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Cours biblique : ce que la Bible dit Leçon 7 L’ÉGLISE Dans la leçon n° 6, nous avons constaté l’importance de l’Église puisqu’elle est l’accomplissement du dessein de Dieu et qu’elle est promise à une grande destinée de par sa grande vocation. Cette leçon-ci nous présentera l’organisation de l’Église du point de vue de l’assemblée locale et nous présentera l’universalité de l’Église. 1. L’organisation de l’Église universelle La Bible parle souvent de l’Église dans un sens universel pour décrire sa présence dans le monde en tant qu’organisme (Matthieu 16:18 ; Éphésiens 3:10 ; 5:23). Dans la leçon précédente, nous avons vu que l’Église se compose de tous les sauvés ; Ceux qui sont en Christ, qui le servent, l’adorent et vivent selon la loi de Dieu contenue dans le Nouveau Testament. A. Christ est le seul chef de l’Église. Toute organisation a besoin d’une autorité centrale, d’un « centre nerveux » qui veille sur l’unité, la cohésion et la mission de l’ensemble ; en un mot qui gouverne. L’Église a-t-elle besoin d’un tel gouvernement à sa tête ? Selon sa volonté, Dieu donna à l’Église un chef suprême, Jésus-christ (Éphésiens 1:22-23). Les Écritures soulignent l’unité qui existe entre le Christ et son Église ; ainsi, comme le corps humain est soumis à la tête qui le dirige, le corps du Christ, l’Église universelle ne reconnaît d’autre chef que Jésus-christ (Éphésiens 5:24). La Bible déclare : « Il y a un seul corps et un seul Seigneur » ...

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Langue Français

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Cours biblique : ce que la Bible dit
Leçon 7
L’ÉGLISE
Dans la leçon n° 6, nous avons constaté l’importance de l’Église puisqu’elle est
l’accomplissement du dessein de Dieu et qu’elle est promise à une grande destinée de par sa
grande vocation. Cette leçon-ci nous présentera l’organisation de l’Église du point de vue de
l’assemblée locale et nous présentera l’universalité de l’Église.
1. L’organisation de l’Église universelle
La Bible parle souvent de l’Église dans un sens universel pour décrire sa présence
dans le monde en tant qu’organisme (Matthieu 16:18 ; Éphésiens 3:10 ; 5:23). Dans la leçon
précédente, nous avons vu que l’Église se compose de tous les sauvés ; Ceux qui sont en
Christ, qui le servent, l’adorent et vivent selon la loi de Dieu contenue dans le Nouveau
Testament.
A. Christ est le seul chef de l’Église.
Toute organisation a besoin d’une autorité centrale, d’un « centre nerveux » qui veille
sur l’unité, la cohésion et la mission de l’ensemble ; en un mot qui gouverne. L’Église a-t-elle
besoin d’un tel gouvernement à sa tête ? Selon sa volonté, Dieu donna à l’Église un chef
suprême, Jésus-christ (Éphésiens 1:22-23). Les Écritures soulignent l’unité qui existe entre le
Christ et son Église ; ainsi, comme le corps humain est soumis à la tête qui le dirige, le
corps
du Christ
, l’Église universelle ne reconnaît d’autre chef que Jésus-christ (Éphésiens 5:24).
La Bible déclare :
« Il y a un seul corps et un seul Seigneur »
(Éphésiens 4:5). Qui
pourrait concevoir un corps possédant plus d’une tête ? D’ailleurs, l’Église n’a pas besoin de
deux têtes. Christ peut procure à son Église,
son corps
, tout ce qui contribue à la vie et à la
piété (2 Pierre 1:3). Il écoute les prières (Hébreux 4:14, 16 ; 7:25). Il veille à son
perfectionnement et à son développement spirituel (Éphésiens 4:13, 16). En outre, Christ a
pourvu son Église d’un guide infaillible, non pas en déléguant ses pouvoirs à un autre chef,
mais en donnant à l’Église les Écritures (2 Timothée 3:16-17). Il est réellement
le chef
suprême de l’Église
, et il est capable de la conduire jusqu’au bout de sa mission.
Quoique les Écritures affirment explicitement que Jésus est la seule tête de l’Église,
certains prétendent que
Christ
aurait
fondé
son
Église
sur l’Apôtre Pierre ; ce même apôtre
aurait aujourd’hui un successeur qui poursuit cette mission de chef de l’Église sur la terre. Les
paroles de Jésus à Pierre, en Matthieu 16:18-19 sont souvent citées à l’appui de cette doctrine.
2
«
sur cette pierre je bâtirai mon Église
» et «
je te donnerai les clefs du royaume
», pour
«
lier
» et «
délier
». Nous verrons cependant que l’examen des enseignements bibliques et
des données est loin de confirmer une telle doctrine.
B. Examen des Écritures
Notons tout d’abord que Jésus n’a pas dit : « sur toi Pierre –nom propre – je bâtirai »,
mais il a dit : «
sur cette pierre
–nom commun ». Dans la langue originale (le grec) deux mots
sont ici à considérer :
PETROS
, nom masculin, qui signifie un « quartier de roche » ou un
« éclat de roche » et d’où est dérivé le nom de l’apôtre, et
PETRA
, nom féminin, qui est le
mot classique pour désigner la totalité de la roche ou du roc. Or, Jésus parle du « roc » sur
lequel il bâtira son Église. Ce n’est pas sur
PETROS
qu’il a l’intention de bâtir l’Église, mais
sur
PETRA
qui est plus solide et plus substantielle. Mais alors, que désigne
PETRA
? Le
contexte de Matthieu 16:13-18 a pour sujet la véritable identité de Jésus. Il demande :
« Qui
dit-on qui je suis ? »… « Qui dites-vous que je suis ? » Pierre déclare formellement : « Tu es
le Christ le fils du Dieu vivant. »
De toute évidence, c’est la proclamation de cette vérité, et
non la personne de l’apôtre, qui constitue la
PETRA
, la roche sur laquelle Jésus bâtirait son
Église. Pierre lui-même ne montre-t-il pas que c’est bien dans ce sens qu’il a compris les
paroles de Jésus lorsqu’il explique plus tard que Jésus est
« la pierre
[…]
qui est devenue la
principale de l’angle »
(Actes 4:11 ; 1 Pierre 2:6, 8) ? Paul confirme cette vérité lorsqu’il écrit
que
« l’homme ne peut poser un autre fondement que celui qui a déjà été posé, savoir Jésus-
Christ »
(1 Corinthiens 3:11). Aucun texte de l’Écriture ne décrit l’apôtre Pierre comme le
fondement de l’Église. Cependant, tout comme les autres apôtres, Pierre fait partie des
pierres
vivantes
de la maison spirituelle de Dieu (2 Pierre 2:5). Il est évident que Pierre a eu un grand
rôle à jouer dans l’établissement de l’Église, de même que les autres apôtres. C’est pourquoi,
il est écrit que l’Église est aussi fondée sur
« les apôtres et les prophètes »
(Éphésiens 2:19-
20). Que Pierre n’a pas été investi de prérogatives exclusives au sein des Douze du fait que le
pouvoir de lier et de délier (Matthieu 16:19) a également été donné aux autres disciples
(Matthieu 18:18). Par la prédication de l’Évangile, les Apôtres ont
lié
la volonté du Christ et
ont ouvert au monde les portes du Royaume (Actes 2:14-41 ; 8:4). Ils ont ainsi exercé une
autorité directement reçue de Dieu. Leurs actes et leurs décisions avaient déjà reçu la sanction
divine
« …ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les cieux ; ce que vous délierez sur la
terre sera délié dans les cieux »
(Matthieu 18:18).
Il n’y a donc pas de « prince des apôtres ». Ils exerçaient tous la même autorité. Ceci
est encore confirmé par le fait que l’Apôtre Paul ne se considérait inférieur en rien aux autres
apôtres (2 Corinthiens 12:11-12). En fait, un jour, il s’est même vu moralement contraint de
reprendre sévèrement, en public, l’apôtre Pierre dont il désapprouvait la conduite (Galates
2:11-14). Notons encore que Jésus n’a pas établi Pierre comme apôtre du monde entier ; mais
il lui a spécifiquement confié les Juifs ou « circoncis » (Galates 2:7-8). Ainsi, nous constatons
que le texte biblique n’enseigne nullement que Pierre était chef de l’Église. Il est par
conséquent inutile d’essayer de trouver une quelconque indication ou bien ses successeurs, ou
bien l’instauration d’un évêque universel appelé pape.
C. L’évidence historique
Quoique l’évidence biblique soit décisive pour trancher la question, il est néanmoins
intéressant de faire intervenir certains témoignages historiques. Si dès le commencement,
Pierre avait été considéré comme le
« roc »
ou la « pierre » de Matthieu 16:18,
ce
fait aurait
vraisemblablement été universellement connu et reconnu par l’Église primitive. Or, les écrits
que nous ont laissés plusieurs grandes figures de l’Église des premiers siècles, appelées Pères
3
de l’Église, parlent précisément du contraire. Par exemple, Justin (martyr vers 165) dans son
« Dialogue avec Tryphon », écrit : « la pierre sur laquelle notre Seigneur a promis d’édifier
son Église c’est la confession de foi de Pierre ». Le célèbre
Chrysostome de Constantinople
(347 – 407) déclare dans sa 55
ème
« Homélie sur saint Matthieu » : « Sur ce roc, c’est à dire
sur la foi de sa confession :
« Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant ».
De même,
Hilaire de
Poitiers
, qui mourut en 367, écrit : « Le rocher est le roc béni et unique de la foi confessée par
la bouche de Pierre » (2
ème
livre sur la Trinité). En Orient, le grand théologien
Origène
(182 –
251) fait cette remarque : « Si vous imaginez que toute l’Église a été fondée sur ce Pierre, que
faites-vous de Jean et de chacun des apôtres ? » Et même
Augustin
(354 – 430), une des plus
grandes figures de l’histoire de l’Église, paraphrase comme suit les paroles de Jésus en
Matthieu : «
Tu es Pierre et sur cette pierre
–que tu as confessée, sur cette pierre que tu as
reconnue en disant
« tu es le Christ, le fils du Dieu vivant »
- je bâtirai mon Église. Je
te
bâtirai sur
moi
et non
moi
sur
toi
. Car les hommes qui ont voulu bâtir sur d’autres hommes
ont dit :
« … je suis PAUL ! Et moi d’APOLLOS ! Et moi, de CÉPHAS ! »
c’est-à-dire Pierre
(1 Corinthiens 1:12). Quant à ceux qui ont voulu être fondés sur PIERRE, mais sur
la pierre
,
ils ont dit : «
Moi, je suis le Christ !
» que Pierre puisse être fondé sur «
la pierre
» et non «
la
pierre
» sur PIERRE. Nous pouvons ainsi constater que le texte biblique aussi bien que
l’évidence historique déclarent que le Christ est la seule tête de l’Église.
Mais comment son autorité s’exerce-t-elle ?
2. Les apôtres et prophètes de l’Église
Christ exerce son autorité dans l’Église par l’intermédiaire des hommes inspirés que
sont les Apôtres et les prophètes. Ils occupent la plus haute charge de l’Église (1 Corinthiens
12:28 ; Éphésiens 4:11). En fait, l’Église également désignée par l’expression « la maison »
ou « famille de Dieu », est édifiée
« sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-
Christ lui-même étant la pierre angulaire »
(Éphésiens 2:19-20). Pour leur permettre de
révéler au monde la volonté du christ et ainsi fonder d’Église (Éphésiens 4:11-15), Dieu
accorda à ces hommes le don de l’inspiration ainsi que des pouvoirs miraculeux. Les miracles
qu’ils faisaient avaient pour but de confirmer l’origine divine de leur message (Marc 16:20 ;
Actes 1:8 ; Hébreux 2:4). Les prophètes pouvaient révéler
la volonté de Dieu par inspiration
(2 Pierre 1:20-21), mais seuls les apôtres étaient en mesure de transmettre des dons
miraculeux à d’autres hommes (Actes 8:18 ; 2 Timothée 1:6 ; Romains 1:11). L’évangéliste
Philippe exerça en Samarie le don des miracles qu’il tenait des Apôtres, mais il fallut le
présence de ces derniers pour transmettre aux convertis de Philippe des dons miraculeux
(Actes 8:5-18).
Par conséquent, la transmission de pouvoir miraculeux cessa avec la mort du dernier
apôtre. L’apôtre Paul avait d’ailleurs annoncé que les diverses manifestations miraculeuses
devaient cesser (1 Corinthiens 13:8-10). Notons en outre qu’elles ne sont plus nécessaires de
nos jours car les Apôtres en rédigeant leur message sacré, nous ont transmis toutes les
données de la foi et cela «
une fois pour toutes
» (Jude 3 ; Hébreux 2:4 ; 2 Timothée 3:16-17).
Les Apôtres du Christ, les prophètes et ceux qui avaient le don des miracles ont rempli
leur mission. Il n’y a donc plus de place pour de nouveaux apôtres, de nouveaux prophètes ou
des dons miraculeux.
La charge apostolique était unique. Il est significatif que les Apôtres ne se soient pas
souciés d’avoir des successeurs. Judas, remplacé par Matthias, est
purement exceptionnel, car
il s’agissait, dans ce cas particulier, d’accomplir les Écritures (Actes 1:20 ; Psaumes 69:25).
Pour avoir la vocation et la charge d’apôtre, dans le sens des Douze, il fallait être un témoin
oculaire de la résurrection du Seigneur (Actes 1:21-22). En prévision de leur propre
4
disparition, c’est la soumission à l’autorité de la parole écrite que les Apôtres recommandaient
aux chrétiens et non la soumission et l’obéissance à leurs successeurs (Actes 20:32 ; 2
Timothée 3:16-17 ; 2 Pierre 1:12-21).
De même que Jésus est toujours le chef de l’Église universelle, quoique présent en
esprit (Éphésiens 1:22-23 ; Matthieu 18:20), de même par leur message écrit inspiré de Dieu,
les Apôtres et les prophètes sont toujours présents dans l’Église.
À travers la Parole vivante, les Écritures, ils occupent toujours la même position dans
les fondements de l’Église, tout comme Christ occupe toujours sa position en tant que pierre
d’angle (1 Pierre 2:4-7 ; Éphésiens 2:20). Aujourd’hui, l’Église universelle a les mêmes
apôtres, les mêmes prophètes et le même chef de l’Église du premier siècle.
Chaque assemblée locale est autonome, c’est-à-dire qu’elle se gouverne elle-même.
Elle est soumise à la seule autorité du Christ, telle qu’elle s’exerce à travers ses Apôtres et
prophètes. Les Écritures constituent le seule charte, la seule règle infaillible de l’Église ( 2
Timothée 3:16-17). Il n’existe aucune organisation en dehors de l’assemblée locale qui
pouvait, par exemple, avoir l’autorité de régir différentes assemblées. Les assemblées locales
sont absolument indépendantes de toute organisation centrale. Elles n’ont pas de « quartier
général ». Le seul pouvoir suprême et unifiant demeure le Christ.
Cependant, toutes ces assemblées locales qui forment l’Église universelle sont unies
entre elles par une loi commune, par l’amour et la coopération (Éphésiens 4:1-6 ; 2
Corinthiens 8:24 ; Romains 15:26). Elles portent toutes le même nom. Elles ont une même
doctrine. La division entre elle est un péché (1 Corinthiens 1:10-13 ; 3:3).
Comment est-il possible d’atteindre ce degré d’unité et de cohésion sans avoir, sur
terre, pour l’Église, la supervision d’un quartier général ? Cela est rendu possible par le
simple fait que chaque assemblée locale est soumise au même chef : le Christ (1 Corinthiens
3:11) et qu’elle obéit à la même expression de l’autorité suprême, à savoir la volonté du Christ
révélée dans le Nouveau Testament (2 Timothée 3:16-17).
Il est aisé de percevoir en cela toute la sagesse de Dieu. Par exemple, si une assemblée
locale devait, par malheur, se corrompre d’une manière ou d’une autre, dans la doctrine ou
dans les moeurs, elle n’affecterait pas les autres assemblées, en vertu de l’autonomie ou
l’indépendance de chaque assemblée locale. Si une fenêtre n’est composée que d’une grande
vitre, il suffit d’une pierre pour endommager toute la vitre, mais si une fenêtre est composée
de plusieurs petites vitres, la pierre ne peut affecter que l’une d’entre elles. Le mal ne s’étend
pas aux autres.
3. L’organisation de l’Église locale
L’Église universelle est subdivisée en de nombreuses assemblées (congrégations ou
Églises locales). C’est aux différentes assemblées locales auxquelles Paul faisait allusion
lorsqu’il écrivait :
« Toutes les Églises du Christ vous saluent »
(Romains 16:16). Dans sa
lettre aux chrétiens de la ville de Corinthe, il les appelle «
l’Église de Dieu
» (1 Corinthiens
1:2).
D’autre part, si les hommes instaurent un gouvernement central, détenant sur terre le
pouvoir suprême sur toutes les assemblées, qu’adviendra-t-il de toutes ces assemblées si le
quartier
général
venait
lui-même
à
se
corrompre ? La
tête
étant malade, le corps entier en
serait affecté.
Ainsi, nous voyons que Dieu a voulu que l’Église soit protégée et a accordé à chaque
assemblée autonomie et indépendance.
5
Au sein de l’assemblée locale, il existe une organisation qui est également voulue par
Dieu. Elle se compose d’anciens (ou évêques), de diacres, d’évangélistes, d’instructeurs et
naturellement des membres. Examinons séparément chacune de ses fonctions.
A. Les Anciens
A l’origine, chaque assemblée locale choisissait ses propres « conducteurs ». Ces
hommes étaient indifféremment appelés « anciens » (Actes 14:23), ou « évêques »
(Philippiens 1:1), ou « pasteurs » (Éphésiens 4:11). C’est ainsi que l’apôtre Paul réunit un jour
les anciens de l’Église d’Éphèse et leur rappela qu’en tant qu’évêques ils devaient paître
l’Église comme des pasteurs (Actes 20:17, 28 ; Tite 1:5-7 ; 1 Pierre 5:1-4).
Le mot « ancien » suggère l’âge et la maturité nécessaires pour assumer une telle
responsabilité (1 Timothée 3:6). Le mot « évêque » signifie littéralement « surveillant ».
Les évêques ne doivent pas dominer avec
un esprit autoritaire, mais veiller à être les
« modèles du troupeau » (1 Timothée 3:5 ; 1 Pierre
5:2-3).
Enfin, le terme « pasteur » synonyme de
berger décrit bien la fonction de ceux qui ont la
responsabilité de conduire l’Église dans des
pâturages de Vérité, à l’écart des danger et des
erreurs (Actes 20:28-31 ; 1 Pierre 5:1-2).
Ainsi, comme un homme peut être à la fois
un père, un mari et un fils, les mots « ancien »,
« évêque » et « pasteur » désignent les différents
aspects d’une même fonction.
Pour aspirer à cette charge, il faut satisfaire
à des conditions très strictes et précises (1
Timothée 3:2-7 ; Tite 1:6-9). Chaque ancien doit
être un homme d’une grande maturité spirituelle et
ayant un conduite irréprochable ; il doit pouvoir enseigner. Un ancien doit être marié (1
Timothée 3:1-3) :
« Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans
la soumission et dans une parfaite honnêteté ; car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre
maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu ? »
(1 Timothée 3:4-5).
La Bible nous indique qu’il y avait plusieurs anciens (ou évêques) dans chaque
assemblée locale (Actes 14:23 ; 20:1-7 ; Tite 1:5 ; Philippiens 1:1). La Bible ne mentionne
jamais un seul évêque des différentes églises mais toujours plusieurs évêques qui sont
responsables d’une seule assemblée.
L’autorité des évêques ne s’exerçait pas en dehors de l’assemblée locale où ils avaient
été nommés (1 Pierre 5:2). Il n’existait donc pas de hiérarchie parmi les évêques des
différentes églises. Lorsque la Bible parle du
« souverain pasteur »,
c’est au Christ qu’il fait
allusion (1Pierre 5:4).
B. Les Diacres
Ils travaillent sous l’autorité des Anciens. Eux aussi doivent posséder certaines
qualifications précises (1 Timothée 3:8-13). Le mot « diacre » signifie
serviteur. Ces hommes
s’acquittent de certaines fonctions dans l’Église, comme celle stipulée en Actes 6:1-6.
Il ne fait aucun doute que dans les premiers temps de l’Église, il y avait aussi plusieurs
diacres dans chaque assemblée. Cela ressort clairement d’une des salutations de l’apôtre Paul
6
qui adressa
« à tous les saints en Jésus-christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux
diacres »
(Philippiens 1:1).
C. Les Évangélistes
Étymologiquement, un évangéliste est « un proclamateur de la bonne nouvelle ». Les
évangélistes annoncent l’Évangile de Jésus-Christ. C’est leur vocation (2 Timothée 4:2-5).
L’usage populaire les désigne comme des pasteurs. Bibliquement parlant, nous l’avons déjà
vu, un pasteur est un ancien. Ce n’est pas nécessairement un évangéliste (1 Timothée 5:22 : 2
Timothée 2:15-16 ; 2:22-26 ; 3:14-17).
D. Les Enseignants (Docteurs)
C’est le dernier ministère mentionné par Paul aux Éphésiens 4:11. Quoique leur
qualification précises ne soient pas stipulées avec précision dans les Écritures, il y est
clairement indiqué qu’un docteur doit posséder un connaissance profonde des Écritures, alliée
à un caractère éprouvé (Jacques 3:1, 13 ; Hébreux 5:12).
E. Les membres
En obéissant à l’Évangile, tous les chrétiens deviennent membres d’une Église locale
et font partie de son organisation (Actes 2:38 , 47 ; 1 Corinthiens 12:12-22). Chaque membre
doit être soumis aux anciens de l’assemblée (Hébreux 13:17), s’efforcer de croître en
participant activement à la vie de son Église locale (Éphésiens 4:15-16) et rester fidèle à
Christ sa vie durant (Apocalypse 2:10).
CONCLUSION
Nous venons d’étudier l’organisation de l’Église telle qu’elle se présentait au
commencement et telle qu’elle devrait encore se présenter aujourd’hui. Tous les
chrétiens du monde constituent l’Église universelle du Christ. Jésus est la tête de ce
corps. Les Apôtres et les prophètes ont accompli, de leur vivant, leur mission terrestre.
Leur oeuvre se poursuit cependant par moyen de leurs écrits dont l’inspiration divine est
confirmée par de nombreux miracles qu’ils ont opérés. Par ces écrits, ils sont encore
présents, proclamant l’Évangile du Christ et dirigeant son peuple. Le Nouveau
Testament n’autorise aucune autre organisation pour son Église universelle.
L’organisation de chaque assemblée locale comprend des anciens, des diacres, des
évangélistes, des instructeurs et des membres. L’assemblée locale ainsi organisée est
autonome. Elle ne se soumet à aucune autorité en dehors d’elle-même. Dans la
prochaine leçon intitulée « L’unité de l’Église », nous étudierons en détail comment ces
nombreuses assemblées indépendantes peuvent former un corps uni, sans structure
hiérarchisée ou « quartier général ».
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