Noti Flap TOME 1

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Des vols d’objets de très grande valeur sont commis par une certaine : « La Féline ».
Qui est la Féline ? Tout le monde en parle, mais dégun le sait !
Moi, je suis flic. La Féline, elle m’obsède. Sans en avoir la moindre preuve, je suis certain que c’est une meuf d’enfer, tanquée comme Aphrodite et tellement rusée qu’une meute de Maître Renard passerait pour un troupeau d’hydrocéphales, à côté d’elle.
Tu penses bien que je vais tout faire pour la rencontrer !
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16 mars 2013

Nombre de lectures

445

Langue

Français

Boris TZAPRENKOTOME 1http://ilsera.com
Boris TZAPRENKONoti FlapTOME 1Rien à dire, c’est du grand Art !http://ilsera.comCopyright © 2001 Boris TZAPRENKOÉdition Boris TZAPRENKOISBN : 978-2-919384-63-1Tous droits réservés. Enregistré au S.N.A.C. sous le n° : 8-2180.Texte protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d'auteur.
Noti Flap 1IntroductionEuhQue dire ?Va te laver les pognes avant de me bou-quiner, cradingue !Ça va, c’est pour rire, je te branche !Fous-toi tes lunettes sur le pif et en-fonce-toi dans un bon fauteuil. Je vais te raconter un bout de ma vie. Tu vas voir, y’a de quoi faire !Putain de Féline ! Elle me rend fou ! Bien sûr, tu sais pas qui c’est, la Féline... Personne ne le sait encore, justement…Bon, vas-y, tourne la page ! On va pas camper là ! Je vais me faire un café et je reviens te raconter.7
Noti Flap 11.T’allait trop bien, la cravate, mon biquet !Je hurle :— La voilà ! C’est elle ! Stop ! Stop ! Arrête !Vid écrase son frein. Je balance un coup d’épaule pour ouvrir brutalement la caisse, je sors et je m’élance. Au volant, Vid passe la tête par la fenêtre pour de-mander en gueulant :— Où ça ?Pas le temps de répondre, tu parles ! Je cavale à tout berzingue !Sur le boulevard du Prado, les voitures se tassent en approchant de la place Cas-tellane. Le feu est rouge ; le flot de fer-raille à roulettes se densifie. Pour traverser la double file, je suis obligé de sauter sur le capot d’une R5, puis sur la malle d’une 9
Noti Flap 1505. Même pas eu le temps de regarder la tronche des occupants ! Facile de deviner qu’ils doivent avoir les glandes, mais je ne pouvais pas faire autrement. À fond de train, je pénètre dans le marché. J’espère ne pas la perdre ! Ah ! je viens de la voir un instant, elle n’est pas loin. Je saute une caisse de pommes et je passe entre deux étals de fromages en courant aussi vite que je peux. Holà ! un truc mou et glissant sous mon pied droit. J’ai dû poser ma go-dasse sur une chiure de cabot ou une fi-chue banane ! En perte d’équilibre, je fonce, tête la première, sur une connerie de banc de sardines qui me barre le pas-sage. Merde ! Je m’affale sur l’étalage d’un poissonnier. Sa marchandise voltige aux quatre points cardinaux. Le pauvre type ne savait pas qu’il ne vendait que des poissons volants ! Les passants les plus proches sont bombardés par des rascasses, des poulpes, des enfoirés de gobies et autres poiscailles. Il y a des poissons par-tout. Les gens ont les nerfs de se retrouver dans cette putain de bouillabaisse. 01
Noti Flap 1— Ça va pas la tête !? me demande une petite mamie d’un air indigné.La pauvre est assise au beau milieu d’un étal de bestioles de mer, diverses et variées, qui est tombé de ses tréteaux. Tous les plis de sa robe bleue sont pleins de crevettes roses, un poulpe répand ses huit bras mous et luisants sur ses genoux et une pince de crabe s’accroche à ses che-.xuev— Il ne faut pas pousser, jeune homme, elle ajoute. J’étais là avant vous, et puis c’est tout !— Je suis désolé, Madame. Excusez-om.i— J’étais là avant ! qu’elle insiste.On me regarde salement de travers. Le poissonnier jure comme un charretier. Je bredouille quelques mots d’excuse à cet aimable commerçant, puis au boulanger qui se retrouve avec autant de merlans et de calmars que de miches sur son étalage.— Vous êtes malade ou quoi ? Vous al-lez me rembourser tout ça ! mugit le pre-r.mie11
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