Le baptême de Musquin

motorevue

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

3 pages

Français

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

A propos
Informations
Extrait

Description

Le baptême de Musquin Même si le Grand Prix des États-Unis n'accueille plus que la catégorie MotoGP depuis son retour au calendrier des championnats du monde de vitesse, Randy de

Informations

Publié par	motorevue
Publié le	23 août 2012
Nombre de lectures	10
Langue	Français

Extrait

Le baptême de Musquin

Même si le Grand Prix des États-Unis n'accueille plus que la catégorie MotoGP depuis son retour au calendrier des championnats du monde de vitesse, Randy de Puniet n'était pas le seul pilote français présent, fin juillet, à Laguna Seca. Un certain Marvin Musquin a lui aussi pointé le bout de son nez sur le circuit californien, mais bien évidemment pas pour les mêmes raisons. Invité par Alpinestars et Red Bull, deux de ses partenaires, à effectuer un tour de piste à l'arrière de la Ducati biplace de Randy Mamola, le double champion du monde MX2 n'a pas regretté le voyage. « J'ai hésité car j'avais vraiment la trouille, avoue le pilote de motocross. Mais je ne pouvais pas rater l'occasion, moi qui n'ai jamais conduit de moto de route. » Ce qui l'a le plus impressionné ? La puissance de la D16 et le Corkscrew, bien sûr, mais aussi le freinage. « Quand tu as l'habitude de rouler sur la terre, tu n'imagines pas qu'il est possible de freiner aussi fort et aussi longtemps. Et puis Randy me connaissait, alors il a vraiment mis du gaz. » Installé à Corona, dans la banlieue de Los Angeles, le Girondin a profité de l'occasion pour assister à sa première course de MotoGP, une discipline qu'il suit assidûment. Dernier Français engagé au long cours dans les championnats américains, le pilote KTM a prolongé son contrat pour deux saisons après avoir décroché la troisième place du classement SX Lites côte Ouest, derrière Eli Tomac et Dean Wilson : « Le niveau est beaucoup plus relevé ici qu'en GP. Des types comme Justin Barcia, Eli Tomac ou encore Blake Baggett sont très forts. Ils ne lâchent jamais rien, ça se bagarre jusqu'au dernier virage. » À 22 ans, Musquin se donne encore deux saisons pour s'imposer en 250. En 2015, il sera alors temps pour lui de passer en 450. Soit aux États-Unis, soit en Europe.