Le Trait d Union À la Saint-Jean…
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Langue Français

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Le Trait d’UnionBulletin de liaison des parents et professeurs de l’école et du jardin d’enfants Michaël http://www.steiner-waldorf.org/ecoles_steiner/strasbourg_trait_union.html
ÀlaSaintJean
La fête chrétienne de Saint-Jean Baptiste coïncide à peu près avec l’ancienne célébration du solstice d’été. La célébration du solstice d’été était particulièrement importante chez les peuples du nord de l’Europe. Des feux de joie étaient allumés pour protéger des esprits mauvais qui parcouraient librement la terre à ce moment. Le feu de la Saint-Jean clôture l'année scolaire, dans ce temps où le cosmos apporte le spirituel à l'être humain — le temps où le spirituel, qui anime et imprègne tout dans la nature, est révélé. Il sera allumé cette année à la ferme de Truttenhausen e à Heiligenstein le 24 juin au soir par les élèves de 8 classe.
N° 60 22/06/09
Hommage à François MandarouxLe mercredi 6 mai 2009 au matin, à l'heure où l'école commence, notre collègue et ami, François Mandaroux a franchi le seuil. Tous ensemble réunis lors des cérémonies du 8 et 9 mai, nous l'avons accompagné dans la prière. Puis dans la grande salle de l'école, le samedi après-midi, nous avons évoqué son souvenir dans des échanges et partages de poèmes, de musiques, de danses et toute expression libre avec humour et profondeur à l'image de ce qu'il nous a laissé de son engagement dans la vie artistique et pédagogique de l'école. Au nom de l'école, je lui rends hommage en publiant dans les lignes suivantes, la biographie qu’Ulrich Becker, le prêtre de la Communauté des Chrétiens et notre professeur de chorale, a prononcée lors de la cérémonie. Xavier Marcilly Né à Paris le 30 août 1960, François grandit avec sa sœur Hélène, entouré de ses parents. Les sept premières années, il vécut avec les anges mais aussi avec des êtres invisibles autour de lui. Il aimait raconter des histoires. Si sa sœur était là, c’était à elle qu’il les racontait. Sinon, c’était à ses accompagnateurs invisibles. À l’école, il était seul à une table mais mettait toujours une seconde chaise… pour son ange ! Et c’était avec lui qu’il écrivait. La famille possédait une maison en Normandie où il allait avec la plus grande joie jouer dehors, raconter des histoires dans l’arbre, courir, se réjouir… C’était un petit garçon très sociable et charmant, avec un côté très sensible. Quand il sortait de son cadre protégé et se trouvait dans des situations difficiles, un eczéma se rappelait à lui : il se grattait, devenait tout rouge et était la risée de ses camarades. Il s’isolait alors, trouvant ainsi la possibilité d’analyser et d’observer. Il aimait l’église. C’est avec son père qu’il commença une pratique religieuse qui se transforma en fondement durable, le soutenant à travers les temps mouvementés de sa vie. Il portait toujours une grande reconnaissance pour ça à son père. À la messe, en tant qu’enfant, il vivait dans cette sphère par laquelle il était toujours attiré et qui lui dévoilait toute sa splendeur. Longtemps, il eut le désir de devenir prêtre. Cette fibre religieuse est toujours restée en lui, au centre de son être, parfois cachée par son comportement et sa vie extérieure. Déçu par une orientation scolaire ne lui convenant pas, il abandonna le travail à l’école au profit de la vraie vie de jeune garçon : vélo, mobylettes, vie en bandes, aventures, être « Baba Cool ».
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