À la pompe

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À la pompe Le Mans, c'est d'abord les 24 Heures auto, épreuve mythique qui fait vivre l'ACO et impose des règles de sécurité

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Publié par	motorevue
Publié le	20 septembre 2012
Nombre de lectures	14
Langue	Français

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À la pompe

Le Mans, c'est d'abord les 24 Heures auto, épreuve mythique qui fait vivre l'ACO et impose des règles de sécurité particulièrement strictes à ses participants. C'est la raison pour laquelle les stands du circuit Bugatti sont équipés de derricks fixes munis d'une vanne de sécurité. Des derricks bien évidemment imposés à toutes les équipes. « C'est une singularité qui équilibre les ravitaillements, explique Didier Jadoul, cadre du team BMW. Les derricks du circuit sont équipés d'une bride de 45 mm à leur sortie. Quel que soit le diamètre des tuyaux et des vannes utilisés, les 24 litres d'essence ne coulent pas plus vite lorsqu'il s'agit de refaire le plein. » À ses débuts en endurance, la S 1000 RR était équipée d'une double vanne de remplissage de réservoir, comme la Suzuki du SERT et la Kawasaki du SRC. « C'est le système le plus rapide, qui permet de faire le plein en 3,2 secondes. Mais c'est aussi un système difficile à utiliser avec lequel on a vite fait de mettre de l'essence à côté, ce qui est assez stressant sur une course de 24 heures. » Voilà pourquoi le team BMW a opté, comme beaucoup d'autres équipes, pour le système de remplissage Stäubli, qui permet de faire le plein en 6 secondes avec un seul orifice. Au Mans, avec les derricks du circuit, tout le monde ravitaille entre 6 et 7 secondes.