Mobilités professionnelles - Repères & Analyses Etudes n°3
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Mobilités professionnelles - Repères & Analyses Etudes n°3

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Avril 2009  n°3
À la sortie du chômage, plus d’un tiers des demandeurs d’emploi qui retrouvent un emploi changent de métier et de qualification. Ils sont alors aussi nombreux à connaître une baisse ou une hausse du niveau de qualification de l’emploi retrouvé au regard de l’emploi perdu.
Une formation de niveau CAP ou BEP accroît significativement les chances de progresser dans l’échelle des qualifications, alors que les détenteurs d’un diplôme du supérieur sont confrontés à un risque accru de déclassement.
Mais les facteurs qui jouent le plus visàvis de la mobilité professionnelle tiennent aux caractéristiques du marché du travail. Il en est ainsi de certains métiers qui facilitent la mobilité ascendante lors de la reprise d’emploi : professions juridiques et de l’informatique, métiers de la fonction publique notamment. Inversement, le risque de mobilité descendante est accentué lorsque l’emploi retrouvé est à temps partiel non choisi et quand il relève de secteurs tels que l’automobile, l’agroalimentaire, le commerce ou les activités financières.
DIRECTION ÉTUDES, ÉVALUATIONS ET AFFAIRES INTERNATIONALES
Repères &Analyses Études
Mobilitésprofessionnelles Un tiers des personnes qui retrouvent un emploi changent de métier et de qualification
La mobilité professionnelle est une notion très large qui regroupe des situations différentes : entrée et sortie d’activité, passage de l’emploi au chômage et inversement, changement d’emploi, de secteur d’activité ou de catégorie socioprofessionnelle. La présente étude s’intéresse à la mobilité des demandeurs inscrits à l’ANPE et qui ont repris un emploi en 2006. Cette première mobilité (chômage  emploi) est souvent accompagnée d’une seconde : le métier retrouvé est sensiblement différent de celui recherché (c’estàdire le métier identifié comme tel lorsque le demandeur d’emploi s’est inscrit à l’ANPE). La comparaison entre ces deux métiers a été établie à partir des données de l’enquête auprès des sortants de l’ANPE[cf. encadré 1].
Un volume important de sorties des listes, dont 60 % vers l’emploi
La mobilité liée aux entrées et aux sorties du (1) chômage est importante. En 2006, l’ANPEa enregistré de 5,3 millions d’entrées et
5,6 millions de sorties de liste des demandeurs d’emploi (données France métropolitaine). Selon l’enquête auprès des sortants de l’ANPE, six personnes sur dix sont sorties des listes car elles avaient trouvé un emploi. Alors que les hommes sont légèrement moins nombreux que les femmes à sortir des listes de l’ANPE (49 % contre 51 %), ils sont plus nombreux à reprendre un emploi (52 % contre 48 %), quelle que soit la classe d’âge considérée[cf. tableau 1]. Les autres motifs de sortie de listes concernent des défauts d’actualisation suivis d’une réinscription, des non renouvellements de la demande, des arrêts de recherche d’emploi y compris pour cause de fin d’activité ou de radiation, ainsi que des entrées en formation.
 qui s’accompagne d’une forte mobilité professionnelle, inégale selon les métiers
La reprise d’emploi n’implique pas forcément que le demandeur conserve dans son nouvel emploi le même métier que celui pour lequel il s’était inscrit à l’ANPE. Elle s’accompagne au
(1) En 2008, les volumes d’entrées et de sorties des listes ont été respectivement de 6,6 millions et de 6,4 millions.
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