La grande semaine; fêtes du troisième centenaire de la découverte du Lac Champlain, récit complet, avec poèmes inédits, gravures, discours en français et tous les détails d'un intérêt particulier pour le public de langue française

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CopyrightN". COPYRIGHT DEPOSrr La Grande Semaine SAMUEL CHAMPLAIN 1609-1909 Arthur Favreau,Copyright, 19S9, byj. MassachusettsBoston, A Monsieur J.-J. Jusserand Ambassadeur de la République Française aux Etats-Unis Homme de Lettres distingué et l'Action FrançaiseVaillant Protecteur de en Amérique Ce livre est respectueusement dédié. Lettres de l'Ambassadeur Français AMBASSADE DE FRANCE A AVASHIXGTON 14 juillet 1909. Cher Monsieur, J'ai rapporté le meilleur souvenir des fêtes en l'hon- neur de notre compatriote Champlain, et la présence side nombreux Canadiens français a été pour moi une véritable joie. Si jamais, du reste, ils ont dû figurer au premier rang, c'est bien dans une occasion pareille. Pas un point de ce lac qui ne rappelle un épisode glorieux de l'histoire franco- canadienne. Je regrette de n'avoir pas entendu votre discours; je me suis trouvé traiter à Ticonderoga le même sujet que vous et j'ai probablement redit les mêmes choses; mais il ne saurait avoir inconvénient à répéter ce qu'un tely lieu peut inspirer desà cœurs français. vousJe suis très obligé pour votre lettre; elle m'a causé le plus vif plaisir; j'aurais bien voulu voir de plus près tous ces amis de même race et de même langage qui ont eu la bonté de me faire un si chaleureux accueil. Mais dans des occasions pareilles on n'est guère maître de ses mouvements.
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Français

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CopyrightN".
COPYRIGHT DEPOSrrLa Grande Semaine
SAMUEL CHAMPLAIN
1609-1909Arthur Favreau,Copyright, 19S9, byj.
MassachusettsBoston,A Monsieur J.-J. Jusserand
Ambassadeur de la République Française aux Etats-Unis
Homme de Lettres distingué
et
l'Action FrançaiseVaillant Protecteur de
en Amérique
Ce livre est respectueusement dédié.Lettres de l'Ambassadeur Français
AMBASSADE DE FRANCE
A
AVASHIXGTON
14 juillet 1909.
Cher Monsieur,
J'ai rapporté le meilleur souvenir des fêtes en l'hon-
neur de notre compatriote Champlain, et la présence side
nombreux Canadiens français a été pour moi une véritable
joie. Si jamais, du reste, ils ont dû figurer au premier rang,
c'est bien dans une occasion pareille. Pas un point de ce
lac qui ne rappelle un épisode glorieux de l'histoire franco-
canadienne.
Je regrette de n'avoir pas entendu votre discours; je
me suis trouvé traiter à Ticonderoga le même sujet que
vous et j'ai probablement redit les mêmes choses; mais il
ne saurait avoir inconvénient à répéter ce qu'un tely lieu
peut inspirer desà cœurs français.
vousJe suis très obligé pour votre lettre; elle m'a
causé le plus vif plaisir; j'aurais bien voulu voir de plus
près tous ces amis de même race et de même langage qui
ont eu la bonté de me faire un si chaleureux accueil. Mais
dans des occasions pareilles on n'est guère maître de ses
mouvements.
Je suis persuadé que le travail que vous préparez sera
digne d'une si belle occasion, belle pour nous autres gens
de France ou d'origine française plus que pour personne.
Je le recevrai avec un plaisir tout particulier.cher JMonsieur, l'expression de mes biens dévouésAgréez,
sentiments.
^^^
(Deuxième lettre)
Ambassade
de la République Française
aux Etats-Unis
Washington, le 27 juillet 1909.
Monsieur,Cher
le plus vif plaisir de votreJ'ai pris connaissance avec
IMontcalm quilettre du 23 et de l'importante étude sur y
autantétait jointe. Vous avez traité le sujet à fond avec
d'éloquence que de précision. J'aurais, en vérité, beaucoup
hésité à parler moi-même du héros franco-canadien si un
programme plus exact des cérémonies projetées m'avait été
D'après celui que j'ai reçu, il semblait quecommuniqué.
principal discours à Tieonderoga et, tan-je dusse faire mon
harangues étaient mentionnéesdis que beaucoup d'autres
cérémonies devaient avoirpour les divers endroits où les
pourlieu, mon nom figurait seul dans le texte que j'ai reçu
le lieu de la plus grande victoire de Montcalm. Sans doute,
abondance de biens ne nuit pas et jamais assez de voix ne
s'élèveront pour rendre hommage à ce modèle des soldats
français. Mon regret est de n'avoir pu, faute de l'avoir su,
mon discours ceux qui avaient précédé le mienrattacher à
répétitions.et éviter d'inutiles
contraire, que maJe n'ai nulle objection, bien au à ce
la bonté d'ap-lettre figure dans l'ouvrage que vous avez
garder d'en sup-peler notre volume et je vous prie de vouspassages que vous qualifiez personnels.primer les de Je
figurer en si bonne compagnie,serai très heureux de dans
une œuvre ou se mêleront les souvenirs français et cana-
diens et qui sera digne, j'en suis bien sûr, de l'un et de
l'autre pays.
Je pars demain pour New-York et m'embarque sur la
"Lorraine".
Vous renouvelant l'assurance de mes vives sympathies
amispour vous et pour nos canadiens qui manient en prose
ou en vers notre langue commune, et vous adressant mes
vœux pour le succès du livre en préparation, je vous prie
de croire, cher Monsieur, à mes sentiments sincèrement
dévoués.
U^i^^^-t... ./_

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