The life is a dream, but to dream is not to life. (suite 5)
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Publié le 28 août 2011
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Langue Français

Extrait

scène 5 : Ne pas céder à la curiosité sur un coup de tête !
Je me relevais d'un bond ! Soulevant le drap dans lequel je m’étais endormi dans
l'autre rêve, enfin ce matin, ou... hier ? Je ne savais que penser, je suis de nouveau dans
cet appartement, de nouveau dans les problèmes... Suis-je en train de rêver ? Si c'est le
cas je peux dire que c'est un rêve lucide. Après tout, cela est le plus possible, qu'est-ce
qui expliquerait que je passe d'un monde à l'autre après m'être endormi ? Le rêve.
Je regardais avec attention l'habitat, comme si mes yeux se posaient pour la première fois
ici. Rien n'avait bougé, encore heureux songeais-je. Mais la dernière fois des folles
s'étaient cachées pour me sauter dessus, m'incitant
presto
à la prudence. Je pris mon
tanto, froid à cause du bain de la dernière fois, confirmant ultimement que je vivais bien
une ''suite'' de l'autre rêve. J'avançais d'un pas de chat, pour seul bruit mon cœur qui
battait affreusement de peur et fouillais minutieusement chaque pièce. Par bonheur
toutes furent vides, enfin, vides de présences menaçantes. Je m'accroupissais et m'assis
sur le sol du salon adossé contre un mur. Que devais-je faire ? Je réfléchis un long
moment, creusant ma cervelle pour comprendre le pourquoi du comment. A force de me
creuser les neurones mon estomac fit de même, j'eus faim. Il était midi passé, et les
nuages avaient filés pendant mon sommeil. Intriguant comme les détails sont présents
pour un rêve.
Je mangeais le contenu de deux conserves de légumes, à mon plus grand dégoût car j'en
avais horreur, avant de prendre une douche. Les vêtements furent secs donc je remis les
mêmes.
Allongé sur le canapé, bras croisés derrière la tête je triturais ma matière grise. Si
je rêve, je peux me réveiller à tout moment sur mon choix. En me pinçant peut-être ?
J'essayais, sans aucun effet. La douche elle même ne m'avait point réveillé donc je ne
pense pas qu'un pincement de rien du tout changerait quelque chose. Mais si je me
blesse ? Dis-je à voix basse. Je saisis un couteau et posa la lame contre mon avant bras. Je
respirais un bon bol d'air, bloqua la respiration et tirais un petit coup sec. Je retirais
presque aussitôt le couteau de l'entaille faite, je saignais et mon sang se répandait partout
sur mon bras meurtrit. J'avais mal, même très mal ! Et toujours dans ce foutu endroit !
Criais-je en rajoutant un juron. Je pensais la plaie, après l'avoir désinfectée, avec du
ruban de pharmacie trouvé dans la salle de bain.
Bon, eh bien je ne pense pas pouvoir sortir à mon bon vouloir apparemment, il faut que
je trouve une solution, je ne vais pas rester ici toute ma vie. Je m'approchais du balcon
pour jeter un œil sur les boulevards. Pas une voiture, pas un chat comme dirait l'autre...
Je m'assis et regardais avec insistance la bille de lys. Je me posais des questions, encore et
encore, quand un bruit lourd attira mon attention. Le plafond venait de se fissurer le
long de ses largeurs. D'un coup je sentis la peur me saisir, si elles m'avaient retrouvé ?
J'allai pour ouvrir la porte d'entrée, sans abus, j'entendis des bruits de pas dans les
escaliers. Sans aucun doute elles m'avaient repêché finalement et malheureusement...
Mais si je rêve, qu'importait le résultat ? Je finirais bien par me réveiller non ? J'enfonçais
la clé dans la serrure, tourna et ouvris la porte en grand. Mon ventre se crispa de
douleur, une douleur telle que j'en tombais par terre, au fond de moi je ne voulais pas
être pris, quelque chose m'imposait de refuser ou d'abandonner, m'imposait de me battre
pour ma liberté. Les pas devenaient de plus en plus distincts, elles devaient être à l'étage
du dessous. Je m'allongeais dans l'angle du salon, hors de vue de l'entrée. J'arrivais de
mieux en mieux à contrôler mon souffle, me laissant plus calme et attentif aux moindres
bruits.
Leurs pas s’arrêtèrent à mon étage. Elles échangèrent quelques mots que je ne pus
discerner. Une radio leur répondit. Elles avaient aussi du matériel de communication ?
Ça ne m'arrangeais vraiment pas de l'apprendre !
L'écho de marche rapide m'indiqua qu'elles s'éloignaient. Hein ? Mais je suis à coté,
pourquoi n'attaquent-elles pas ? Peut-être que je suis la souris que le gros chat attend
patiemment devant le petit trou au mur.
Je risquai de vérifier par moi même si ce n'était pas un leurre. Je m’avançais allongé
jusqu'à la porte en bois, me penchai et me relevai aussitôt. Il restait une garde qui fumait
une clope.
Je fis demi tour et regroupai mes quelques affaires (déjà prêtes, car je suis quelque peu
maniaque sur l'ordre et le rangement) pour partir. Je gardais seulement le grand couteau
que j'avais pris dans ma cuisine à ma ceinture comme arme de défense immédiate (celle
de dernier recours étant le katana dans mon dos, sous le sac). Ajustant les derniers détails
je pris un objectif simple : me barrer d'ici avant qu'elles me coincent.
Paré au départ, je m'approchais de la porte comme il y à cinq minute auparavant, mais
debout à la différence. Je répétais le même geste pour vérifier de nouveau si la garde était
là, je me penchais et.... me cogna contre sa tête.
Nous eûmes le même réflexe, porter notre main à la zone touchée. J'agis sans
même prononcer un mot, je sortis mon couteau et m'attaquais à sa gorge aussi
rapidement que possible. Elle para in-extremis d'un coup de main mon poignet,
m'envoyant sur un meuble que j’ébranlais sous le choc, faisant tomber un carton qui
était rempli de plumes sur mon dos. En me retournant je vis des plumes voler de toute
part, ainsi qu'une créature de rêve se frottant le front. Elle était moyenne, taille fine et
de formes généreuses. Elle me regardait avec de gros yeux, et éclata de rire. Cela ne me
plus pas du tout et je lui fit comprendre gentiment :
__ Qu'est-ce qui te fait rire comme ça pouffiasse !? Tonnai-je en lui envoyant un direct
du gauche. Et éternua.
Elle se stoppa de rire net. Cela avait dû la refroidir, car elle se ressaisit et m'agrippa le
bras telle une prise de judo et m’envoya sur la table basse dans un bruit équivalent à la
douleur qui m'était infligée. Efficacement douloureux.
Je me relevais en titubant, elle était plus douée que les deux andouilles de la première
fois. Il fallait que je me concentre pour réussir à la battre. Je déposais mon sac et katana,
le temps était contre moi, les autres reviendront d'ici peu.
__ Ta tête sous les plumes mon poussin. Articulèrent joliment ses lèvres. Sa voix était
douce. Elle pouvait être charmante quand elle n'essayait pas de me fracasser.
__ Ma tête sous les plumes ?
__ Elle m'avait bien fait rire avant que tu ne m'insultes !
__ J'insulte que les personnes qui me désappointent ripostai-je
Elle grimaçât puis m'attaqua d'un coup de pied retourné que je fis mine de
prendre de plein fouet. L'idée fonctionna pleinement car lors de l'impact je saisis sa
jambe, fit volte face sur toute sa longueur et frappa au centre de sa poitrine de ma main.
Cela la surprit presque autant que moi. Je continuais de plus belle et donnais une série de
coups de poings dans son abdomen sans lui laisser le temps de se défendre. Mon cœur
battait vite mais je réussissais à contenir l'adrénaline du combat même si mes coups
devenaient plus rapides et précis.
Elle se cogna contre la table de cuisine et ne bougea plus. Je ne l'avais quand même pas
tuée ! Cette pensée ne m'enchantait pas du tout, tuer est une solution que je dois utiliser
en dernier recours. Je m'approchais d'elle et la poussa du pied. Pas de réponse. Je fis demi
tour pour partir, quand je vis son reflet dans la télé, pointant dangereusement le couteau
que j'avais perdu dans mon dos. J'attendis le moment propice pour me pencher et
esquiver cette attaque meurtrière. Son bras fendit le vide à mes cotés, je lui renvoyai un
coup de kick dans le visage et une deuxième une fois quand elle fut à terre. Elle saignait
bien du nez et ne bougeait plus pour de vrai cette fois. J'entendis la porte du hall s'ouvrir
bruyamment, suivie d'une foule de pas. Elles venaient à vingt ou quoi ??!
Je fis ni une ni deux, je pris mes affaires et montai aux sixième. Aucun coup de feu à
travers les escaliers cette fois, le message de ma capture vivant avait dû être signalé pour
toutes. Arrivé au dernier étage j'obliquais mon chemin vers la porte menant au toit, je
me tâtais pour sentir le trousseau de clés. Mais quel idiot ! Dis-je en portant ma main au
front comme si ça allait changer quelque chose. Je l'ai oublié dans l'appart, et c'est trop
tard pour y retourner ! J'suis dans la mouise !
Je pris un peu d'élan et fonça sur la porte. Elle fit un grand bruit, plus un bourrelet
venant du choc, mais rien de plus. Une série de cris de peur résonna dans les couloirs,
me pétrifiant sur l'instant, je répétais l'action plus vivement,mais contre la serrure, elle
avait l'air un peu usée. Encore une fois je recommençais, et encore, et encore. Hourra !
La serrure céda enfin ! Je revoyais enfin le jour et le ciel. Quel plaisir de pouvoir respirer
un peu plus fraîchement.
Un sifflement brisa cette tranquillité retrouvée et fut suivi d'une douleur affreuse dans
mon dos, un couteau venait de s'y planter ! Je me retournais, crispé et vis la fille de
l’appartement le nez ensanglanté.
__ Tu va me le payer ! Décréta-t-elle sur le champ avant de me sauter littéralement
dessus.
La douleur me bloquait partiellement de tout mouvement et je pus seulement mettre
mes bras devant pour encaisser son puissant coup de poing et tomber sous l'impact sur le
gravier de la toiture. Elle marcha autour de moi, tel un vautour, et leva son pied au
dessus de mon visage. Je pus parler avant de morfler :
__ Pourquoi tu ne m'as pas attaqué avant que je sorte ? Balbutiai-je encore quelque peu
endolori.
__ je voulais régler cela personnellement.
Je ne dis mots. Elle continua
__ Si je n'avais pas ralenti la progression des autres elles seraient arrivées en même temps
que moi. ce que je ne veux pas, car je vais t'exploser... Malheureusement.
Elle était forte en baston, mais cotés mental elle me paraissait fragile. Je pouvais peut-
être tenter ma chance de ce coté là.
__ Si j'avais su qu'une fille comme toi allait venir j'aurai peut-être réfléchi avant de
cogner expliquais-je d'un air aussi convaincant que possible.
Elle marqua un temps d'hésitation avant de me piétiner. Pendant ce temps, je faisais un
effort sur-humain pour ne pas hurler de douleur à retirer le couteau enfoncé dans mon
dos. Je m'axais sur la répartition de mes mensonges pour oublier le mal causé.
__ Malgré le fait que vous vouliez me tuer, je reste humain, et j’éprouve du mal de
devoir vous en faire.
Elle me scrutait comme la première fois, mais sans l'hilarité par contre. Je crispai mes
lèvres et bloquais mon souffle entre chaque phrase pour reprendre le dessus sur la
douleur décroissante. Le couloir redevenait bruyant. Le temps restait pour moi un contre
temps..
J'attrapais sa chaussure et continua de plus belle dans le mensonge.
__ J'ai des sentiments tu sais... Rien au monde arrive à bout de l’ambition humaine
quand elle est emplie d'émotions !
Si je ne me connaissais pas, j'aurais pleuré... De rire. La lame finit par sortir, je sentais le
liquide chaud couler dans mon dos et entre mes doigts ensanglantés. Elle était toujours
sous le coup de mon charabia, j'en usais pour en finir avec elle.
Je saisis plus fermement ma prise et lui fit perdre l'équilibre en la faisant vaciller.
Je me torturais en me roulant sur le coté et plantai le couteau dans sa jambe. Elle stria
mes oreilles d'un cri aiguë lié à la douleur, mais cela n’arrêtait pas ma frénésie. Je piquai
plusieurs coups dans ses jambes sans qu'elle ne puisse rien faire. Ses blessures lui
coupèrent l'usage de ses jambes et elle tomba comme un cadavre par terre en se
cramponnant à ses jambes.
Je me relevai tant bien que mal et repartis en direction de l'issue de secours.
__ C'est triste de voir à quel point tu peux mentir sale homme ! Hurla-t-elle entre deux
étouffements
Les autres sortirent comme une meute lâchée par la porte et s’arrêtèrent devant leur
camarade meurtrie. J’empoignai l'échelle et prononça une phrase qui me vint à l'esprit :
__ Il y a une tristesse qui n'est pas triste. Elle consiste à s'attrister du fait que les hommes
puissent se réjouir de leur médiocrité jargonnais-je en me laissant glisser.
Plutôt fier de la petite morale faite au sexe violent, je me laissais descendre
doucement. J'allais même un peu trop vite, je voyais le bâtiment en face s'éloigner
dangereusement. L'échelle dégringole m'exclamais-je en rajoutant quelques jurons !
L'instant d’après je rouvris les yeux sur un balcon pavoisé de fleurs rouges et jaunes. Je
ne perdis de temps et partis aussi vite que possible jusqu'au rez de chaussé en titubant
comme un mort revenu à la vie, empruntant diverses pièces et couloirs ornés de
décorations moches pour leurs formes respectives de statues. Je détalais si vite que je
renversais des récipients de tout type, sauf qu'un d'entre eux attira mon attention. Un
bruit de clés. Je les ramassais et repris la fuite. Par inadvertance je réussis à me retrouver
dans le garage. Je cherchais un vélo mais rien de tel dans cette maison de bourgeois ?!...
mes yeux se posèrent sur la voiture présente. Un pick up bleu marine magnifique. Et
si ?....
Un bruit de verre retentit dans la baraque. J'ouvris sous la peur la portière, grâce aux clés
et alluma le contact. Un beau bruit de moteur fit vibrer agréablement mon siège. Le
bruit n'étant pas trop fort elles ne m'ont probablement pas repéré.
N'ayant que très peu « conduit » dans ma vie, la vraie, enfin celle normale quoi, j'avais
peur. Je testais rapidement les pédales et appuya à fond sur le champignon prestement,
enfonçant la porte merdique du garage et sortis par bonheur..
Seulement, je ne m'attendais pas à voir quatre voitures avec des filles se tenant derrières
les portières me visant avec des revolvers...
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