POURQUOI ET COMMENT EST NEE L ACVV
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POURQUOI ET COMMENT EST NEE L’ACVV En ce jour du 31 janvier 2003, la Parole de l’Eternel me fut adressée en : « Ezékiel 43 : 1- 4 » La Parole de Dieu étant la volonté de Dieu révélée ; elle incarne la nature même de Dieu, elle ne rentre jamais à Lui sans avoir accompli Ses desseins. Les astres dans les cieux se sont croisés, ont dit des choses que les hommes ne comprenaient jamais. C’était le grand mystère caché qui aujourd’hui est révélé à l’ère de la grâce. Dieu est le même hier, aujourd’hui et demain. Ce qu’Il a accompli dans les temps anciens, Il peut l’accomplir aujourd’hui. Car Sa Parole est la vérité ; Elle restera incorruptible. Un jour, mon père appela ma mère et lui dit : « Marie est à l’école protestante, Pedro est à l’école laïque, Constantine est à l’école protestante. Emmanuel doit aller à l’école chrétienne catholique. » Ma mère n’avait rien à dire. Je suis le quatrième d’une famille de huit ; trois garçons et cinq filles. Mon grand père Bernardo Mansangu le père de ma mère était l’un des pasteurs protestants les plus connus dans la province du Kongo au nord de l’Angola. Nous avons reçu une éducation basée sur la culture chrétienne. De ce fait, naturellement nous étions protestants. Si mon père a fait ce choix, que j’aille étudier chez les catholiques ; c’était plus pour la qualité de l’enseignement des écoles catholiques qui était de loin meilleure à d’autres écoles. J’étais donc le premier de la famille à me convertir dans le ...

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POURQUOI ET COMMENT EST NEE L’ACVV
En ce jour du 31 janvier 2003, la Parole de l’Eternel me fut adressée en : « Ezékiel 43 : 1- 4 »
La Parole de Dieu étant la volonté de Dieu révélée ; elle incarne la nature même de Dieu, elle
ne rentre jamais à Lui sans avoir accompli Ses desseins.
Les astres dans les cieux se sont croisés, ont dit des choses que les hommes ne comprenaient
jamais. C’était le grand mystère caché qui aujourd’hui est révélé à l’ère de la grâce.
Dieu est le même hier, aujourd’hui et demain. Ce qu’Il a accompli dans les temps anciens, Il
peut l’accomplir aujourd’hui. Car Sa Parole est la vérité ; Elle restera incorruptible.
Un jour, mon père appela ma mère et lui dit : «
Marie est à l’école protestante, Pedro est à
l’école laïque, Constantine est à l’école protestante. Emmanuel doit aller à l’école chrétienne
catholique. » Ma mère n’avait rien à dire.
Je suis le quatrième d’une famille de huit ; trois garçons et cinq filles. Mon grand père
Bernardo Mansangu le père de ma mère était l’un des pasteurs protestants les plus connus
dans la province du Kongo au nord de l’Angola. Nous avons reçu une éducation basée sur la
culture chrétienne. De ce fait, naturellement nous étions protestants. Si mon père a fait ce
choix, que j’aille étudier chez les catholiques ; c’était plus pour la qualité de l’enseignement
des écoles catholiques qui était de loin meilleure à d’autres écoles.
J’étais donc le premier de la famille à me convertir dans le catholicisme romain. Quelques
années plus tard, après avoir reçu une formation d’Acolyte, j’ai assisté le prêtre à servir la
messe comme servant à l’église Ste Agnes de Ndjili Q.4
Je suis resté catholique romain jusqu’à un certain vendredi de l’année 1973. Avant ce jour, il
eut dans mon quartier une église nouvelle naissante appelée Eglise de Jésus-Christ des saints
des derniers jours, communément appelée « Bima » car ils chassaient les démons au nom de
Jésus-Christ selon Marc 16 : 15- 18, et Luc 11 :20.
Si je dis que j’étais passionné de la parole de Dieu, ce serait mentir. Mais une chose est sûre
c’est que de l’éducation chrétienne familiale à ma conversion dans le catholicisme ; car à ce
âge là je ne pouvais pas parler de la reconversion puisque avant mes six ans je ne savais
même pas que j’étais protestant ni catholique jusqu’au jour de mon baptême d’eau chez les
catholiques romains ; jusqu’à ma nouvelle naissance, j’étais intéressé par la religion.
Parlant de cette église naissante ; chaque jour de leur culte je venais non parce que j’étais
touché par leurs enseignements mais par la chorale et particulièrement par un chant de
repentance de vendredi qui allait vraiment droit dans mon coeur par ses paroles méditatives
qui m’interpellaient chaque fois que je les écoutais. Ce chant disait : «
J’étais vraiment au
fond de l’abîme dans le séjour des morts ; aujourd’hui j’ai reçu la lumière et je suis sauvé.
Seigneur Jésus, j’ai entendu ton appel, j’ai dit oui ; aujourd’hui remplis-moi de ta puissance.
Seigneur
Jésus,
apprend-moi
à
connaître
et
à
garder
les
commandements,
les
commandements que Dieu Jéhovah a prescrits. Je me réjouis, je loue Dieu, je rends grâce à
mon Dieu.
» La mélodie était vraiment
méditative. A la fin le diacre demandait toujours si
des gens voulaient se convertir en croyant en Jésus-Christ comme leur sauveur et
rédempteur ? Nous partions aussitôt car cela n’intéressait vraiment personne. Nous ici c’est
tous les jeunes du quartier et les autres qui comme moi venaient assister du dehors aux cultes
du soir plus pour l’animation que pour la Parole de Dieu. C’était vraiment un genre nouveau.
Beaucoup venaient aussi pour déranger ; car cette église était d’un genre encore jamais vue. Il
y avait aussi quelques rares jeunes déjà convertis que nous appelions « Faux jeunes » qui
attiraient un peu l’attention.
2
Ce fameux vendredi du mois de juin 1973 au soir après avoir écouté mon chant préféré quand
à la fin le Pasteur a demandé s’il y avait des gens qui voulaient confesser Jésus-Christ et
naître de nouveau.
A la grande surprise générale, ce jour là j’ai dit « Oui. Moi ! » Ceux de ma génération
m’avaient pris pour un déboussolé. On m’invita à me mettre au milieu de
l’assemblée, le
diacre me demanda si je reconnaissais que Jésus-Christ était le fils de Dieu, qu’il est mort
pour moi et que Dieu l’a ressuscité
des morts ? Il me demanda si j’acceptais de recevoir
Jésus-Christ comme mon sauveur personnel et d’être sauvé selon romains 10 : 9-10, j’ai
confessé de ma bouche, j’ai cru dans mon coeur que Dieu l’a ressuscité des morts. J’ai dit oui.
Je fus accueilli solennellement par toute l’assemblée. Ce fut une très grande joie pour moi.
Selon la tendance du moment ; ce jour-là je suis devenu « FAUX JEUNE » aux yeux de mes
amis. J’ai aussitôt commencé à suivre les enseignements et j’ai fait partie de la chorale.
Beaucoup de jeunes ont pris leur courage et m’ont suivit après.
Au fil des enseignements, j’ai commencé à comprendre la parole de Dieu ; j’ai vécu la loi de
la croyance et j’ai compris l’exactitude de la Parole comme jamais auparavant. Ce fut ma
première reconversion. Je fus baptisé d’eau dans le grand fleuve Congo à l’époque Zaïre.
Quelques années plus tard, l’église a connu des dérapages dans la doctrine, le culte de la
personne a atteint les limites infranchissables au point où le chef spirituel s’est octroyé tous
les titres jusqu’à devenir le père des nations à l’instar d’Abraham. Sans compter les pratiques
contradictoires à la parole de Dieu et les interdits qui n’avaient rien à avoir avec la parole de
Dieu du genre ne touchez pas, ne mangez pas, ne buvez pas. Des hauts dirigeants et beaucoup
de croyants avaient quitté l’église.
J’étais de ceux qui sont restés et ont continué à croire et à parler pour l’exactitude de la
Parole, en confrontant ces pratiques à la lumière de la Parole. Mon niveau de compréhension
de la Parole avait évolué par rapport à celui acquis chez les catholiques romains.
J’ai quitté le Congo pour la France fin 1980. Je me rappelle des paroles d’un de nos dirigeants
de l’époque qui disaient toujours qu’aller en Europe est synonyme de perdition
car l’Europe
ne connaît plus la parole de Dieu et vit comme à l’époque de Sodome et Gomorrhe. » Ma
prière était simple : « Père, Eternel Dieu Tout Puissant ; si ceci est vrai, annule mon voyage
par un quelconque moyen. Mais si je continuerai à croire en ton nom ; peu importe où je me
retrouverai, ouvre les voies pour mon voyage. » C’est ainsi que je me suis retrouvé en France
et pour tant d’autres raisons. Au Congo j’étais déjà en exile ; ce voyage était la voix vers un
autre exile.
L’église de Jésus des saints des derniers jours n’existait pas en France. Je suis donc resté
pendant des années sans aller dans aucune confession
religieuse car je ne me voyais plus aller
adorer des statues faites des mains d’hommes, ni ces derniers se faisant passer pour Dieu.
En 1984, par ma famille, de Kinshasa j’ai entendu parler pour la première fois de The Way
International. Pour moi, ce n’était pas plus que d’autres qu’une église des hommes.
Ma soeur et toute sa famille avaient reçu l’asile politique au Canada après la débandade des
cadres du FNLA
(Front National pour la Libération de l’Angola). Ils étaient tous dans The
Way. En 1989, je suis allé à Montréal assister au mariage de mon neveu. C’est là que j’ai
commencé à découvrir le ministère de The Way. Ma soeur me partageait la Parole ainsi que
mes neveux et d’autres croyants qui étaient avec eux. Comme ma soeur savait combien j’étais
ferme dans mes convictions en ce qui concerne la Parole, elle avait opté pour un témoignage
structuré. C'est-à-dire pas brusquer les choses.
Au même moment The Way a connu de graves crises dans l’affaire Chris Guirl. L’année
d’après je suis reparti à Montréal, j’ai demandé après les croyants que j’ai laissés un an
auparavant ; silence absolu. Une consigne était donnée de ne pas parler de cette affaire devant
moi parce que j’avais dit un jour que plus jamais je ne ferai partie d’une quelconque
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confession religieuse car les pasteurs se paissent eux même, abusent des croyants, tordent la
parole de Dieu pour leur propre profit au lieu de paître les brebis de Dieu et enseigner
l’exactitude de
la parole de Dieu. Pourtant ma propre connaissance de la Parole n’était encore
que très limitée. Et encore je vivais la vie de tout le monde.
Ma soeur savait que si j’apprenais cette affaire ; je ne viendrais pas dans le ministère de The
Way. Ainsi, on ne répondait pas exactement à mes questions quand je demandais après ceux
qui sont partis et qui ont suivis Chris Guirl.( C’est une autre affaire…) Bref !
Un jour, ne pouvant pas cacher longtemps, ils me dirent la vérité. Car ceux après qui je
demandais n’étaient pas seulement des croyants mais aussi des connaissances de quartier au
pays.
A leur grande surprise, je leur répondis que si les gens avaient choisi de quitter le ministère ;
c’était leur problème. Et que ceux qui étaient restés dans la vraie doctrine n’avaient qu’à tenir
ferme.
Comment pourrais-je parler de la vraie doctrine à propos d’un ministère dont je ne
faisais pas encore partie ? Par observation.
Au fil des temps, j’ai écouté les enseignements du ministère de The Way, j’ai eu le temps
d’observer. J’ai été frappé par l’exactitude de la Parole, et surtout par l’amour manifesté par
les croyants dans leur manière de vivre. Ma soeur elle-même était mon modèle. C’est elle qui
m’a appris la culture du ministère, le respect des affaires de Dieu. Par exemple comment elle
prenait soin de la maison avant la communion, comment elle s’empressait dès qu’il s’agissait
des affaires de la maisonnée, comment elle était tendre, elle traitait tout avec douceur, elle
avait toujours une raison biblique quand elle vous exhortait sur n’importe quel sujet ; elle et
son mari ont même parrainé les études d’un Way corps ; pour ne citer que cela.
En 1992, après mon exposition de peintures à Montréal, je leur dit à mon départ que si le
ministère comptait un croyant ; j’étais le deuxième. S’il en comptait mille ; j’étais le mille et
unième. Cette parole, je l’ai déclarée exactement chez le frère A. qui avec son épouse m’ont
reçu les derniers chez eux avant mon retour en France. Ils sont parmi ceux qui m’ont marqué
dans la foi et qui m’ont gagné dans The Way International.
De retour en France, je me suis aussitôt renseigné ; il y avait une journée d’ enseignements à
l’hôtel Référence à la porte de Pantin à Paris. J’ai pris mon épouse
et on est parti. J’ai
rencontré le coordonnateur de la voie en France ; surprise ; il était mon professeur de
physique au collège à Kinshasa. J’ai cherché après le coordonnateur de communion de
Fontainebleau, car j’habitait à Souppes Sur Loing à cette époque. Je me suis présenté comme
nouveau croyant venant du Canada.
Dès lors je fais partie du ministère de The Way International. J’ai emmené mon épouse et tous
mes enfants. Nous formions déjà une grande communion rien que dans notre maison.
Le 6 février 1994 mon épouse, mes deux grandes filles et moi-même avons suivi notre
premier cour fondamental puissance pour la vie abondante du Dr Victor Paul Wierville le père
fondateur de The Way International.
Ainsi se sont succédés le cour intermédiaire le 23 juillet 1994, répété le 12 novembre 1994, le
20 mai 1995,le cour vaincre l’adversaire, répété
plus d’une fois ; etc…
Une étude qui n’est pas citée comme cour mais qui m’avait fort réjoui et qui m’a beaucoup
appris sur comment être un dirigeant ; c’est l’étude du livre de Timothée. J’ai moi-même à
mon tour travaillé cette étude avec un groupe de croyants en Angola. En ayant fait cette étude,
j’ai eu l’occasion de me rappeler
tous ceux que j’ai connus comme dirigeants quand je suis
arrivé dans le ministère et d’évaluer l’apport de chacun dans la maisonnée en tant que
dirigeant. C’est l’une des raisons pour les quelles vous le constaterez ; quand je prend position
pour les affaires de Dieu, ce n’est pas parce que je suis sans péché ou je prétends être un
modèle au dessus de tout modèle ; loin de là. C’est tout simplement parce que je suis
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convaincu de l’exactitude de la Parole que m’enseigna ce ministère et au fil des années je me
posais des questions sur l’écart qui se creusait dans la vie des croyants dans la maisonnée sur
la Parole, sa mise en pratique et la vie matérielle des croyants. D’une autre part, je me posais
toujours la question de savoir pourquoi sur dix croyants qui ont quitté ce ministère, dix vous
diront c’est à cause des hommes et non de la doctrine. J’ai toujours autant été choqué de voir
que des croyants élevés à des responsabilités en abusent par l’orgueil charnel
jusqu’à pousser
les faibles à la porte.
En 1994 je suis allé au Roché des Ages au quartier général de The Way International aux
Etats-Unis d’Amérique avec les trois membres du comité exécutif de la voie en France qui en
comptait quatre ; le secrétaire trésorier était resté en France pour des raisons familiales. A
partir de cette année là, la France devrait s’aligner au modèle de la racine et n’avoir que trois
membres au lieu de quatre dans le comité exécutif. L’ancien coordonnateur avait déposé, la
nouvelle équipe était constituée. J’avais appris cette année là que le mandat du coordonnateur
d’un pays était fixé à 3 ans ou cinq ans tout au plus. Aujourd’hui on remarque que cela n’a
jamais été appliqué. Cela a conduit le ministère là où on est aujourd’hui. Pendant ce Rocher
j’ai subi la première intimidation de la direction de la voie en France. J’étais serein et j’avais
confondu mon intimidateur avec amour et il m’avait compris. En 1995, nous étions repartis au
Rocher des Ages avec mon épouse cette fois; nous avons subi la deuxième intimidation de la
direction de la voie en France devant d’autres croyants. Nous avions été humbles et avons
obéi. Demandez-moi les raisons ? Vous allez en rire. Trop bas.
Nous savons que dans le ministère de la voie, le respect du dirigeant est de principe, nous
savons que le coordonnateur d’un pays est le seul et unique interlocuteur entre son pays et le
quartier général. Ceci n’a rien de mal quand tout semble marcher normalement. Mais des cas
tel que nous connaissons aujourd’hui en France, qu’ont connu également d’autres pays de la
diffusion internationale, il y a vraiment de quoi se poser des questions sur le rapport entre le
côté administratif et
la Parole. Ce n’est pas une critique. C’est une réalité.
La parole de Dieu nous dit dans Mathieu 18 :15
si ton frère a péché, va et reprends-le entre
toi et lui seul. Ce verset ne dit pas, sauf s’il s’agit d’un dirigeant.
Le verset 16 dit, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute
l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. Ces deux ou trois personnes
sont de la maisonnée et non du dehors. Le verset 17 dit, s’il refuse de les écouter, dis-le à
l’Eglise ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi un païen ou un publicain.
Dans le cas de la voie en France, cette confrontation a été respectée à l’égard des dirigeants.
Des croyants ont depuis des années tenter le tout pour le tout d’alerter la direction sur le
dérapage du ministère en France, mais en vain. J’ai trop de preuves à ce sujet. Un élément
important ici c’est l’Eglise dont il est question au verset 17. S’il s’agissait des croyants
seulement, l’Eglise en question peut être d’abord la communion, ensuite le rameau et enfin le
comité exécutif qui est le sommet de l’Eglise au niveau de la France par exemple. Mais ici ce
sont les dirigeants eux même qui sont mis en cause. Donc l’Eglise c’est le quartier général.
C’est là la clé de l’affaire la voie en France qui deviendra plus tard l’affaire Emmanuel.
J’ai parlé plus haut de l’étude du livre de Timothée, je me rappelle que quelques jours avant le
fameux 31 janvier 2003, tous les pays de la diffusion internationale avaient reçu une cassette
audio du quartier général sur les qualités requises pour être dirigeants des dirigeants. Je me
pose encore la question jusqu’aujourd’hui de savoir comment avec de telles instructions que
moi-même j’ai écoutées dans sa stricte intégralité le quartier général ne soit pas arrivé à
considérer les doléances des croyants en France ?
En 1994, j’assume ma première responsabilité de coordonnateur de communion de la
maisonnée. L’année d’après, je deviens secrétaire trésorier du rameau de l’Essonne.
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En 2002 je me retrouve coordonnateur assistant du rameau de l’Essonne. Tout ceci implique
que je suis bien placé pour savoir comment fonctionne le système administratif de la voie du
moins en France, puisque j’ai eu à faire des rapports depuis les communions jusqu’au rameau.
J’ai gardé durant tout ces temps tous les rapports que j’ai eu à faire en tant que dirigeant dans
le ministère de la voie. Ceci ne veut pas dire que je prétends être le meilleur, c’est tout
simplement pour dire que je peux évaluer les étapes et apporter les preuves de la malhonnêteté
de ceux qui sont mis en cause aujourd’hui dans cette affaire. Je n’accuse pas les individus
personnellement, mais je prends position sur ce qui bibliquement pouvait être une affaire
qu’on pouvait régler entre frères dans la maisonnée, dans l’amour fraternel, avec douceur et
humilité qui est devenue une polémique qui met en cause tout le système d’administration de
The Way International. Combien de croyants ont quitté La Voie ? On se demande Pourquoi ?
Contrairement aux autres pays de la diffusion internationale, la direction de la voie en France
a fonctionné avec quatre têtes au lieu de trois de 1989 jusqu’en 1994. L’élection du premier
coordonnateur s’était effectuée par vote des croyants. Le quartier général n’a fait que
approuver. Tout compte fait les membres du comité exécutif actuel ont plus de quinze ans de
fonction. A en juger par l’état actuel de la maisonnée, on peut évaluer réellement le bilan
d’autant d’années. Il n’y a qu’à voir le nombre de croyants que comptait la France il y a
quinze ans et voir combien il en reste pour comprendre que la direction est corrompue il y a
très longtemps. Cette direction est à la base de presque tous les départs de la maisonnée des
croyants. Je ne citerai pas ici des cas particuliers, mais beaucoup se reconnaîtront.
Personnellement, j’ai remarqué la première faille de la direction quand le premier
coordonnateur de la voie avait été éjecté en 1994. Je n’ai pas de retenu d’utiliser ce mot éjecté
car les raisons et les critères ne le justifiaient pas. C’était un complot. La preuve ; son
remplaçant devait coordonner trois ans au plus cinq. Or malgré le cumul d’erreurs, il y est
resté dix ans et il est encore reconduit pour jusqu’à nos jours. Après l’éjection du premier
coordonnateur, des divisions se sont installées dans la maisonnée, du genre « Pro-tel ; Pro-
tel » de telle sorte que les croyants se réclamaient soit du coordonnateur, soit du
coordonnateur assistant, soit du secrétaire- trésorier et d’autres qui avaient boudé le départ de
l’ancien se réclamaient de son camp. Et la chasse aux adhérents était ouverte. C’était
d’ailleurs la première crise de la direction de la voie en France.
Un jour, lors d’une réunion du rameau Nord, la réunion d’évaluation s’était transformée en
une réunion des dirigeants. J’y ai moi-même pris part comme secrétaire- trésorier du rameau
de l’Essonne. Les phrases que j’avais entendues ce jour là étaient très choquantes. Des gros
mots étaient utilisés par le nouveau coordonnateur tout simplement parce que des croyants
avaient boudé sa nomination. Je n’ose pas écrire ces mots. C’était à l’hôtel Campagnil de
Chelles. Ceux qui étaient là se souviendront. Sur tout ce que j’écrirai, j’ai des témoins.
Des jours après, j’ai été reçu par un des membres du comité exécutif. Ce dernier s’est mis sur
la défensive, accusant le coordonnateur du pays d’être responsable de la situation. Disant que
si les choses ne s’arrangeaient pas, que le bateau allait couler. Me rappelant la campagne de
récupération, je lui ai tout simplement répondu qu’il était lui-même dans ce bateau ; que si ce
dernier coulait, il coulerait avec. Je lui ai dit au contraire de tout faire pour sauver ce bateau…
Depuis ce temps, j’ai toujours bien observé cette équipe.
Souvent d’ailleurs je parlai de
certaines choses que je remarquais à un couple de croyants qui m’a reçu dans ce ministère et
qui a beaucoup contribué à ma croissance, eux même en avaient tellement remarqué qu’ils
décidèrent un jour d’aller voir le coordonnateur du pays pour lui parler. Il s’agit de F et R.
Il y a eu
la période des partages du coeur. Les croyants donnaient leurs points de vue à la
direction sur tout ce qui se passait dans le ministère de la Voie en France. Ce que j’avais
remarqué c’est que les croyants ne disaient que ce qui honorait les dirigeants même si les
choses
n’étaient pas bien faites. Surtout les coordonnateurs des rameaux. Le culte de la
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personne a atteint son point culminant de telle sorte que dire ce qui n’allait pas entraînait des
sanctions. Des coordonnateurs de communion ont été déposés pour très peu. Des croyants ont
été virés pour très peu. Des postes de dirigeant étaient négociés.
Mais eux pour avoir
précipité le ministère de la voie en France dans un gouffre sont incapables de s’humilier et
reconnaître leurs erreurs. Le quartier général les soutient au mépris des pleurs des croyants.
Des croyants au quartier général avaient parlé, d’autres ont même quitté le ministère parce
qu’ils avaient confronté des dirigeants sur la conduite de celui qui était l’homme de Dieu au
niveau le plus élevé de The Way International. Mais peu de temps après, la vérité a éclaté au
grand jour. Aujourd’hui ce dirigeant est on ne peu même pas chercher à le savoir.
Un révérend s’est même permis de dire à propos du Président de The Way International :
« Quand je regarde cet homme, je me demande s’il commet de péché. »
C’est pour dire que si le respect du dirigeant se transforme en fanatisme aveugle, le culte de la
personnalité s’installe. L’adversaire prend les arènes à ce moment là. Tôt ou tard c’est toute la
maisonnée qui va en pâtir. C’est le cas de The Way qui a commencé depuis le sommet jusqu’à
la base. Les conséquences nous les vivons aujourd’hui.
Avant de reprendre ma responsabilité de coordonnateur assistant du rameau de
l’Essonne, il s’est passé de tractation entre garder celui qui était en place ou changer de
coordonnateur. Celui qui était en place avait avancé mon nom pour travailler avec lui ce
mandat là. Ce qu’il oubliait c’est qu’il était déjà vomi au niveau du comité exécutif. On peut
se poser des questions ; mais dans la suite de cette affaire, les réponses jailliront toutes seules.
Bref, c’est un autre et moi qui devrions conduire le rameau de l’Essonne pour ce mandat
2002-2003.
Lors de ma première réunion des dirigeants, la femme du secrétaire- trésorier de la voie en
France m’a dit : « Sois la bien- venue dans la cour des grands. » Sur le coup, je n’avais pas
perçu réellement ce que voulait dire cette cour des grands.
La première séance d’initiation à la cour s’est passé un jour où le coordonnateur de la voie en
France nous a convoqués et
nous a dit que nous étions des dirigeants des dirigeants, nous
devrions garder secret certaines choses que nous aurions à traiter entre nous ; citant l’exemple
de l’affaire de la disparition d’une des filles du coordonnateur assistant de la voie en France.
Cette affaire était mise à jour par lui-même lors d’un cour vaincre l’adversaire spécial qui
s’était déroulé à Barbizon en Seine et Marnes. Cette affaire a été connue des croyants alors
qu’elle ne le devrait pas.(Je suis compatissant au coordonnateur assistant, jusqu’aujourd’hui
car je sais combien il a souffert en tant que parent de la disparition de sa fille dans de telles
conditions. J’ai personnellement bougé activement dans cette affaire)
Des jours après cette première séance, nous sommes allés chez le coordonnateur assistant
parce que sa fille avait encore disparue. Nous avons prié. Ainsi je me suis rappelé chaque
phrase du coordonnateur lors de la réunion précédente. Nous sommes allé après cela dans la
propre maison du coordonnateur de la voie en France pour prier car ses propres enfants
avaient de très préoccupants problèmes de santé. Pendant ces deux expériences, j’ai observé
que les autres dirigeants observaient une discipline qui n’était pas claire. C’est comme s’ils se
trouvaient devant un président dictateur lors d’un conseil des ministres. C’est ce fameux faux
respect qui on le comprendra plus tard qui n’est qu’une soumission sans réserve après qu’ils
auraient goûté au miel amère. Je ne calomnie personne, je ne critique personne, mais je dis la
stricte vérité.
Lorsque nous étions sortis de la première réunion des dirigeants des dirigeants avec tout ce
qu’on avait entendu, nous avions involontairement mon coordonnateur de rameau Mr W.et
moi fait un constat que là où on venait de mettre les pieds, il y avait de la pourriture. Nous
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nous sommes dit que cela n’était pas par hasard que Dieu a voulu notre retour dans ce staff.
Lui-même avait déjà coordonné le rameau de l’Essonne des années auparavant, comme moi
j’ai déjà été secrétaire- trésorier de ce même rameau des années avant. C’est ainsi que se sont
précipitées les choses jusqu’à ce fameux
31 janvier 2003. Le jour où tout est parti
et de la
façon la plus simple et normale qui soit, si seulement nous avions perçu le message de Dieu.
Hélas !
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