Le secteur de premier emploi oriente-t-il le début de parcours professionnel ?
18 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le secteur de premier emploi oriente-t-il le début de parcours professionnel ?

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
18 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Lorsqu'elles embauchent, les entreprises ne font pas toutes la même place aux débutants, auxquels elles n'offrent pas toutes les mêmes opportunités d'évolution. Ainsi, à côté des déterminants individuels, l'entreprise joue un rôle dans la construction des trajectoires de débutants. S'appuyant sur des données longitudinales, cette analyse montre que la probabilité de stabilisation dans l'entreprise de premier emploi, trois ans après la fin des études, dépend significativement du secteur d'activité initial et ce, même pour ceux qui occupent certaines fonctions transversales. À même niveau de diplôme, sexe et taille d'entreprise, la stabilisation chez le premier employeur est plus fréquente dans les secteurs de la construction aéronautique, navale et ferroviaire, l'énergie, le transport aérien, la finance, l'immobilier, la santé, les postes et télécommunications, la réparation automobile et les services de conseil-assistance. Pour ceux qui sont mobiles, le secteur d'embauche initial garde une influence, mais modérée, sur la probabilité d'être au chômage trois ans après. Un effet protecteur du chômage spécifique n'apparaît que dans deux secteurs : la santé et l'éducation. Ces résultats peuvent s'interpréter par l'inclusion ou non à des marchés internes, mais aussi à des marchés professionnels.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 44
Langue Français

Extrait

Le secteur de premier emploioriente-t-il le début de parcoursprofessionnel ?Michèle Mansuy et Claude Minni*
EMPLOI
Lorsqu’elles embauchent, les entreprises ne font pas toutes la même place aux débutants,auxquels elles n’offrent pas toutes les mêmes opportunités d’évolution. Ainsi, à côté desdéterminants individuels, l’entreprise joue un rôle dans la construction des trajectoiresde débutants. S’appuyant sur des données longitudinales, cette analyse montre que laprobabilité de stabilisation dans l’entreprise de premier emploi, trois ans après la fin desétudes, dépend significativement du secteur d’activité initial et ce, même pour ceux quioccupent certaines fonctions transversales.À même niveau de diplôme, sexe et taille d’entreprise, la stabilisation chez le premieremployeur est plus fréquente dans les secteurs de la construction aéronautique, navale etferroviaire, l’énergie, le transport aérien, la finance, l’immobilier, la santé, les postes ettélécommunications, la réparation automobile et les services de conseil-assistance.Pour ceux qui sont mobiles, le secteur d’embauche initial garde une influence, maismodérée, sur la probabilité d’être au chômage trois ans après. Un effet protecteur duchômage spécifique n’apparaît que dans deux secteurs : la santé et l’éducation. Cesrésultats peuvent s’interpréter par l’inclusion ou non à des marchés internes, mais aussià des marchés professionnels.
* Michèle Mansuy, était, au moment de la rédaction de cet article, affectée à la direction régionale PACA de l’Insee ;courriel : michele.mansuy@cerc.gouv.fr ; Claude Minni est membre de la Dares ; courriel : claude.minni@dares.gouv.fr.Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d’article.
ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 378-379, 2004
129
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents