Education canine

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Une fiche pratique rapide mais très utile sur l'éducation canine. Ce document vous donnera de précieux conseils sur toutes les bonnes attitudes à adopter pour élever correctement votre chien ! Les conseils touchent tous les aspects pratiques de l'éducation canine, que ce soit à propos des repas, de la propreté, de la communication, de la promenade ou encore du jeu ! Cette fiche vous expliquera également comment récompenser ou punir votre chien.
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Publié par

Publié le

12 septembre 2011

Nombre de lectures

191

Langue

Français

Education canine
1. Les repas
Ce qu’il faut faire
- Toujours nourrir le chien après le repas des maîtres ou alors à bonne distance de ceux-
ci.
- Nourrir le chien dans un endroit sans importance dans la vie sociale de la
famille, c’est-à-dire ni au milieu de la cuisine ni dans un endroit de passage obligé.
- Laisser la gamelle disponible seulement une dizaine de minutes, puis la retirer jusqu au
prochain repas.
- Renvoyer le chien dans son coin s’il quémande pendant votre repas.
Ce qu’il ne faut pas faire
- Pas de nourriture à volonté
- Pas de nourriture entre les repas
- Pas de nourriture pendant votre repas
- Ne jamais regarder le chien manger
Nombre de repas quotidien
- De 2 à 6 mois : 3 repas
- De 6 à 12 mois : 2 repas
- Dès 12 mois : 1 seul repas (grande race : 2 repas par jour en prennent garde de laisser
l’animal se reposer au minimum 1 heure avant et après le repas).
2. La communication homme-chien
- Le chien ne comprend que peu de mots.
- Il est sensible au langage non verbal. Ex : mimiques faciales, diamètre des pupilles,
mouvements du corps (posture et rythmique de leur enchaînement).
- Pour se montrer dominant par rapport au chien : incliner légèrement le corps vers l
avant, élargir les épaules, regarder le chien sur la croupe et surtout ne jamais hésiter.
- Ne pas allonger les phrases : c’est un signe de doute sur sa position hiérarchique.
3. La propreté
Ce qu’il faut faire
- Lui apprendre d’emblée à faire ses besoins dehors (pas de papier journal)
- Restreindre le domaine du chiot dès le début.
- Sortir le chiot systématiquement après chaque prise de nourriture ou de boisson, après
chaque réveil et après le jeu à l’endroit où il doit faire (cet endroit doit être maintenu
propre).
- Si le chiot est pris sur le fait, on dira calmement « non », on le sortira immédiatement à
l’endroit destiné et on le félicitera chaleureusement une fois qu il aura fait ses besoins.
- Récompenser très chaleureusement juste après que le chiot ait fait ses besoins et non
pas quand il se met en position.
- Ramasser les salissures faites dans la maison en dehors de la présence du chiot.
Ce qu’il ne faut pas faire
-
Ne pas le rentrer tant qu’il n’a pas fait ses besoins.
-
Ne pas le réprimander si l’on trouve après coup des déjections dans la maison.
-
Ne jamais lui mettre le nez dedans.
4. La récompense
Elle doit être
- Donnée à la fin de l’acte « attendu ».
- Exceptionnelle (pour mieux « payé »).
- Systématique au début, puis aléatoire lorsque les performances sont régulières et
bonnes.
Elle ne doit pas être
-
Donnée lorsque le chien regarde ailleurs, il faut attirer son attention au préalable.
Elle peut être
-
De la nourriture
: ce doit être une nourriture totalement inhabituelle et très
appétissante
-
Des contacts physiques
: caresses, mots chaleureux, étreintes
-
Des jeux
: balles, cordes
Pour un dressage
: punir l’acte répréhensible immédiatement et chercher à déclencher
l’acte inverse en récompensant très chaleureusement dès l’obtention de la bonne
réponse.
5. La punition
Elle doit être
- Simultanée à l’acte répréhensible
- Désagréable et significative
- Systématique
- Proportionnée à la faute commise.
Elle peut être
- A distance : jet d’un objet non dangereux et de préférence brayant (ex : journal pour
l’intérieur et boîte de bière vide remplie de quelque petits cailloux avec fermeture
scotchée pour l’extérieur).
Remarque : Frapper un chien est une punition typiquement humaine et qui n’a que peu
de signification pour l’animal. Si toutefois la « claque » doit partir, elle peut être
administrée avec la main car le chien fait très bien la différence entre la main qui frappe
et celle qui caresse. Le chien reconnaît le mécontentement du maître aux signaux non
verbaux et non pas aux coups.
6. Laisse et collier
Le collier
-
Pour l’habituer, mettre le collier puis jouer immédiatement avec lui.
-
Pour faire du dressage, utiliser un collier métallique coulissant dans un anneau
(étrangleur, mais pas à pointe).
La laisse
-
La laisse est en cuir et mesure entre 1m et 1.20 m.
-
La laisse à enrouleur est proscrite, car elle ne permet pas la communication entre
le maître et son chien.
-
La laisse trop courte (mousqueton avec une poignée) semble augmenter la probabilité
d’agressivité.
7. Partir et revenir
- Commencer par de très courte absence et augmenter leur durée progressivement.
-
Ignorer le chiot pendant les 15 à 20 minutes qui précèdent votre départ.
-
Partir naturellement sans se cacher ni s’adresser au chiot.
-
Au retour, l’ignorer tant qu il s’agite, crie, fait la fête.
-
Caresser le chiot seulement quand il se calme.
Ce qu il ne faut pas faire
-
Ne pas enfermer le chiot dans un espace inhabituel.
-
S’il y a des déjections au retour, ne pas le réprimander et ne pas nettoyer en sa
présence.
8. Le jeu
Ce qu’il faut faire
-
Laisser le chiot jouer avec d’autres chiens et sans laisse.
-
Apprendre au chiot à contrôler ses mâchoires : lorsqu’il mordille les mains ou toutes
autres parties du corps, le saisir par la peau du cou en le soulevant légèrement et en
disant fermement « non », puis le reposer et cesser le jeu immédiatement.
Ce qu il ne faut pas faire
-
Ne pas laisser mordiller trop fortement, prétextant que c’est un bébé (il ne le sera pas
toujours).
-
Si le chiot a du mal à se contrôler, ne pas favoriser les jeux de traction tant que le
contrôle de la morsure n’est pas acquis.
-
Ne pas accepter les jeux de tiraillement (vêtement, tissus)
-
Ne jamais se mettre en position de soumission (pas sous le chien), ne pas accepter de
pattes sur les genoux ou les épaules.
Attention : Penser à éduquer les enfants de la famille sur le respect du chien ce qui
permet d’éviter une éventuelle agressivité de ce dernier envers d’autres enfants.
9. Le rappel
Ce qu’il faut faire
-
Commencer cet exercice dans un endroit sans danger.
-
Profiter des retours naturels du chien pour lui faire comprendre l’ordre.
-
Toujours faire précéder le nom du chien à l’ordre (ex : Médor...).
-
S’assurer que le chiot peut voir ou entendre son maître et qu’il n est pas distrait par
une activité « intéressante ».
-
Avant de procéder au rappel, laisser courir le chien, le laisser se détendre, puis
l’appeler en adoptant une posture d’appel au jeu, accroupi, bras écartés en direction
du chiot. Après un seul appel, insister avec calme et sourire jusqu’à ce que le chiot
vienne.
-
Dès que le chiot arrive, le récompenser chaleureusement et le renvoyer jouer.
-
S’il ne revient pas, partir en sens inverse en courant, l’encourager et le caresser car il
ne manquera pas d’accourir.
-
Le récompenser quel que soit le temps qu’il a mis pour revenir.
-
Répéter cet exercice dans diverses circonstances et augmenter la difficulté petit à petit
(commencer à la maison, puis à l’extérieur, d’abord seul puis en présence d’autres
personnes, puis d’autres chiens).
Ce qu il ne faut pas faire
-
Ne pas le réprimander s’il met trop de temps à revenir.
-
Ne pas le rappeler pour le rattacher immédiatement : faire l’exercice deux ou trois fois
en le renvoyant jouer avant de le mettre en laisse.
-
Ne pas s’égosiller si le chien est absorbé à jouer avec ses congénères.
-
Ne pas courir derrière le chien, il n’attend que ça !
10. La marche en laisse
Ce qu’il faut faire
-
Le chien doit marcher toujours du même côté (chez nous à gauche ).
-
Pour maintenir l’attention au début, parler au chiot en prononçant son nom suivi de
-
l’ordre « au pied », et tapoter sa propre cuisse comme pour l’appeler à jouer : il s’agit
d’être plus attractif que le milieu ambiant.
-
Lorsque le chien dépasse le genou, réitérer l’ordre tout en effectuant une traction
brusque sur la laisse pour faire « claquer » le collier, puis relâcher tout de suite la
tension.
-
Ne pas oublier de féliciter dès qu’il met de la bonne volonté.
Ce qu’il ne faut pas faire
-
La laisse ne doit jamais être tendue.
-
Pas de harnais pour l’éducation de la marche au pied, car il ne transmet pas une
information valable de l’homme au chien et réciproquement.
11. Dominance et soumission
Signaux de dominance chez le chien
-
Regard orienté, fixant le dominé.
-
Oreilles dressées. Tête portée haut.
-
Lèvre supérieures retroussées. Dents extériorisées. Grogner, gronder.
-
Queue portée horizontalement ou plus généralement redressées.
-
Ensemble du corps tendu, rigide, exprimant un « profil haut ».
-
Pilo-érection au niveau du dos et du garrot.
-
Dominer physiquement le dominé, c’est-à-dire se placer en surplomb par rapport à lui.
-
Saisir le museau ou le cou du dominé.
Signaux de soumission chez le chien
-
Regard fuyant, détourné, évitant celui du dominant. Oreilles couchées en arrière,
contre la nuque.
-
Commissure des lèvres tirée en arrière, tête portée basse, parfois inclinée.
-
Queue portée basse.
-
Ensemble du corps recroquevillé reflétant un « profil bas ».
-
Décubitus latéral avec un postérieur relevé, présentation de la face inférieure du cou,
de la gorge, du ventre ou de la région ano-génitale.
Signaux de dominance de l’homme
-
Regarder le chien sur le dos.
-
Prendre le chien par la peau du cou ou du dos et le secouer.
-
Retourner le chien sur le dos et le maintenir dans cette position.
-
Caresser, brosser, peigner.
-
Pousser ou repousser le chien ¨Passer en premier les portes, les escaliers...
-
Manger avant le chien.
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