Reprendre une entreprise
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Description

Les données recueillies dans les centres de formalités par l’INSEE ne couvrent pas l’ensemble des transactions du marché de la transmission et de la reprise d’entreprise. De ce fait, il existe une différence entre les données accessibles et la réalité globale du marché. Ce décalage provient notamment des rachats de parts sociales et d’actions qui ne sont pas comptabilisées puisque
l’entreprise ne change pas de personnalité juridique.
Indépendamment des offres publiées, vous vous devez d’avoir en tant que repreneur votre propre démarche auprès de dirigeants susceptibles de céder prochainement leur entreprise, ainsi qu’auprès de réseaux d’experts à même de connaître des opportunités. Avant d’entreprendre cette démarche, vous devrez vous poser un certain nombre de questions. Ce guide a pour vocation de vous donner les premières pistes de réflexion qui vous permettront de mener à bien votre projet. Il est illustré par des témoignages de repreneurs ainsi que par des conseils délivrés par des experts. N’hésitez pas à consulter également le guide «Transmettre son entreprise » afin de vous familiariser
à la démarche engagée par les cédants. Si vous avez besoin d’informations complémentaires, n’hésitez pas à consulter le site internet du réseau « Reprendre en Bretagne » : www.reprendre-bretagne.fr ou à contacter les correspondants Reprendre en Bretagne de votre CCI.
Bonne lecture.

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Publié le 26 juillet 2011
Nombre de lectures 362
Langue Français

Extrait

    
      
 
   REPRENDRE UNE ENTREPRISE
         GUIDE 20102011    
   
Les éditions des Chambres de Commerce et d’Industrie de Bretagne
Les données recueillies dans les centres de formalités par l’INSEE ne couvrent pas l’ensemble des transactions du marché de la transmission et de la reprise d’entreprise. De ce fait, il existe une différence entre les données accessibles et la réalité globale du marché. Ce décalage provient notamment des rachats de parts sociales et d’actions qui ne sont pas comptabilisées puisque l’entreprise ne change pas de personnalité juridique.  Indépendamment des offres publiées, vous vous devez d’avoir en tant que repreneur votre propre démarche auprès de dirigeants susceptibles de céder prochainement leur entreprise, ainsi qu’auprès de réseaux d’experts à même de connaître des opportunités.  Avant d’entreprendre cette démarche, vous devrez vous poser un certain nombre de questions. Ce guide a pour vocation de vous donner les premières pistes de réflexion qui vous permettront de mener à bien votre projet. Il est illustré par des témoignages de repreneurs ainsi que par des conseils délivrés par des experts.  N’hésitez pas à consulter également le guide « Transmettre son entreprise » afin de vous familiariser à la démarche engagée par les cédants.  Si vous avez besoin d’informations complémentaires, n’hésitez pas à consulter le site internet du réseau « Reprendre en Bretagne » : www.reprendre-bretagne.fr ou à contacter les correspondants   Reprendre en Bretagne de votre CCI.  Bonne lecture.  Le réseau « Reprendre en Bretagne® »      CHIFFRES CLÉS du réseau « REPRENDRE EN BRETAGNE® » 2010  Un réseau ré ionalassociant les C R CI et les professionnels qualifiés de la transmission et reprise d’entre rise de Breta ne : ex erts-com tables, cabinets d’affaires et de conseil, ban uiers, avocats, notaires, a ents immobiliers et associations s écialisées.  Un site internet régional, www.reprendre-bretagne.fr:  8 000 visiteurs mensuels.  1 400 offres de commerces/industries déposées/an.   industries/commerces identifiés/an. reneurs1 500 re   formés annuellement.Plus de 100 re reneurs  Des manifestations et forums dé artements uatre or anisés tout au lon de l’année dans les bretons.  Des « rise l’entreRencontres our reneurs. lus de 500 cédants avec des re», mettant en relation  
Les enjeux de la transmission et reprise des PME et TPE en Bretagne restent plus que jamais d’actualité. En effet, d’ici 2015, ce seront près de 4 000 entreprises bretonnes de 5 à 200 salariés, représentant 85 000 emplois directs, qui seront à reprendre en raison du départ à la retraite de leurs dirigeants.  Ce constat n’est évidemment pas sans incidence sur le maintien des savoir-faire et des centres de décision en Bretagne, de même que sur la vitalité du tissu économique, des territoires et de l’emploi.  La conjoncture actuelle qui ne facilite pas le processus de transmission et de cession des entreprises, conduit le réseau des CCI de Bretagne et les professionnels de la transmission et reprise d’entreprises, réunis au sein du dispositif « Reprendre en Bretagne® », à renforcer leurs actions coordonnées pour apporter aux cédants et repreneurs de la visibilité sur ce marché, mais également contribuer à leur bonne préparation.  D’ores et déjà et grâce au sitewww.reprendre-bretagne.fr, ce sont près de 1 500 entreprises qui ont été reprises et ainsi pu poursuivre leur développement sur notre territoire.  Aussi, ce guide participe-t-il à votre réflexion et à votre préparation. Il vous sensibilise aux questions à se poser, pour lesquelles des réponses adaptées vous seront apportées par les Chambres Consulaires et les professionnels de la transmission-reprise.  Je souhaite que cet ouvrage vous accompagne efficacement dans votre projet et contribue à sa réussite.     
    
 
Jean-François LE TALLEC  Président de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie de Bretagne
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Sommaire ÊTES-VOUS FAIT POUR REPRENDRE ? 3 _____________________________________________   Votre motivation  Votre entourage  compétences Les  Les moyens financiers  QUELLE EST LA RÉALITÉ DU MARCHÉ ? 6 ____________________________________________   Un potentiel important de PME à reprendre en Bretagne  Le profil des repreneurs : vos concurrents  ____________________________________________ COMMENT RÉUSSIR SUR CE MARCHÉ ? 9   S’adapter  Se former et s’informer  les bons canaux de recherche et d’accompagnement Utiliser  ___________________________________________________ QU’EST-CE QUE JE RACHÈTE ? 11   Des actifs  Un fonds de commerce  titres Des  est la meilleure solution ? Quelle  ______________________ COMMENT DÉTERMINER LA VALEUR DE L’ENTREPRISE CIBLE ? 12   Un diagnostic pour mieux déterminer la valeur  Les éléments importants de l’évaluation  QUELLE FORME LA NÉGOCIATION PREND-ELLE ? 15 __________________________________   La négociation proprement dîte  accessoires du prix Les  La finalisation de la négociation  ______________________________________________ COMMENT FINANCER LA REPRISE ? 18   financements Les  business plan Le  Les banquiers et investisseurs  10 CONSEILS POUR RÉUSSIR SA REPRISE 21 _________________________________________  ___________________ ET APRÈS LA REPRISE ? LES ACTIONS PRIORITAIRES À ENGAGER 23   Rassurer les salariés  les liens avec l’environnement et la clientèle Poursuivre  ____________________________________________________ LES AIDES AUX REPRENEURS 25  
 
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ÊTES-VOUS FAIT POUR REPRENDRE ?  On ne peut pas attribuer la réussite d’une reprise aux seuls facteurs économiques et financiers. Votre motivation, votre personnalité et vos compétences sont des conditions indispensables au succès de votre projet. Choisir de devenir chef d’entreprise, c’est adopter un nouveau mode de vie qui, doit être en adéquation avec vos objectifs personnels, votre famille, et ce à quoi vous aspirez. Avant de vous lancer dans des démarches souvent longues et difficiles, posez-vous les bonnes questions afin de vous assurer que vous avez le profil d’un bon repreneur.  Votre motivation  Reprendre, oui mais dans quel but ? La reprise d’entreprise est-elle une finalité ou un moyen ? S’agit-il de retrouver une situation après avoir perdu son emploi ? S’agit-il d’acquérir un statut social ou de conforter une légitimité ? S’agit-il d’une démarche d’abord patrimoniale ? Ou s’agit-il de la façon la plus efficace d’atteindre un objectif professionnel tout en réalisant une aspiration profonde, un épanouissement ou un accomplissement personnel ?  Avant de répondre, demandez-vous si vous avez une connaissance suffisante du monde des PME/PMI, et de la TPE. Connaissez-vous réellement le quotidien d’un chef d’entreprise, véritable homme-orchestre, qui doit faire face à tout, de la stratégie de l’entreprise au déchargement du camion quand la main-d’œuvre manque ?  Saurez-vous accepter cette nécessaire polyvalence ? Saurez-vous faire face aux doutes et à la solitude (souvent), aux horaires extensibles (toujours), à une rémunération souvent inférieure les premières années quand le remboursement de la dette d’acquisition pèse sur la rentabilité ? Avoir un parcours réussi dans un grand groupe ne prédispose pas forcément à devenir patron de TPE ou de PME.   Parole d’expert :  Pour réussir sa reprise d'entreprise, il est capital que le repreneur s’interroge sur son degré de motivation et d’implication personnelle, ses compétences et expériences professionnelles, le niveau d'apport personnel engagé, les secteurs d'activités recherchés. L'accord préalable et le soutien de sa famille dans un tel processus de changement de vie est également à prendre en compte.  Le repreneur devra s’entourer également des compétences de professionnels à toutes les étapes du processus de reprise. Une fois enclenché, le repreneur devra en faire un métier à temps complet.  M. Pierre DUIGOU  Association Cédants et Repreneurs d’Affaires (CRA) Quimper Cornouaille 
 
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Diriger, c’est prévoir. Vous devez vous projeter dans le futur et vous imaginer à la tête de l’entreprise que vous aurez rachetée. Cette vision correspond-elle à votre projet de vie ? Si oui, alors votre indispensable engagement personnel sur toutes ces années ne sera pas vécu comme une contrainte mais perçu comme le signal fort de votre réussite.  Quel ues réflexions clés…  honte à voir et revoir son de  et ou à l’abandonner. ro u’il d’emblée l’idée a as n’ Acce ter  as se mentir à soi-même. laisance, il ne faut réflexion doit être ob ective et sans com La  le consensus familial : le soutien de ses Rechercher est déterminant. roches  ersonnes au re ard de et ro confronter le our autour de soi arler hésiter à en as Ne extérieures.  anal Avoir bien et bien mesuré les difficultés sé acce our ouvoir leinement ter les ris ues et les efforts qu’il faudra consentir pour réussir.  Votre entourage  Certes, le choix est avant tout personnel, mais il aura des conséquences sur la vie de vos proches en termes de vie familiale, de niveau de vie, voire de changement de résidence. Vous devez en tenir compte, expliquer votre projet et rechercher le consensus.  Les compétences  Elles sont l’un des critères principaux de la crédibilité de votre projet auprès de vos futurs interlocuteurs. Un bilan de compétences réalisé auprès d’un professionnel permet de mieux identifier ses forces et ses faiblesses. Une formation complémentaire en management ou aux techniques spécifiques de la reprise d’entreprise est souvent souhaitable. Les moyens financiers  Sans apport personnel « suffisant », pas de reprise. Son montant varie en fonction de la cible repérée. Ainsi, l’enquête OSEO de juin 2005 met en évidence que 70 % des repreneurs apportent moins de 30 % du total de l’opération dont 20 % moins de 10 %. Cette part est supérieure à 40 % dans seulement 15 % des opérations. Dans la situation de crise financière actuelle, les banques reviennent à une situation plus « normée » et ne s’engagent que si l’apport personnel est proche de 30%. Par ailleurs, parallèlement à la mobilisation de ses fonds personnels, le repreneur devra aussi accepter des garanties et des cautions qui engagent durablement tout ou partie de son patrimoine. Il ne peut donc se permettre de se tromper. La reprise d’entreprise est une aventure passionnante mais qui n’est pas sans risques (une reprise sur cinq échoue dans les six ans).
 
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 Parole de repreneur :  Patron d’une biscuiterie du nord Finistère pendant une dizaine d’années, j’ai poursuivi ma carrière professionnelle à l’international, aux Etats-Unis pendant cinq ans dans un premier temps, puis en Italie comme directeur mondial de production d’une célèbre marque de produits électroménagers par la suite. Désireux de poser mes valises en opérant un retour aux sources, j’ai décidé de mettre à profit mes expériences en management pour reprendre une entreprise à la pointe Bretagne. La société AMS, connue et reconnue dans le mobilier de bureau, correspondait assez fidèlement à ce que je recherchais : une petite structure locale utilisant une distribution en « B to B » et montrant des possibilités pour y développer des concepts et des produits nouveaux, inspirés de ce que j’ai pu voir et découvrir dans d’autres pays. C’est ainsi qu’AMS a su répondre à mes motivations tant professionnelles que personnelles.  M. Jean-Paul RIOU Repreneur industriel
   Le conseil de Re rendre en Breta ne®  « N’hésitez pas à participer aux réunions et manifestations or anisées par les CCI de Breta ne. Elles participeront à votre réflexion et vous permettront de rencontrer des experts mais aussi des repreneurs à différentes étapes de la démarche, avec lesquels vous pourrez confronter vos expériences ».  
 
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QUELLE EST LA RÉALITÉ DU MARCHÉ ?  Le papy boom n’épargne pas les dirigeants d’entreprises. Une très grande partie d’entre eux arrivent à l’âge de la retraite. Le nombre d’entreprises, de 0 à 200 salariés, susceptibles de changer de main d’ici 2015 en Bretagne est évalué à 17 500 impliquant de l’ordre de 128 000 emplois. Ces transmissions à venir mettent donc en jeu plus de 10 000 emplois chaque année. En ces temps de crise, il peut sembler plus difficile de trouver une affaire à reprendre, de financer l’acquisition et de pérenniser l’entreprise. Cependant, selon les chiffres, la crise n’a pas impacté le nombre d’offres de cession. Le marché de la transmission-reprise a retrouvé des repères crédibles et sécurisés tant au niveau des prix de cession (plutôt à la baisse), que des conditions d’accès au financement (garanties et apports personnels renforcés). La principale difficulté rencontrée par les repreneurs reste à appréhender le potentiel de développement des entreprises à vendre dans une période incertaine.  Un potentiel important de PME à reprendre en Bretagne  La première cause de cession d’une entreprise est le départ à la retraite de son dirigeant qui concerne 60 % des cessions/transmissions.  Répartition des PME-PMI bretonnes (5 à 200 salariés) à céder, par secteur
Industrie 17% Services 32% Construction 17%
Commerce 34%
  En 2005, la CRCI de Bretagne a évalué à 4 000 le nombre de PME-PMI de 5 à 200 salariés à céder dans les dix années à venir, sur la base de dirigeants âgés de 55 ans et plus à la date de l’étude. La majorité des entreprises bretonnes à reprendre, correspond néanmoins à des TPE (de quatre salariés et moins). Enfin le marché est plus ou moins concurrentiel en fonction de la zone géographique d’implantation. Le profil des repreneurs : vos concurrents  Il faut prendre connaissance de la typologie des repreneurs, car vous n’êtes pas seul(e) sur le marché. Vous n’êtes pas en concurrence directe avec eux car votre expérience est unique, mais le cédant recevra plusieurs propositions.
 
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La CRCI de Bretagne, dans le cadre d’une étude réalisée à partir des profils de repreneurs déposés en 2008 et 2009 sur le sitewww.reprendre-bretagne.fr a pu établir un profil des repreneurs en Bretagne. C’est ainsi que le repreneur en Bretagne présente les caractéristiques générales suivantes : ·  est jeune Il: de 43 à 44 ans, que ce soit un repreneur industrie ou un repreneur commerce. · C’est un homme: 74 % des repreneurs commerce et 92 % des repreneurs industrie · Il est en possessiond’un apport personnelde plus de 100 K€ pour plus de 60 % des repreneurs industrie et de moins de 60 K€ pour 80 % des repreneurs commerce. · Il a recours au financement bancaire. · Tout comme la population active bretonne dans son ensemble, les repreneurs bretons ont des niveaux de formations initiales élevés: 48 % des repreneurs commerce sont en possession d’un diplôme supérieur ou égal à BAC+2, contre 68 % s’agissant des repreneurs industrie. · pour l’ensemble de la France, Commeles repreneurs bretons sont expérimentés(66 % de repreneurs commerce ont une expérience de plus de 11 ans, contre 79 % s’agissant des repreneurs industrie).  Cette étude est téléchargeable sur le sitewww.bretagne.cci.fr   Par ailleurs, on constate en Bretagne : ·  :Plus de transmissions familiales12 % dans les activités industrielles et de services aux entreprises (France : 9 %) ; 7 % dans les commerce de détail (France : 4 %) ; 6 % dans le tourisme (France : 1 %). · Plus de reprises par les salariés dans le commerce de détail :18 % (France : 13 %). · Plus de cédants qui accompagnent le repreneur restent dans l’entreprise, notamment et dans le commerce et le tourisme. · Des reprises d’entreprises par personnes morales 25 % des transmissions représentant de PME accompagnées par les banques, ce qui est équivalent à la moyenne nationale.  Plus le nombre de candidats à la reprise sur le même type d’entreprises est élevé, plus la mise en concurrence sera âpre. Il ne faut pas perdre de vue que c’est le cédant qui choisira son repreneur et non l’inverse.  Parole d’expert :  La crise freine t-elle les transmissions ? La crise économique et financière impacte presque tous les secteurs et le marché de la transmission d’entreprise n’y échappe pas. Il y a moins de transactions car beaucoup de dirigeants en effet mettent en suspens à court terme leur projet de cession espérant obtenir un meilleur prix après la crise. Or la reprise sera moins subite que la survenue de la crise, si bien qu’espérer revoir très vite des niveaux de prix de ces dernières années est illusoire. Seules quelques rares entreprises non touchées pourront tirer leur épingle du jeu provoquant la surenchère d’offres. Les cessions engagées sont un peu plus longues, les vendeurs ne souhaitant pas trop perdre et les repreneurs étant plus vigilants quant au potentiel de l’entreprise, les financements étant devenus plus difficile à obtenir. Les repreneurs auront dans la négociation d’autant plus de pouvoir que l’entreprise sera en difficulté. La crise amplifie les obstacles et contraintes mais elle offre aussi de belles opportunités de reprise.  Mme Marylène ETIENVRE Expert en transmission d’entreprise ,membre Synextrans  
 
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 Quelques données clés…   cessions sur dix sont dues à un dé Six à la retraite de l’ancien diri art eant.   19%des cessions relèvent d’une décision d’ordre ersonnel :  un chan ement d’activité... : 13 %  Maladie, % 6 décès… :  de ca ital, redistribution22 % des cessions sont des décisions d’ordre économi ue,  rise de lus-value… .  59 % des re reneurs sont extérieurs à l’entre rise, ils sont des ersonnes h si ues, souvent d’anciens cadres diri eants de rands rou es.  des salariés 30 % d’entre eux orité Les autres re reneurs sont issus de l’entre rise avec en ma our les PME et 17,3 % our les commerces . Les héritiers re reneurs our les PME sont 12 % en Bretagne contre 9 % seulement en France.   Parole de repreneur :  Dans la conjoncture difficile que nous traversons aujourd’hui dans le monde agricole, j’ai cherché à conforter la reprise d’une entreprise d’élevage bovin que j’ai effectuée en 2008 par une opération de croissance externe dans l’équipement des élevages de porcs. La deuxième entreprise dans laquelle j’ai investi est complémentaire par les métiers et par l’investissement commercial. Mon objectif était de sécuriser les premiers investissements effectués par des moyens industriels supplémentaires exploitables immédiatement et finançables avec l’aide de la banque, tout en respectant les critères d’endettement. Toute la dynamique de croissance apportée par la reprise d’entreprise résulte d’une action pensée, financée et sécurisée.     Le conseil de Re rendre en Breta ne®  « Tous les secteurs d’activités et tous les territoires en Breta ne sont concernés ar la re rise d’entreprise. Il est nécessaire de prendre connaissance dans le détail de ce marché avant d initier ou de poursuivre votre pro et de reprise. N’hésitez pas à contacter votre CCI, qui vous permettra d’accéder aux différentes données de ce marché ».    
 
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M. Jean-Luc LE GUENIC Repreneur de Frigelait / Coquelin Matériel
COMMENT RÉUSSIR SUR CE MARCHÉ ?  Être candidat(e) à la reprise d’une entreprise est une activité à part entière qui suppose de s’investir complètement dans cet objectif. L’inadéquation entre l’offre et la demande du marché rend plus difficile la démarche et allonge la durée moyenne de réalisation du projet, surtout en cette période de crise. La transmission d’entreprise est un marché réel qu’il faut appréhender comme tel, une offre face à une demande, des concurrents, des prix. S’adapter  Une fois votre projet de reprise établi, il faut le confronter aux réalités du marché et être prêt(e) à le réviser si besoin. Vous devez être capable de l’adapter en fonction de l’offre, quitte à diminuer vos prétentions. L’entreprise que vous achetez aujourd’hui peut devenir celle dont vous rêviez.  Il y a majoritairement des TPE à reprendre. Même en révisant ses ambitions en matière d’objectifs, on peu dénicher une entreprise en adéquation avec ses souhaits. Rien n’empêche de commencer petit et de grandir par la suite ! Il peut être utile de faire appel à un consultant spécialisé ainsi qu’aux chambres consulaires (CCI et CMA) pour vous accompagner dans l’approche et la reprise d’une TPE. La reprise d’une TPE sera d’autant moins risquée que vous êtes préparé(e) culturellement à ce type d’organisation. Se former et s’informer  La démarche de reprise d’entreprise implique de développer un projet. Au-delà des aspects commerciaux ou techniques liés aux métiers, le candidat repreneur devra appréhender un ensemble de connaissances financières, juridiques, fiscales, mais aussi méthodologiques et managériales. En effet, même si tout repreneur est nécessairement accompagné par des conseils spécialisés, cette base de connaissances lui permettra de gérer efficacement l’ensemble du projet et de décider en pleine connaissance de cause. Enfin, après la reprise, le repreneur devra faire face au fonctionnement au quotidien de l’entreprise et là encore maîtriser la gestion de son affaire. Plus l’affaire est petite, plus la polyvalence est requise. Pour toutes ces différentes raisons, l’information et la formation sont naturellement les maîtres mots de la réussite d’un projet. La période de préparation de son projet doit donc être mise à profit pour s’informer et se former.  Renforcer et rafraîchir ses connaissances, sécuriser sa démarche de reprise mais aussi rencontrer d’autres repreneurs sont des raisons qui motivent la participation à des formations telles que les sessions « 2 ou 5 Jours pour Reprendre » organisées régulièrement par les CCI de Bretagne ou telle que l’Ecole des Managers de Bretagne à Quimper qui propose une formation-action de 60 jours. La formation, les conseils ainsi que l’accès à l’information ont un coût qu’il faudra évaluer et intégrer au budget global de la reprise.  Il est à noter que pour la reprise d’une entreprise artisanale, un stage de préparation à l’installation est obligatoire. Renseignez-vous auprès de notre Chambre de Métiers et de l’Artisanat.  Parole d’expert :  Dans une phase de reprise, le vrai talent du repreneur, futur chef d’entreprise, est de savoir s’entourer et de se faire conseiller. C’est pourquoi, après avoir vérifié que les objectifs du repreneur étaient bien en adéquation avec les capacités et les contraintes de l’entreprise cible, le rôle du mandataire consiste à défricher les approches administratives, juridiques, réglementaires et financières du projet. Ainsi le futur chef d’entreprise conserve la liberté et la disponibilité de se consacrer pleinement et véritablement à son activité. Le mandataire se doit donc d’être présent à chacune des étapes importantes de l’avancée du dossier afin de jouer ce rôle d’accompagnement et de conseil.  M. Bruno PERES Mandataire 
 
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