, riche ou pauvre, marié ou célibataire, citadin ou rural, éduqué ou pas ?
L’examen de la presse dite féminine révèle un paradoxe évident : les articles sur la sexualité, l’érotisme, les pratiques à la mode, y sont fréquents et participent à une forme de normalisation générale, souvent dénoncée par des féministes de toute obédience. Les images de porno chic sont légion et donnent une tonalité tout aussi décriée par ces mêmes féministes. Et pourtant le verdict est là, les lectrices et lecteurs y sont largement favorables. A y regarder de plus prés, la coupure générationnelle est également passée par là. De moderne et branché le discours féministe est, pour certaines de leurs mouvances, devenu ou du moins perçu (ce qui revient au même) comme dogmatique, réactionnaire et sectaire. A vouloir à tout prix un monde tel qu’on voudrait qu’il soit, on en oublie de voir le monde tel qu’il est.
Outre les motivations réelles et pour certaines contestables de celle qui donnera son nom à la fermeture des maisons closes en 1946, Marthe R ICHARD , surnommée alors avec humour teinté d’ironie « la veuve qui clôt », nul ne saurait contester que les pensionnaires de ces maisons fussent majoritairement des prisonnières de tenanciers sans scrupules. Dont acte que leur libération est à considérer comme une avancée a priori positive. Sauf que s’arrêtant au milieu du gué, cette loi aurait du être complétée par un volet réglementariste que le législateur n’a pas osé (ou voulu ou pu ?) accomplir. La suite chacun peut la mesurer au triste sort qui est toujours réservé aux femmes et aux hommes qui exercent cette activité. D’un bien naquit un mal tout aussi critiquable : la prostitution de rue sous contrôle mafieux.
Alors abolir ou réglementer ? Les deux mon général ! Tant que ce dossier sera abordé sous cette seule alternative il ne trouvera aucune réponse satisfaisante. Décréter l’abolition de LA prostitution n’a aucun sens car il n’existe pas une prostitution unique et uniforme, mais DES prostitutions sous des formes très différentes pratiquées par des femmes différentes dans des conditions très différentes. Quand à l’idée de pénaliser le client dans le but avoué d’assécher la demande, c’est comme vouloir interdire (et punir) les dépôts d’argent en banque pour éviter les braquages ! Un raisonnement par l’absurde mais bien commode pour se donner bonne conscience ! Dans ce cas, supprimons aussi les voitures au motif qu’elles tuent en moyennent 10 personnes par jour ! Le simple bon sens voudrait que l’on réglemente la prostitution pour se donner des armes contres les abus dont sont victimes celles qui pratiquent cette activité.
La nouvelle religion de ce siècle qui débute sera celle du sexe du fric et de la prostitution. Cela peut paraître un peu abrupt comme affirmation mais tous les ingrédients sont là pour que ce soit le cas :
– Perte des repères religieux (la désaffection est un phénomène mondial et les perversions intégristes qui manipulent une partie des « fidèles » sont, à terme, les meilleurs agents de destruction du véritable esprit religieux)
– Perte des repères politiques (au point que même l’idéal communiste en Chine et en Russie s’est transformé au fil du temps au point d’en arriver à fonctionner sur les pires principes du capitalisme) Dans les pays occidentaux les temps sont au sauve qui peut pour limiter les conséquences (économiques, morales, sociales) d’une mondialisation effrénée.
– L’évolution des mœurs est constatée partout sur tous les continents avec une libération diverse selon les pays, mais néanmoins réelle.
– L’évolution de la science et de la médecine favorisent l’épanouissement personnel (contraception, lutte contre les maladies, Viagra, chirurgie esthétique, diffusion accélérée des connaissances)
– l’empire économique dans lequel nous vivons a pris le pas sur toute autre considération, la course au fric est devenue la préoccupation principale de toutes les civilisations et de chaque individu. L’économique commande désormais au politique dans un mouvement difficilement réversible. Mais c’est aussi l’économique qui préside à l’harmonie du couple et de la famille.
– La recherche d’un épanouissement personnel a pris le pas sur le vivre ensemble à tous les stades de la société, du noyau familial au niveau sociétal pris dans son ensemble. Il

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