Inscriptions de Carie - article ; n°1 ; vol.5, pg 179-194
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1881 - Volume 5 - Numéro 1 - Pages 179-194
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1881
Nombre de lectures 40
Langue Catalan

Extrait

Marcel Dubois
Amédée Hauvette-Besnault
Inscriptions de Carie
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 5, 1881. pp. 179-194.
Citer ce document / Cite this document :
Dubois Marcel, Hauvette-Besnault Amédée. Inscriptions de Carie. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 5, 1881.
pp. 179-194.
doi : 10.3406/bch.1881.4251
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1881_num_5_1_4251DE CARIE 179 INSCRIPTIONS
ment de cylix à couverte noire, sans figures: l'inscription est
tracée à la pointe sur le col très-évasé.
nM3*3IOT3*AI*l 3T
Τεισίας έποίνισεν [Αθηναίος.
2. (θρ. π. 211.) Fragment de cylix ou de canthare. Ins
cription à la pointe.
*OI AM 3ΘΑ HM3
Τεκτίκς έποί*/ι<τ]εν Αθηναίος.
M. COLL1GNON.
INSCRIPTIONS DE CARIE.
I
Alabanda.
Les ruines d'Àlabanda, décrites par Pococke, par Leake (1),
et visitées par Le Bas, qui y a relevé un assez grand nombre
d'inscriptions funéraires (2), sont situées près du village mo
derne d'Arabhissar, dans la villée du Tchinartchaï. Nous n'y
avons copié aucun texte nouveau ; mais nous croyons pouvoir
mettre au nombre des monuments d'Àlabanda deux marbres
qui se trouvent aujourd'hui dans le village de Karavolar, si
tué dans la même vallée, à trois quarts d'heure au nord d'Arabh
issar.
(1) Leake, A tour in Asia minor, p. 232 st suiv.
(2) Le Bas et Vaddington, inscr. d'Asie Mineure, 549-587. INSCRIPTIONS DE CARIE 180
1. Au village de Karavolar, dans la cour d'une maison,
marbre servant de marche à un escalier. H. 0m,30. L. Ora,8O.
APTE ΜΕΝΕΚΛ HNI ΙΑΤΡΟΚΛΗΝΙΑΤΡΟ
AP ΤΟΥΕΡΜΙΠΠΟΥ ΚΛΗΟΥΣΤΟΥΔΙΝ
ΤΡΑΤΗΓΟΝ ΣΤΡΑΤΗ ΓΟΝ ΕΠΙ ΣΙΚΛΗΟΥΣΣΟΡΟ
ΑΣΟΔΗΜ ΧΩΡΑΣΟΔΗΜΟΣ ΤΕΙΝΑΝΔΡΑΑΓΑ
5 ΑΫΕΝΑΓΑ ΕΟΑΫΕΝΑΓΑΘΟΝ ΘΟΝΚΑΙΤΕΤΕΛΕ
ΔΡΑΚΑΙΤΕ ΑΝΔΡΑΚΑ ΤΗΚΟΤΑΥΠΕΡΤ
ΤΗ ΚΟΤΑ ΛΕΥΤΗΚΟΤΑΥΠΕΡ ΠΑΤΡΙΔΟΣ
ΠΑΤΡΙ ΤΗΣΠΑΤΡΙΔΟΣ
[Τον δείνα] 'Αρτεμιδώρου του] Άρ[τε[Αΐδώρου σ]τρατηγον [επί
χώρ]ας δ δη(ζ[ος εθ]αψεν άγα[θ6ν άν]δρκ και τε[τελευ]τηκότα [ύπερ
τη"ς] πατρί[δος],
Μενεκλ[ην. . ]ηνί[ου] του Έρριίππου στρατηγον επί χώρας δ δη-
ρ,ος εθαψεν άγζθον άνδρα κα[ί τετε]λευτηκότα ύπερ της πατρίδος.
Ίατροκλ^ν Ίατροκληους τουΔινσιχΛηους σορό τειν άνδρα
άγαθον κκΐ τετελε[υ]τ*/)κότα υπέρ τ[ης] πατρίδος.
Les fonctions des stratèges dans les villes grecques d'Asie
Mineure, au temps de l'empire, sont connues par plusieurs
inscriptions: elles semblent avoir consisté surtout dans une
police locale ; on trouve, par exemple, à Smyrne un στρατη
γός έπι της ειρήνης (1), et à Tralles un stratège chargé d'une sur
veillance nocturne, στρατηγησας την νυκτερινην στρατηγίκν (2).
Un στρατηγός επί τνίς χώρκς ne s'était encore rencontré qu'à
Aphrodisias : on voit que dans cette ville les magistrats de ce
nom étaient au nombre de deux, et qu'ils se distinguaient des
stratèges proprement dits, à qui appartenait sans doute, d'a
près l'hypothèse de M. Henzen, la police de la ville, par op
position à celle de la campagne (3). 11 semble d'après notre
inscription que ces stratèges avaient aussi des attributions mil
l) C. I. G. 3151.
(2) C. I. G. 2930.
(3) Annali dell' Institute, 1852, p. 124. DE CAÎUË 481 INSCRIPTIONS
litaires et qu'ils pouvaient être chargés de la défense du ter
ritoire : les personnages qui portent ce titre sont morts pour
leur patrie; le peuple les honore en leur faisant des funéraill
es publiques.
L'épitaphe du troisième personnage, Iatroclès fils d'Iatroclès,
semble incomplète : le mot σορό, à la fin de la ligne 3, est net
tement marqué sur l'estampage, et la comparaison avec les
autres lignes montre qu'il ne peut manquer qu'une lettre à
droite (1. 5, τετελε[υ]τγι*ότ<κ). Comme l'interposition d'une
lettre entre σορό et τειν ne forme aucun mot connu, il faut
peut-être supposer l'oubli d'une ligne entière. De même, le
nom propre ΔινσικΛης ou Διν.σίΛλης (1. 2-3) est parfaitement
lisible.
2. A Karavolar, marbre encastré dans le mur extérieur d'une
maison. H. 0,30. L. 0,30. En haut, petit fronton triangulaire
avec inscription :
Σ φ Η Κ Α Σ
Au-dessous, bas-relief brisé en bas à droite, et en partie mut
ilé ; il représente un guerrier, tourné à droite et revêtu d'une
armure: casque, cuirasse, jambières et bouclier. Le casque, qui
fait saillie en avant de manière à protéger le front, retombe
sur le cou et sur les épaules. La cuirasse est figurée par une
série de traits qui semblent représenter des plaques métalliques
ou des lanières de cuir. La main droite tientun poignard ou une
épée courte ; la main gauche porte le bouclier, qui est de forme
oblongue (θυρεός) et présente au milieu une légère saillie. Les
jambières montent au-dessus du genou et recouvrent une part
ie de la cuisse. La jambe droite, portée en arrière, indique
que le guerrier est en marche; mais le mouvement général de
la figure est raide; le travail en est d'ailleurs médiocre.
On peut rapprocher de ce monument deux bas-reliefs, éga
lement inédits, qui se trouvent, l'un à Kos, dans la maison
du docteur Anastasios Platanistis (H. 0,50. L. 0,45), et l'au
tre à Mételin (Mytilène), dans le musée de l'École (H. 0,80.
L. 0,50). Chacune de ces trois figures, dont la pose et le eos- INSCRIPTIONS DE CARIE 182
tume sont exactement semblables, était sans doute placée sur
le tombeau d'un soldat ou d'un gladiateur, dont le nom est
gravé à la partie supérieure de la stèle.
II
Stratonicée.
3. A Eski-hissar (anc. Stratonicée), dans la cour de l'aga
Abdullah, marbre encastré dans le mur d'une fontaine. H. 0,
30. L. 0,18.
Δ I I Y Ϋ Ι Σ Τ ω
Κ A Ι Θ Ε Ι ω Α Γ
ΓΕΛΙΟΝ ΕΠΝ
ΚΑ Ι Ε Υφ Ρ Ο C Y
5 ΝΗΥΠΕΡΤΩΝ
Ι Δ Ι ω Ν
ΔΛ ύψίστω καΐ θείω άγγέλω Νέων και Ευφροσύνη υπέρ των ιδίων.
Les épithètes de ύψιστος et de θειος άγγελος, ajoutées au nom
de Zeus, ont été expliquées par M. Waddington : elles donnent
à Zeus le caractère d'une divinité céleste, favorable aux hom
mes, et leur envoyant de bonnes nouvelles (1).
4. A Eski-hissar, dans le mur d'une maison turque, petite
stèle ornée d'une moulure en haut et en bas. H. 0,25. L. 0,
17. — Copie et estampage.
ΥΫ Ι Σ Τ Ω. Κ Α I
Θ Ε Ι Π φ Ρ Ο
Ν Ι Μ Ο C Κ Α Ι
Π Ε Ι Ο Π Κ Α
5 Υ Π Ε Ρ Τ Λ Ν
Δ Ι Λ Ν Χ Α Ρ Ι
Σ Τ Η Ρ Ι Ο Ν
(1) Le Bas et Waddington, Inscr. d'Asie Mineure, 416. INSCRIPTIONS DE CARIE 183
ύψίστω καΐ θεία) Φρόνιμος κκι Πείθω κα[ι] ύπερ των [ι[δίων
χαριστνίριον.
5. Dans le mur extérieur de la même maison, marbre blanc.
H. 0,22. L. 0,55.
ΟΔΗΜΟΣΕΤΙΜΗΣΕΝΠΑΛΙΝΚΑΙΕΣΤΕ
φΑΝΩΣΕΝΧΡΥΣΕηΐΣΤΕφΑΝΠίΚΑΙΑΓΑΛΜΑΤΙ
ΜΑΡΜΑΡΙΝΠΙΛΕΥΚίΟΝΚΑΛΠΟΥΡΝΙΟΝΠΙΣη
ΝΑΤΟΝΠΑΤΡίΐΝΑΚΑΙΕΥΕΡΓΕΤΗΝΔΙΑΠΡΟΓΟ
5 ΝΩΝΤΗΣΠΟΛΕΩΣΗΜίΙΝ
Ό δήμος έτί[ΛΥ)σεν πάλιν και έστεφάνωσεν χρυσέωι στεφάνωι καΐ
άγάλμκτι μαρμαρίνωι Λεύκιον Καλπούρνιον Πίσωνα, τον πάτρωνα
καΐ ευεργετών δια προγόνων τνίς πόλεως ημών.
L'histoire mentionne plusieurs personnages romains portant
le nom de Lucius Calpurnius Pison (1) : le premier membre de
cette branche de la famille Calpurnia fut consul en 148 av.
J. C, et le dernier mourut en l'an 24 de notre ère. Une ville
d'Asie Mineure ne put prendre un Calpurnius pour patron
qu'après la conquête romaine (133 av. J. C); celui qui figure
dans notre inscription avait déjà eu des ancêtres patrons et
bienfaiteurs de Stratonicée, δια προγόνων ; il doit donc se placer
au moins deux générations après cette date. Avait-il joué un
rôle important en Asie et mérité son titre de patron par une
protection efficace? Il n'est pas permis de l'affirmer; toutefois
on peut avec quelque vraisemblance supposer qu'une ville
d'Asie Mineure avait décerné des honneurs particuliers au L.
Calpurnius Pison dont Velleius Paterculus dit qu'il rendit la
sécurité à l'Asie (II, 98). Ce personnage serait donc le consul
de l'année 739, et le beau-frère de César. D'ailleurs, la forme
des lettres et la présence de l'iota ascrit ne permettent guère
de placer l'inscription au-delà des derniers temps de la répu
blique.
(l) De Vit, Onomasticon, au mot Calpurnius. INSCRIPTIONS DE. CARIE 184
6. A Eski-hissar, dans une maison turque, stèle avec bas-
relief, représentant le buste nu et la tête d'un enfant. H. 0,30.
L. 0,34. A droite et à gauche delà tête est gravée l'inscrip
tion suivante :
EIPHNA ΙΣΕΙΡΗ
ΝΑΐωΤ ωΠΑΙΔΙ
ω Μ Ν I A C ΧΑΡΙΝ
Είρηναϊς

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