Duhamelpasse à l'électrique

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Duhamelpasse à l'électrique Il avoue ne plus très bien se souvenir de la dernière fois où il s'était retrouvé sur la première marche d'un podium.

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Publié par	motorevue
Publié le	20 septembre 2012
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Langue	Français

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Duhamelpasse à l'électrique

Il avoue ne plus très bien se souvenir de la dernière fois où il s'était retrouvé sur la première marche d'un podium. À 45 balais, et après trois ans loin des motos, Miguel Duhamel a retrouvé la compétition à l'occasion du week-end des 24 Heures du Mans, non pas pour boucler deux tours d'horloge, mais pour participer à la dernière épreuve du championnat e-power. « Les gars de chez Lighting m'ont appelé il y a deux semaines pour me proposer de participer à cette course, raconte le Canadien. Pour me faire venir au Mans, pas besoin de me tordre un bras. J'adore ce circuit. » Dans sa longue carrière, Duhamel a touché à pas mal de disciplines : Grands Prix, endurance, Superbike US... « Mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de piloter une moto électrique. » Après une séance d'essais du côté de Sacramento, Miguel s'est donc retrouvé sur le circuit du Bugatti au guidon de la machine du team Barracuda Lighting. « J'ai vraiment été surpris par la puissance et le comportement de la moto, explique-t-il. C'est assez proche d'une moto à moteur thermique. L'absence de bruit est un peu étrange au début, mais au final cela permet de te concentrer sur le pilotage. Lighting bosse sur ce projet depuis six ans, et leur machine a déjà pas mal évolué, même si elle est encore un peu lourde (240 kg). L'accélération et les sorties de courbes sont faciles à appréhender. En revanche, le fait de ne pas pouvoir profiter de l'effet gyroscopique du vilebrequin en entrée de virage te donne un peu l'impression que la moto tombe quand tu essaies de la placer vers le point de corde. » Profitant d'un incident sur la moto de Matthias Himelmann en début de course, et de l'abandon de Katja Poengsen, Miguel Duhamel a transformé l'essai en remportant sa première course en électrique. « Le plus compliqué, dit-il, c'est d'essayer d'économiser la puissance, qui s'effondre après deux ou trois tours. Mais au final, je suis content de repartir du Mans avec une nouvelle coupe. »