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Publié par | motorevue |
Publié le | 18 octobre 2012 |
Nombre de lectures | 25 |
Langue | Français |
Extrait
Il y a un peu plus d'un an, le fonds d'investissement Bridgepoint, actionnaire majoritaire de Dorna Sports, rachetait Infront Motorsport and Media. Les promoteurs et détenteurs des droits commerciaux des championnats MotoGP et Superbike se retrouvaient alors dans les mains des mêmes propriétaires. Et ce rapprochement n'est pas resté sans suite. Depuis fin septembre, Infront Motorsport est en effet placé sous la coupe de Dorna Sports. En conséquence de quoi Carmelo Ezpeleta est désormais en charge de l'organisation des deux championnats du monde de vitesse moto. À Magny-Cours, lors de la dernière manche du championnat du monde Superbike, Paolo Flammini avait du mal à cacher son malaise. « Bridgepoint a décidé de cette réorganisation, soufflait alors le promoteur du SBK. Quand on n'est plus propriétaire majoritaire, on s'expose à ce genre de choses. Mais quoi qu'il en soit, nous veillerons et ferons tout ce qu'il faut pour assurer la pérennité d'une compétition que nous avons conçue de A à Z. Nous sommes prêts à coopérer. » Paolo Flammini n'aura de toute façon pas le choix, et même si chaque championnat conserve sa propre organisation, il n'est pas à exclure que l'Italien qui a toujours fait de la surenchère soit débarqué. « Cette réorganisation va clarifier les choses, estime Hervé Poncharal. Il y aura davantage de cohérence entre les deux disciplines, que ce soit au niveau du règlement et du calendrier. Et puis Carmelo va avoir les mains libres pour faire avancer ses idées et imposer des limites aux constructeurs. Jusqu'à présent, les responsables de Honda le menaçaient de partir en Superbike si on leur imposait quoi que ce soit. Les Japonais ne pourront plus le faire. Le Superbike a de toute façon tout à gagner avec quelqu'un comme Carmelo, qui s'est toujours montré à l'écoute des équipes. » Pour l'Espagnol, « il est impératif de réduire les coûts et d'améliorer le spectacle. Il n'est pas normal qu'un pilote puisse disposer de 39 moteurs pour une saison en Superbike alors qu'en MotoGP on sera limité l'an prochain à 5 moteurs. Je vais travailler avec tous les acteurs de la compétition pour créer une synergie entre deux disciplines qui ne doivent pas rivaliser mais coopérer ». Si rien ne devrait changer l'an prochain, 2014 devrait marquer un tournant dans l'histoire du sport moto.