Etude morphologique du loup Dicentrarchus labrax L. de la region de  Sete
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ETUDE MORPHOLOGIQUE DU LOUP DICENTRARCHUS LABRAX L. DE LA RÉGION DE SÈTE par Gilbert BARNABE Abstract. Sampling of the population of Dicentrarchus labrax has been done with spear diving catches Morphometric and meristic data have been used to biometrics index calculation, These index showed that all the Bass of Sete arel belongs to Dicentrarchus labrax species, even if they were black spotted on the upper part of the body. Morphology was slightly different according to sex, but sex determination was not always possible using morphometric data. This inshore population presents some morphological characteristics (Branchiospine and lateral line scale number) différents enough of the data collected on the same species along the Maroc Atlantic coast by GRAVIER, 1961. Ce type d'étude concerne la forme et certaines particularités de l'anatomie des poissons qui sont appréciées à l'aide d'études biométriques. L'objet le plus classique de la biométrie est de permettre de distinguer, soit différentes espèces entre elles, soit à l'intérieur d'une même espèce, des sous-espèces ou groupements raciaux, en fonction des variations de certains paramètres morphologiques liés ou non aux conditions écologiques. D'au­tre part, lorsqu'il n'existe pas de dimorphisme sexuel apparent, l'étude des proportions du corps pour chaque sexe peut aider à la distinction de celui-ci. Les critères qui permettent de distinguer les espèces entre elles sont nombreux : ressemblance, ...

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ETUDE MORPHOLOGIQUE DU LOUP DICENTRARCHUS LABRAX L. DE LA RÉGION DE SÈTE par Gilbert BARNABE Abstract. Sampling of the population of Dicentrarchus labrax has been done with spear diving catches Morphometric and meristic data have been used to biometrics index calculation, These index showed that all the Bass of Sete arel belongs to Dicentrarchus labrax species, even if they were black spotted on the upper part of the body. Morphology was slightly different according to sex, but sex determination was not always possible using morphometric data. This inshore population presents some morphological characteristics (Branchiospine and lateral line scale number) différents enough of the data collected on the same species along the Maroc Atlantic coast by GRAVIER, 1961. Ce type d'étude concerne la forme et certaines particularités de l'anatomie des poissons qui sont appréciées à l'aide d'études biométriques. L'objet le plus classique de la biométrie est de permettre de distinguer, soit différentes espèces entre elles, soit à l'intérieur d'une même espèce, des sous-espèces ou groupements raciaux, en fonction des variations de certains paramètres morphologiques liés ou non aux conditions écologiques. D'au­ tre part, lorsqu'il n'existe pas de dimorphisme sexuel apparent, l'étude des proportions du corps pour chaque sexe peut aider à la distinction de celui-ci. Les critères qui permettent de distinguer les espèces entre elles sont nombreux : ressemblance, fécondité, cytologi-ques (chromosomes), sérologiques (spécificité des protéines). Mais tous ceux-ci ne sont pas rigoureusement fixes ; à l'intérieur d'une espèce ainsi définie, on peut mettre en évidence des dissemblances morphologiques (et même sérologiques), qui paraissent en relation avec la répartition géographique et écologique des individus. A ces groupements intraspécifiques, localisés à l'intérieur de l'aire plus vaste de répartition totale de l'espèce, on donne le nom de race. FAGE (1958) les définit d'après HEINCKE (1898) comme « le groupement des reproducteurs sur des aires de ponte distinctes et bien délimitées ». Chez une espèce, considérée dans une zone limitée, certaines particularités morphologiques évo­ luent avec l'âge, le sexe, et sans doute bien d'autres facteurs internes ou externes. Dans le cas particulier du Loup dans la région de Sète, des variations de pigmentation parais­ sant normales au cours de l'ontogénie chez Dicentrarchus labrax interfèrent avec au moins un critère particulier à une espèce voisine tout au long de sa vie, et -qui lui a valu son nom de Loup ponctué : Dicentrarchus punctatus ; il existerait aussi en Méditerranée. Rev. Tcav. Inst. Pêches marit., 37 (3), p. 397-410. — 398 — Bien que ce ne soit pas la seule caractéristique qui permette de les identifier, un problème d'es­ pèce risque de subsister, créé et entretenu par le vocable « punctatus ». Au départ, nos objectifs étaient donc multiples. a) Caractériser la morphologie des Loups dans la région de Sète. b) Utiliser ces caractères pour confirmer l'appartenance des individus de notre région à une ou plusieurs espèces morphologiquement bien définies.1 c) Dans le même ordre d'idées, essayer d'apprécier l'influence du sexe sur la morphologie. d) Comparer ces résultats à ceux obtenus ailleurs par d'autres auteurs. e) Déterminer les caractères les plus intéressants susceptibles d'être utilisés dans des études ultérieures, à des fins comparatives. I. - Matériel et méthodes. L'échantillon est composé de 278 Loups capturés en plongée libre, à l'arbalète sous-marine au­ tour du port de Sète (brise-lames, môle, étang des « Eaux blanches »). Les spécimens mesurent de 9,4 à 91,5 cm de longueur totale. Caractère D. labrax D. punctatus Auteurs Rayons mous D^ 12 GRAVIER 13 1961 Ecailles ligne latérale 60-70 GUNTHER 1859 65-80 58-68 LOZANO Y REY 1952 62-74 57-65 GRAVIER 1961 (mode 70) (mode 60) WHITHEHEAD et WHEELER 1966 Branchiospines 25-29 23-31 GRAVIER 1961 (mode 25) (mode 28) s/tout vomer Dents du Vomer s/partie antérieure MOREAU 1891 LE DANOIS 1913 FOWLER 1936 LOZANO Y REY 1952 DIEUZEIDE 1953 GRAVIER 1961 WHITHEHEAD et WHEELER 1966 Ecailles inter orbite cycloïdes cténoïdes FOWLER 1936 DIEUZEIDE 1953 GRAVIER 1961 Longueur/hauteur 4,5 GUNTHER 1859 4-4,5 3,5-4 LOZANO Y REY 1952 (sans caudale) Proportions dominantes Tête GRAVIER 1961 Sous orbitaire R 1961 dist. prédorsale GRAVIER 1961 Nageoire caudale Pédoncule caudal Œil TABL. 1. — Caractères spécifiques de Dicentrarchus labrax et D. punctatus, En nous basant sur l'examen de deux caractères spécifiques vérifiés par de nombreux auteurs (tabl. 1), nous avons attribué, sous réserve de vérification, l'ensemble des individus de notre échan- — 399 — tillon à l'espèce Dicentrarchus labrax (LINNÉ. 1758) : tous présentent des écailles inter-orbitaires cy- cloïdes et un vomer denté sur la partie antérieure seulement. Le sexe a été déterminé après dissection mais les individus franchement immatures (moins de 25 cm) n'ont pas été séparés en fonction du sexe Les études morphologiques utilisent deux sortes de données : les dimensions du corps (carac­ tères métriques), les numérations de certains éléments (caractères numériques ou méristiques). 1. - Caractères métriques. a) Définitions. La mesure de référence, aussi bien dans les études morphologiques que dans celles de l'âge et de la croissance, est celle qui exprime la taille. Il existe plusieurs critères de taille : longueur totale, à la fourche, standard, totale maxima. ROYCE (1942) et HILE (1948) ont mis en évidence la représentativité de la longueure maxima pour exprimer la taille : La longueur totale maxima (Lt) est la distance allant du bout du museau à l'extrémité de la nageoire caudale, les lobes plies et superposés selon l'axe longitudinal du poisson. Cette définition et les suivantes se rapportent à un individu en extension normale placé sur le flanc droit, la bouche fer­ mée ; l'axe des mesures correspond à la ligne droite qui passe par le bout du museau et par le point de la fourche caudale lorsque la nageoire est étalée. Lt. . î-s- Lceph. n Pd1 D . —»- po O ; Po fiW' '"'* w^^~ m '-.'•' • --• •••'A'.î W •'•'•• P Pa FlG. 1. — Dimensions servant à calculer les indices exprimant les pro­ portions des différentes parties du corps (L.t. : longueur totale, L.s. : long standard, L. céph. : long, céphalique, P. d1 : long, prédorsale, D : long, des dorsales, P.o : long, préorbitaire, O : diamètre de l'orbite, p.O : long. post-orbitaire, M : long, maxitaire supérieur, p.p : long, pré-pectorale, Pp - pp : long, pectorale, pp : long, post-pectorale, P.a : long, pré-anale, H : hauteur du corps, P.c : dim. pédoncule caudal, hd1 ; hauteur max. première dorsale. Les dimensions qui servent à calculer les indices exprimant les proportions des différentes par­ ties du corps sont les suivantes (fig. 1). Longueur standard (L.s.) : distance du bout du museau à la fin de la partie charnue du pédoncule caudal (marqué par une inflexion au niveau de laquelle la taille des écailles diminue, ainsi que leur éclat) ; c'est le repère qui nous a paru le plus sûr. — 400 — Longueur de la tête (L. ceph.) : distance du bout du museau au bord membraneux de l'opercule. pré-dorsale (Pd1) :e du bout duu au point d'intersection du bord antérieur du premier rayon de la première dorsale avec le contour du dos, la nageoire étant étalée. Longueur prépectorale (P.p.) : distance du bout du museau au pointn du bord antérieur du premier rayon de la pectorale avec le contour du flanc. Longueur pré-anale (P.a) : distance du bout du museau au point d'intersection de l'origine antérieure (premier rayon) de l'anale avec le contour du ventre, la nageoire étalée. Longueur de' la dorsale (D.) : distance de l'origine antérieure de la dorsale à son bord postérieur (point d'intersection du bord postérieur du dernier rayon avec le contour du dos, la nageoire étalée). Longueur « post pectorale » (p.p.) '• distance du bout du museau à l'extrémité postérieure de la pec­ torale ramenée le long du flanc, parallèlement à l'axe antéro-postérieur du poisson. Distance préorbitaire (P.o.) : distance de la limite antérieure de l'orbite au bout du museau mesurée parallèlement à l'axe longitudinal du poisson. Distance post orbitaire' (p.o.) : distance de la limite postérieure de l'orbite au bord membraneux de l'opercule. Diamètre de l'orbite (O.) : distance de la limite antérieure à la limite postérieure de l'orbite. Hauteur du pédoncule caudal (p.c.) : mesurée à sa partie la plus étroite. de la première dorsale (h.d.1) : distance de l'origine du rayon le plus long de la dorsale D| à son extrémité, la nageoire étant étalée. Hauteur du corps (H.) : distance verticale par rapport à l'axe du poisson entre les contours dorsal et ventral du corps, à l'origine de la dorsale Epaisseur du corps (E) : entre les points du flanc définis par l'intersection de la ligne latérale avec le plan normal à l'axe longitudinal du poisson. Longueur du maxillaire (M) : mesurée suivant l'axe antéro-postérieur du poisson. b) Technique. La longueur totale est mesurée à l'aide d'une règle graduée munie d'un butoir correspondant au zéro de la graduation. Les mensurations (L.s.) (L. ceph.) (P. d.') (P.p.) (p.p.) sont appréciées à l'aide d'une règle gra­ duée en plexiglass, dont le zéro correspond à l'extrémité, appliquée contre le butoir au-dessus du poisson. Le repérage des points limites se fait par transparence. Les deux graduations ont été utili­ sées conjointement pour l'estimation de la longueur standard. Toutes les autres mesures sont faites à l'aide d'un compas à pointes sèches. Les valeurs des di­ verses distances sont appréciées au millimètre le plus proche. c) Indices. Ces mensurations rapportées à la longueur totale ou à celles de la tête servent à exprimer les proportions du corps sous forme d'indices.
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